Analyse politique de fin d’année 2024… De la nécessité d’une (r)évolution mondiale

Proposé par Amar Djerrad

Source Résistance 71

Centre de Résistance Autonome Rebelle Zapatiste

Constitution française du 24 juin 1793: Article 34. – Il y a oppression contre le corps social lorsqu’un seul de ses membres est opprimé.Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.
Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

‘Amendment II’ (1791)Constitution des Etats-Unis d’Amérique:
Une milice bien régulée étant nécessaire à la sécurité d’un état libre, le droit du peuple à posséder et porter les armes ne doit pas être enfreint.

6ème déclaration zapatiste, 2005 :“La mondialisation néolibérale est une guerre de conquête du monde entier, une guerre mondiale, une guerre entreprise par le capitalisme pour dominer mondialement… Elle veut détruire les nations du monde pour qu’il ne reste plus qu’une seule nation : le pays de l’argent, le pays du capital.”
“De la même façon qu’il y a une mondialisation néolibérale, il y a aussi une mondialisation de la rébellion.”
“Se battre contre le capitalisme dans sa phase néolibérale, c’est se battre pour l’humanité.”

Avant-proposNous écrivons ceci en cette fin d’année 2024 parce que les proportions criminelles prise par les actions de l’entité étatico-marchande sont historiquement inégalées. L’agression contre les peuples du monde est omniprésente et tout azimut. Cet écrit s’adresse à toutes les personnes ayant ou désirant développer une autre conscience politique a de véritables fins progressistes, ce par delà les cultures, traditions, religions et perceptions de statut social. Ceci est fondé sur des faits et demande une Action Directe Politique de la part des peuples. Il en va purement et simplement de notre (sur)vie.

Depuis près de 15 ans maintenant sur ce blog nous diffusons, traduisons, analysons, écrivons au sujet du système étatico-marchand et de la dictature finale se mettant en place. Nous avons parlé de ses origines, de ses méfaits empirant au fil de l’histoire, de son mode de fonctionnement oligarchique, oppresseur et prédateur, de la solution à son marasme inévitable qui mettra fin à l’humanité telle que nous la connaissons si nous n’agissons pas.

L’histoire récente, depuis le début du XXIème siècle, nous prouve que les facteurs de décrépitude inhérents au système même, ne font que s’accélérer. Ainsi, le système étatico-marchand, aujourd’hui sous le contrôle total de la cabale financière de la City de Londres et de sa succursale de Wall Street, est passé en phase finale de mutation vers sa nouvelle forme totalitaire supranationale. Aujourd’hui le détournement de la science et de la technologie à son profit est non seulement possible, mais effectif.

Depuis 2001 se sont enchaînées crises et guerres ne profitant qu’au cercle du plus petit nombre du haut de la pyramide du contrôle se voulant absolu.

Chronologie non exhaustive des turpitudes systémiques au XXIème siècle:

