Proposé par Ohm
Source Autonomes Blogpost
Paul Antoine Martin, auteur de ‘Le Clan des Seigneurs’, explique l’intérieur de la haute fonction publique. Un lieu ou les limites n’existent plus et où la culture de la manipulation et de la promotion personnelle remplace l’exercice de l’État
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Le livre de Paul-Antoine Marin
LE CLAN DES SEIGNEURS
Immersion dans la caste d’état
Ils ne parlent pas aux médias, ils ne sont pas élus, on ne les connaît pas et, pourtant, ils ont le pouvoir. Parce qu’ils ont réussi dans leur jeunesse un concours prestigieux, la République les honore à vie. Elle a fait d’eux son élite.
Les hauts fonctionnaires issus des trois plus grands corps d’État (Polytechnique, Ponts et Chaussées et ÉNA) veillent ainsi à la grandeur de la France. Enfin, en théorie…
Car la réalité est toute autre. Paul-Antoine Martin a côtoyé cette « noblesse d’État » pendant plus de quinze ans. Au travers de situations édifiantes qu’il a vécues, il décrit leur esprit de caste, leur goût pour les privilèges et leur comportement de seigneurs.
On les découvre sans vision, opportunistes, cyniques, arrogants, manipulateurs et mercenaires. Leur loyauté va uniquement à leur corps, qui leur garantit réussite et impunité, quelle que soit leur valeur.
Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.
De Gaulle parti, les “élites” françaises s’en sont donné à cœur joie. C’est pourquoi avait paru un livre acerbe sur ces pratiques
https://www.fnac.com/livre-numerique/a13812040/Sophie-Coignard-La-nomenklatura-francaise
Livre que j’ai toujours. Je n’ose imaginer ce que cela peut être aujourd’hui, vu que les Grands Truands ne se cachent plus, au contraire ils sont fiers d’être au-dessus des lois, toutes les lois. Sans doute ceux à qui il reste une éthique sont-ils ouvertement méprisés. Je pense à Jean-Louis Blanco, qui a eu maille à partie avec des socialistes (hum) alors qu’il était directeur de l’Observatoire de la Laïcité – Jean-Louis Bianco avec qui j’avais pu discuter longuement il y a une dizaine d’années.