Fin de Macron : Comment sauver la France du chaos annoncé ? | Christian Combaz | GPTV

Source Géopolitique Profonde

Le thème est explosif : la guerre entre la campagne et les élites mondialistes. La France profonde, dernier bastion de nos traditions, peut-elle encore s’opposer à un système globalisé qui la méprise ? Cette émission s’annonce comme un véritable électrochoc. À cette occasion, Christian Combaz présentera son livre « Rebarbe à Campagnol », éditions Jean-Cyrille Godeffroy.

Christian Combaz, écrivain et journaliste français, est connu pour son regard critique sur la société et la politique. Né à Alger et ayant grandi dans un milieu catholique à Bordeaux, il a suivi une formation variée, allant de Sciences Po à l’atelier Viseux aux Beaux-Arts. Auteur de nombreux essais et romans, il s’est également distingué comme vidéaste web en créant la chaîne Campagnol TVL, où il partage ses réflexions sur la France contemporaine et nous parle des gens simples, normaux, avec le ton d’un témoin et d’un artiste.

Gilles Lartigot est un auteur et conférencier français, reconnu pour son militantisme en faveur d’une consommation alimentaire saine et consciente. Il est particulièrement connu pour son ouvrage “EAT – Chronique d’un fauve dans la jungle alimentaire”, publié en septembre 2013 et “EAT 2 – Des morts et des vivants”, qui est la suite de son premier volume. Il a récemment été notre invité et nous a présenter son dernier ouvrage « La jungle alimentaire ».

Patrick Pasin est un auteur, conférencier et entrepreneur français, connu pour ses critiques sur la géopolitique, la santé publique et la souveraineté individuelle.

Les élites contre la France profonde

Depuis des décennies, les élites mondialistes mènent une politique qui détruit méthodiquement la campagne française. Désertification des territoires, délocalisations, destruction des savoir-faire locaux : tout semble conçu pour imposer un modèle globalisé, éloigné des réalités rurales. Pendant ce temps, les grandes métropoles concentrent richesse, pouvoir et infrastructures, laissant la France profonde à l’abandon.

Ce mépris est encore plus flagrant dans le discours des élites : la campagne est vue comme arriérée, déconnectée, incapable de s’adapter. Mais cette France oubliée incarne pourtant ce qu’il reste d’authentique : un attachement à la terre, à la famille, et à des valeurs que les mondialistes jugent « ringardes ».

Mais alors, les élites ont-elles sciemment sacrifié la France rurale pour servir leurs propres intérêts ?

La mondialisation contre l’identité française

La campagne, dernier refuge de la culture française, résiste tant bien que mal à l’uniformisation mondiale. Mais les assauts sont nombreux : accords internationaux, normes agricoles absurdes, et politique agricole commune (PAC) étranglent les petits producteurs. Derrière ce rouleau compresseur, on retrouve toujours les mêmes acteurs : les grandes multinationales, les technocrates de Bruxelles, et des politiciens déconnectés des réalités locales.

Ce qui est en jeu ici, c’est l’identité même de la France. Alors que les élites prônent une ouverture sans limites, la campagne défend des racines profondément enracinées dans l’histoire et les traditions. Mais pour combien de temps encore ? Si rien n’est fait, la culture française risque de disparaître dans un grand bain mondialiste où tout se ressemble, où rien n’a de saveur.

La révolte de la France profonde est-elle possible ?

La France profonde peut-elle encore se révolter ? Les signes de colère se multiplient : le mouvement des Gilets Jaunes, la montée des revendications souverainistes, et l’explosion des initiatives locales pour protéger le patrimoine. Mais face à des élites organisées et puissantes, cette révolte est-elle condamnée d’avance ?

La clé pourrait être une renaissance culturelle et économique. Relocaliser les productions, réapprendre à consommer local, et surtout, redonner à la campagne la place qu’elle mérite dans la société française. Mais ce combat ne se gagnera pas sans une prise de conscience massive.

Cette révolte est-elle le dernier espoir pour sauver ce qu’il reste de la France traditionnelle, ou le système a-t-il déjà broyé toute résistance possible ?

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14 Commentaires

  1. J’adore ! La simplicité et le bon sens du propos font du local la pensée universelle. Respect à monsieur Combaz !

  2. Ce que je crains : macron ne partira que quand « les territoires entre Atlantique et la barrière Alpes-Jura-Vosges » ne seront pas estampillés « chaos profond et durable ». « Car c’est notre projeeeeeeet ! »
    Ne restent que les baïonnettes…..

    • Son projet est aussi cynique que pervers, il va sous prétexte d’in-gouvernabilité du pays, à cause des « censeurs », qui feront tomber tous les gouvernements désignés par lui, prendre les pleins pouvoirs avec l’article 16.. Simple et pas compliqué ! De quoi embraser le pays…

  3. Peut-être pourrions-nous nous donner rendez-vous au Bar pour discuter plus concrètement de ce qu’il y aurait à faire maintenant ?
    A vrai dire, je n’en sais rien justement. Aussi les idées des uns et des autres, la confrontation, pourraient être intéressantes.

    J’ai entendu ce matin qu’un député proposait une démission de TOUS les députés et sénateurs, pour provoquer de nouvelles élections. Foutaise bien sûr car la très grande majorité s’accroche à son siège. Quant à l’article 68, je crois qu’il amènerait de fait de nouvelles élections législatives ? Ce qui ne serait pas possible avec le mois de juin, sauf, disait ce député, si tous démissionnent.

    La question est donc là encore: que pouvons-nous faire, NOUS ???
    Peut-être lancer un sondage national ? Une méga pétition ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    • Au cas bien improbable où, tous les députés et sénateurs (renonceraient à leurs privilèges) décidaient de démissionner, je ne sais pas si la constitution prévoit ce cas mais, ce serait inédit et elle devrait être mise de côté pour redonner un gouvernement au pays via un référendum. JClaude peut peut-être nous aiguiller sur ce point…

  4. Vidéo très intéressante, ça fait du bien d’entendre parler des campagnes par quelqu’un qui y vit. Il a tout à fait raison quant à l’ambiance des villages, au comportement des maires, et à la solidarité des habitants, même si certains « anciens » ne voyaient pas tous d’un bon œil l’arrivée de « nouveaux ». Heureusement, d’autres vous accueillaient si vous faisiez l’effort de vous intégrer.
    Je parle au passé car la plupart sont morts maintenant.
    Toujours est-il que oui, il y a bien une coupure entre ce qu’on appelle la Province, et les villes.

  5. Je remarque d’ailleurs que les invités ici aussi pensent que l’article 16 va être déclenché.

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