  • Septembre 2001 : attentats faux-drapeau du WTC de New York, tels qu’envisagés par le Think Tank neo-con du PNAC : “un nouveau Pearl Harbor”, permettant une poussée expansionniste finale de l’empire anglo-americano-sioniste sur le monde
  • 2002, 2003, 2005 crises sanitaires,“pandémies” fabriquées SRAS, MERS, H1N1, avant celle plus récente du SRAS-CoV-2 / COVID-19 depuis 2019
  • 2001-2003 les attentats du 11 septembre ont donné prétexte à l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak — le chaos organisé s’ensuit jusqu’à aujourd’hui dans ces pays sous contrôle impérialiste
  • 2006 L’entité sioniste tente d’annexer de nouveau le sud-Liban et se fait repousser par le Hezbollah dans la guerre de 33 jours de juillet
  • 2008-9 crise économique dite des “subprimes” étalant au grand jour l’ineptie totale du monde de la “finance” et la prédation insensée qui en découle. Le capitalisme est au bout du rouleau et ne peut plus reproduire son propre modèle. Son implosion est inévitable et la prédation monopoliste accélérée n’est qu’un futile palliatif, qui mène à la trappe. Le capitalisme se meurt ? Achevons-le en retirant notre consentement
  • 2011 début des changements de régimes programmés au Moyen-Orient sous le vocable des “printemps arabes”, début de la guerre par procuration en Syrie, guerre du gaz larvée, attaque de la Libye et chute de Kadhafi 
  • 2014 coup d’état de l’OTAN et de l’UE en Ukraine (Maïdan), mettant une clique de neo-nazis au pouvoir qui agresse systématiquement les populations russophones de l’Est du pays
  • 2016-2018 invasion par la Turquie, membre de l’OTAN, d’une partie du nord de la Syrie. Les Américains contrôlent et volent le pétrole syrien au nord-est du pays en échange de la protection des Kurdes
  • 2019 début de la fausse pandémie, vraie attaque nano-biotechnologique sur l’humanité du SRAS-CoV-2 / COVID-19 et des injections mortelles pseudo-vaccins à ARNm. Le monde prend conscience du danger clair, présent et imminent de la nanotechnologie. Les injections ARNm à nanoparticules font quelques 20 millions de morts dans le monde à ce jour.
  • 2022 les agressions répétées des neo-nazis ukrainiens, mercenaires de l’empire, contre leurs compatriotes russophones de l’Est amènent les provinces du Donbass à faire sécession et à demander le ralliement à la Russie comme la Crimée et la protection russe. La Russie lance son “Opération Militaire Spéciale” au Donbass contre l’Ukraine aidée et armée par l’OTAN et les Etats-Unis.
  • 2023 Après une opération militaire de la résistance palestinienne unifiée, l’entité sioniste se lance dans une guerre d’extermination du peuple palestinien sur Gaza et la Cisjordanie
  • 2024 après 13 ans de guerre et un statu quo depuis 2017-2018, le régime politique syrien tombe bizarrement en moins de 10 jours aux mains de l’armée mercenaire “djihadiste” de l’OTAN et de l’empire anglo-americano-sioniste. L’entité sioniste envahit une partie du territoire syrien en attendant que la Turquie fasse de même au nord.

Voilà résumé en quelques dates phares le marasme mondial de ces 23 dernières années. Que constate t’on?

Que l’accélération de l’expansionnisme impérialiste ne peut pas, plus compenser l’effondrement interne du système économique dont la phase capitaliste monopoliste finale amène le monde vers la 3ème guerre mondiale ; que l’oligarchie veut éviter qu’elle soit thermonucléaire, car cela va à l’encontre de ses intérêts et de sa dolce vita du privilège ; que le plan B à cette guerre nécessaire de “remise à zéro” des compteurs de la dette, serait une guerre froide 2.0 planifiée entre l’empire et sa contre-partie fabriquée par la même oligarchie financière transnationale : les BRICS, dont les pays sont tous à bord pour un monde du tout numérique, de la nanotechnologie, la 5G, l’IA, les villes goulags “intelligentes” 15min ou autre, les injections ARNm forcées etc, etc.

Pour tous ceux qui ont encore des illusions sur le système et une “réforme” possible : les BRICS sont une création des banquiers, l’association n’est que l’autre face de la même pièce étatico-marchande ne visant qu’à maintenir division et discorde (d’apparence) afin que les mêmes continuent à s’approprier le pouvoir et à se barrer avec la caisse comme à leur habitude. Le slogan en serait : “Tout changer… pour que rien ne change !..”

Tout ceci n’est que leurre et poudre aux yeux pour rouler une fois de plus les peuples et leur conscience politique dans la farine. Alors que faire ?

Déjà comprendre et admettre qu’il n’y a pas et ne saurait y avoir de solution au sein du système… Celui-ci n’est même pas au-delà de toute rédemption possible, dire cela voudrait dire qu’il fut un temps où le système étatico-marchand eut fonctionné pour le bien commun, ce qui n’a JAMAIS été le cas dans l’histoire!

