Poutine. Comment ne pas en parler ? Par Lediazec

Source Lediazec

Il faut être fou pour ignorer l’interview, ou plutôt la rencontre Poutine/Tucker, pour laquelle le journaliste américain a tant œuvré, rendant possible le fait que le vrai journalisme n’est pas une utopie. La preuve est faite que pour exercer le métier dans le contexte actuel, il faut une bonne paire de couilles.

Et, c’est la première leçon qu’on reçoit en comparant le travail de Carlson Tucker à celui des journalistes français qui occupent l’espace médiatique comme on squatte un immeuble délabré. Nos héros de l’info ont troqué le métier d’informer pour celui de « fact-checker », une espèce d’agent payé pour « faire semblant de traquer les fausses infos ». Le travail consiste à harceler, « discréditer, calomnier, attaquer, psychiatriser ceux qui dérangent le système. »

Autrefois, c’était le bûcher, l’écartèlement, la guillotine, le garrot pour toute personne qui s’interrogeait. Aujourd’hui, c’est le fact-checker qui fait office de mercenaire !

En écoutant cet entretien édifiant, on ouvre les yeux sur le monde et sur soi. On se glorifie de la disparition du supplice du bûcher, mais on oublie, au nom mille fois frelaté de la démocratie, les pyramides de trois ou quatre étages de cadavres que la Terreur a laissées sur son passage. Et, pendant qu’on y est, on escamote la remise à niveau de la population vendéenne par génocide, pour ne garder que la propagande. L’arme absolue, car elle s’attaque à ce que l’humain a de plus vulnérable, son cerveau !

De quoi sommes-nous faits, sinon d’eau et d’électricité ? Le choc entre ces deux éléments peut expliquer bien des choses sur le comportement humain et sur l’état émotionnel de tous et de chacun, chaque fois que la clique de l’État profond presse un bouton pour dérégler la machine humaine !

Pour avoir dit trois fois rien, par exemple, que les Anciens s’étaient plantés en affirmant que la terre était le « centre immobile » de l’univers, Copernic fut isolé et considéré comme un pestiféré. Isolé, mais pas vaincu ! Moins chanceux, Giordano Bruno n’eut même pas la « chance » d’échapper au bûcher, puisqu’il fut brûlé vif pour avoir dit que l’univers est infini et qu’il contient de « multitudes de monde ».

Chassez l’horreur, elle vous revient au galop !

Aujourd’hui, certes, nous n’avons plus le bûcher, ni la guillotine. Pas plus que l’écartèlement ou le garrot. À la place, nous avons gagné – en humanité, dit-on – par la propagande, une population idiotisée, robotisée, lobotomisée par l’addiction à un monde virtuel dont elle est le jouet !

Et je reviens à la question fondamentale de l’interview, posée par monsieur Tucker à Vladimir Poutine concernant le sabotage des gazoducs Nord Stream, lui demandant pourquoi il ne fournissait pas les preuves de l’implication Américaine dans ce désastre, réponse : parce que les moyens de propagande que l’Amérique possède sont énormes, car elle contrôle tous les médias et que cela représenterait pipi de chat dans le vaste océan de la vie !

Une évidence frappe les esprits en écoutant Poutine, l’homme d’État le plus intelligent de notre temps : la Russie n’a jamais cherché à faire la guerre, ni en Ukraine, ni nulle part ailleurs. La guerre est l’apanage de l’Amérique et de son continent vassal, l’Europe, pour enrichir des industriels conduisant les peuples à leurs ruines.

La Russie veut la paix, car sans elle, le monde court à sa perte !

Succès éclatant d’un entretien très attendu. Colère, grognements et tentatives de sabotage du camp occidental et des va-t-en-guerre, dont le discrédit n’est plus à prouver !

Sous l’Casque d’Erby 

11 Commentaires

  1. Poutine ne va sauver personne ; n’oubliez pas tout de même ses liens de franc-maçon avec la loge Skull and Bones. Tout comme les Bush… Tout ça celon moi, est encore un vaste sketche pour faire couler de l’encre ‘pixel’.
    Ils font tous partie du FILM

  2. L’interview de Poutine est juste un non événement, et les piètres tentatives pour essayer d’en faire un événement historique sont pitoyables.
    Après un cours d’histoire Russe à partir du VIIIe siècle, pour légitimer la situation actuelle qui ne réponds en rien à la justification ce qu’il s’y passe.
    Le présent tient ses racines dans l’histoire mais n’est pas un blanc seing pour toute action militaire inconsidérée.
    Après le cours d’histoire, Poutine a fait du Poutine, point. Il a agité la menace nucléaire si des unités étrangères venait à aider l’Ukraine, mais n’est pas rentré dans l’analyse profonde de l’Europe, qui, je suis désolé de le dire, ne se focalise pas non plus sur l’unique vision Russe géopolitique.
    La Russie et l’UE vivent au rythme des Américains, avec ou contre, et nous aurons beau nous agiter, cela ne nous sortira en rien de la prison impérialiste dans laquelle nous sommes enfermés.

    • Là, c’est du lourd. Je ne peux rien pour vous. Quant au « non-évènement », je vous laisse juge.

