Source Géopolitique Profonde
Sébastien Béraud est un éleveur laitier et agriculteur en Haute-Loire, non syndiqué. Il s’est fait connaître en publiant des vidéos sur les réseaux sociaux où il exprime sa colère et son désespoir face à la situation du monde agricole français. Il dénonce la baisse des prix de vente de ses produits, la concurrence déloyale, les accords de libre-échange, l’augmentation des charges, la répression du gouvernement et le manque de soutien des syndicats agricoles, notamment la FNSEA. Il a participé à plusieurs manifestations et blocages, dont celui des portes de Paris en janvier 2024. Il appelle à changer tout le système de l’industrie agricole et à lutter pour la démocratie. Il est également membre de la Coordination Rurale.
Franck Layré-Cassou est un personnage public aux multiples facettes. Passionné d’histoire, il est également reconnu comme un fervent napoléonien, ayant publié des ouvrages sur l’Empereur et son influence persistante dans notre quotidien. Sa carrière politique l’a vu candidat sous la bannière de Reconquête! dans la 11ème circonscription de Paris et est aujourd’hui militant au sein du Rassemblement National.
Sylvain Baron est un activiste politique et Gilet jaune, auteur de Révolte : Essai sur la légitimité et la planification de l’insurrection populaire en France.
Les agriculteurs bloquent Paris : la France face à l’Union européenne et ses traités de libre-échange
Les agriculteurs se soulèvent une nouvelle fois contre les décisions destructrices imposées par l’Union européenne. Cette fois, ils n’entendent pas céder. À l’origine de leur colère, un ensemble de politiques qui favorisent les importations étrangères, détruisent les productions locales et précipitent des milliers de familles vers la faillite.
L’Union européenne, prétendument garante de la paix et de la prospérité, joue ici un rôle central. Ses traités de libre-échange, comme celui du Mercosur, actuellement poussé par Emmanuel Macron, ouvrent nos marchés à des produits agricoles qui ne respectent ni les normes sociales ni les exigences environnementales françaises.
Les traités de libre-échange détruisent l’agriculture française
Le Mercosur symbolise la trahison de l’Union européenne envers les agriculteurs français. Cet accord permet l’importation massive de viande bovine, de soja ou de sucre brésilien, produits dans des conditions inacceptables selon nos standards. Ces produits arrivent sur nos marchés à des prix imbattables.
Les agriculteurs français, eux, doivent respecter des normes strictes, coûteuses mais nécessaires pour garantir une production de qualité. Comment peuvent-ils survivre quand leurs produits sont systématiquement sous-cotés par une concurrence artificiellement favorisée ? Le résultat est sans appel : fermetures de fermes, désertification des campagnes, suicides d’agriculteurs.
En réalité, ces traités ne profitent qu’à une poignée d’acteurs : les géants de l’agro-industrie et les distributeurs. Les agriculteurs français, déjà étranglés par les charges et les règles européennes, n’y trouvent que ruine et désespoir. Pire encore, c’est la souveraineté alimentaire de la France qui disparaît, remplacée par une dépendance aux importations étrangères.
Une révolte agricole qui dépasse les champs
Le soulèvement des agriculteurs du 5 janvier va bien au-delà de la défense d’une profession. C’est une révolte contre un système qui trahit les intérêts de la France pour satisfaire les lobbies internationaux. Les blocages annoncés à Paris et dans les grandes centrales d’achat visent à frapper là où ça fait mal : l’économie des grandes surfaces, principale bénéficiaire de cette mondialisation sans limites.
Ce mouvement pourrait rallier une colère plus vaste, celle de tous les Français qui se sentent abandonnés par leurs élites. Car derrière le combat des agriculteurs se cache une réalité plus large : la désindustrialisation, la précarité, la perte d’autonomie stratégique.
Cette année, la FNSEA, souvent accusée de compromissions, semble mise sur la touche. Les organisations comme la Coordination Rurale prennent le relais avec un message clair : plus de demi-mesures, plus de négociations stériles. Ce changement de leadership pourrait transformer cette révolte en un véritable mouvement national, structuré et déterminé.
Soutenir les agriculteurs, c’est défendre la souveraineté française
Soutenir les agriculteurs, c’est refuser la soumission à un système européen qui nous appauvrit. C’est défendre une souveraineté alimentaire essentielle pour notre sécurité. Aujourd’hui, les agriculteurs sont les derniers remparts face à un modèle économique qui sacrifie les territoires ruraux au profit d’intérêts financiers.
Les grandes surfaces, qui profitent largement des importations à bas coût, sont dans le viseur des manifestants. À juste titre : elles imposent des prix ridicules aux producteurs locaux tout en gonflant leurs marges sur les produits importés. Ce modèle est intenable pour les agriculteurs et destructeur pour l’économie française.
Au-delà de la survie des exploitations agricoles, c’est un modèle de société qui est en jeu. Les produits français, issus de petites exploitations, garantissent une alimentation saine et de qualité. Les remplacer par des produits étrangers, aux origines douteuses et aux normes inférieures, est un choix suicidaire imposé par Bruxelles.
Un combat national contre les traités européens
Le mouvement des agriculteurs est un signal d’alarme pour toute la nation. L’Union européenne agit contre les intérêts des peuples qu’elle prétend représenter. Derrière ses promesses de paix et de coopération, elle impose des décisions qui détruisent des secteurs entiers de nos économies.
Cette révolte agricole pourrait bien devenir le point de ralliement de toutes les forces vives de la France. Une union contre un pouvoir déconnecté, aveuglé par son idéologie mondialiste. La France, grande puissance agricole, doit retrouver son autonomie.
Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.
– C’est pas les collabos assermentés qui manquent. Ce pouvoir ne lâchera pas et massacrera son peuple tant que nécessaire.
Refuser de se donner tous les moyens pour assurer sa survie est un acte de soumission, conjuguant lâcheté et déshonneur.
Mais faut-il encore être conscient que faute d’un subversif et puissant soutien extérieur, tout combat frontal avec un pouvoir fasciste est voué à l’échec.
Seul un « combat » asymétrique peut-être envisagé.
– Dans la vidéo, à partir de 1h25’20 » le gars (belge) est inspirant. Son juste raisonnement donne des pistes intéressantes, vu qu’elles s’appuient sur du vécus couronné de succès.
Quand on avertit 2 jours avant de ce qui est prévu, ça donne le temps de déployer les moyens… Ils n’ont pas affaire à un état compréhensif mais, à un état répressif.
Tocsin montre aussi en direct la guerre d’usure entre les FDO et les tracteurs. Quelle tristesse de devoir en arriver là !