      • Coucou Lefennek
        Ben ce qu’il faut retenir de cette énième hystérie atlantiste, c’est que lorsqu’on vit dans le mensonge, la roublardise et la dissimulation

        C’est que lorsqu’un homme à la stature de tonton Vlad s’exprime devant le monde, ça chie mou de partout, c’est même une dysenterie collective on voit qui est dans son bon droit et qui baissent les yeux ! Et perso, je bois leur larmes !


        Quand tonton Vlad retourne l’UE comme une crêpe !

        Akasha.

      • Bonjour,
        J’exprimais mon opinion autour du battage médiatique, non du fond. Il n’y a rien dans cette interview de sensationnel à mes yeux qui justifie l’allergie propagandiste de l’UE. Tout cela est du cinéma, rien de plus.

    • Il faut partir du principe que l’ARGENT est l’ennemi. L’Anglosaxonnerie — les patrons — ne VIT que PAR et POUR l’ARGENT. Voilà. La Russie, non. La différence est là.

  3. Retour PingPoutine. Comment ne pas en parler ? Par Lediazec - Les Observateurs

  4. Bonjour. Encore une fois, c’est du “en même temps”. Oui, une interview de Poutine grande diffusion à l’Ouest, c’est sympathique. Oui ça a été planifié pour amener entre autres, une négociation, puisque la Russie gagne.
    Faire croire aussi que la guerre s’arrêtera. Continuer à nous faire croire en la grande illusion en dévoilant à moitié des faits et l’effet pipi de chat dans l’océan, en effet, malgré les conséquences bien réelles pour certains. Les américains s’en tapent du NS1 et du NS2. Les tours du 9/11? Trop sensible et trop loin dans le passé. Le mode de guerre continu des U.S ciblant les civils? “the might makes right”… quand on est Les plus forts on a raison…. Sauf que là la Russie est en position de force. La force tranquille.
    À la place de Poutine, je me serais gratté la tête en me demandant “par où commencer?”, “à qui m’adresse-je?”, “quels compromis diplomatiques faire?”, “comment faciliter au mieux la remise en question du plus grand nombre sans provoquer de réaction de rejet, de déni?” Comment éviter au mieux la casse? »
    Je ne crois pas qu’il est mentionné que les U.S soient sous la dictature totalitaire des “banksters” qui veulent la peau de l’ours. Je ne crois pas qu’il est bien pointé du doigt vers la CIA/Mossad/MI6 en ce qui concerne la création de mouvements terroristes, etc… Pourquoi n’a-t-il pas mentionné la longue histoire des Rothschilds qui financent les deux côtés de la guerre pour arriver à ses fins?
    Je me permets de copier/coller un commentaire que j’avais soumis hier, trop tard pour être lu, mais qui résonne mieux avec l’article de Lediazec.
    Tucker Carlson, X, Trump, Robert K Jr, Chomsky et Co, tout comme tous les partis politiques français, incluant Filipo, Dupont-Aignan et l’UPR (malgré toutes les paroles de vérité et de bon sens émises, j’adhère plus à des gens comme Youssef hindi et Valérie Bugault), sont de l’opposition sous contrôle, Même la verte petite Greta Thunberg, si grassieuse, fondée financièrement et génétiquement par les Rothschilds se veut anti-sioniste.
    Bref, passons.
    Je reste un fan de Poutine. Ça oui.
    Le reste, côté Ouest, c’est de la poudre aux yeux pour justifier «honorablement », « en toute dignité » la fin de l’empire et expier des mensonges trop gros tout en même temps consolider la bulle d’illusion, LE mega mensonge. Bon, pis que perdure les intouchables de la finance.
    Bref, les héros véritables sont soit sous les verrous, soit morts, soit véritablement harcelés et ramenés dans le giron, soit incognitos (ce qui remet en question le statut même de héro. Héro inconnu?), soit faisant partie de la petite touche de vrai qui rehausse la vraie semblance du monolithe de faux semblants. Oui, c’est vrai, y’en a encore qui ont des couilles et du cœur et du sang froid. De là à y inclure Tucker Carlson, je m’abstiens. Je ne le connais pas personnellement.
    Bref.
    Même héro mis à part, le rôle de vrai journaliste est récupéré pour nous faire croire à la liberté d’expression, la quête de vérité, tout en masquant «l’éléphant dans la pièce ». Qui battent la monnaie?
    PS: je viens d’écouter 5 minutes de Trump qui explique vite fait bien fait qu’il aime zelensky, déplore tant de morts et de milliards dépensés et que s’il était président il ne ferait que prêter l’argent et que l’obligé ne pourrait pas se tourner vers l’autre camp juste après…
    Faire faire la guerre aux autres, tout à leurs frais, en leur faisant croire que c’est la leur… et effectivement ça le devient.
    Quel inspiration. Du Rothschilds tout craché.
    Rien de nouveau sous le soleil.
    Et pourtant, on vit des temps « de bascule » comme on dit.
    De «l’encule » entre soi, à défaut d’un reste du monde qui s’y prête.
    Allez, bonne journée.
    Le soleil brille.

Les commentaires sont clos.