Entendre parler les uns et les autres de “révolution” est toujours douloureux, parce qu’il suffit une fois de plus de regarder où ont mené les soi-disantes “révolutions” de l’histoire comme 1776 en Amérique, 1789, 1830, 1848,1871 et 1968 en France, 1917 en Russie, 1948 en Chine, sans parler des “révolutions colorées” organisées par la CIA dans les années 1990 et suivantes… Mécaniquement dans une “révolution”, on revient toujours au point de départ. Ainsi donc, l’humanité n’a pas besoin d’une énième “révolution” mais d’une (r)évolution. Une révolution sans en avoir l’ »r » en quelque sorte…

Celle de l’individu, car tout part toujours de la personne, qui dit “NON !”, qui refuse de jouer le jeu truqué plus longtemps. Mais il ne suffit pas de le dire, il faut le mettre en pratique dans sa vie de tous les jours pas à pas, et dans le même temps rayonner, prospecter pour trouver ses semblables et s’associer librement. De ces associations, qui doivent se faire partout, sur les lieux de travail, de résidence, de villégiature etc, naissent des groupes volontairement associés, qui se mettent en commun et créent des communautés, diffusant l’idée et échangeant avec d’autres individus et/ou groupes. Ainsi, par extension, bouche à oreille, les associations libres s’étendent et gagnent en momentum. A terme, ces associations de groupes font leur vie en parallèle du système inique, injuste, coercitif et criminel qu’ils ignorent et refusent de suivre, tout en étant prêts à défendre les acquis communautaires gagnés sur le terrain et dans leurs vies. En agissant en rôle modèle d’autonomie, les groupes attirent toujours plus de personnes qui elles-mêmes forment d’autres communautés rayonnant à leur tours sur l’extérieur. C’est de ce principe organique que naît la société des sociétés des associations et communes libres, fonctionnant de manière autonome, inter-reliée, horizontale, sans hiérarchie.

Comme le disait Gustav Landauer, l’État est une relation sociale, il suffit d’en changer, de refuser d’adhérer à la relation sociale étiquetée “état et institutions” et d’adhérer à une nouvelle relation sociale, celle du “contrat social des associations libres” (ou quelque soit le nom qu’on veuille lui donner..). Si en France, 15% de la population adulte adhérait à un tel changement radical (retour à la racine même organique de la société humaine), cela ferait quelques 7 millions de personnes agissant de manière autonome dans des communautés d’association libre inter-reliées… Que ferait le système, il enverrait 4 estafettes de gendarmes pour disperser les incongrus ne répondant plus à l’appel de la domination et de l’oppression oligarchique, chaque jour passant amenant toujours plus de nouveaux membres dans les communautés autonomes, s’associant par delà les frontières fictives ? Sur un tel volume de personnes toujours croissant, rien ne pourrait être fait par le système. Ce serait fin de partie pour l’oligarchie et à terme le triomphe de la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée.

L’humain est fait pour vivre en société de communautés organiques suivant des règles simples de vie et de relations communes pour l’accomplissement du bien commun selon une règle simple de base : à chacun selon ses capacités et à chacun selon ses besoins, en dehors de tout rapport marchand et institutionnel. Pendant des centaines de milliers d’années (cf notre “Manifeste pour la société des sociétés”, 2017), l’humain a vécu dans des sociétés où le pouvoir était maintenu dans le corps social, des sociétés horizontales où les leaders n’avaient aucun pouvoir décisionnaire et encore moins celui de pouvoir de donner des ordres que personne du reste, n’auraient suivi… La coercition crée l’ordre, le commandement, sans elle, ce n’est que vœu ou souhait réalisable par consentement.

 Centre de Résistance Autonome Rebelle Zapatiste

La (r)évolution sociale est de fait un changement de “contrat social” 

Notons au passage que depuis près de 5000 ans et dans l’ère moderne, tous les Rousseau du monde clamant que nous sommes sous un “contrat-social” régissant notre société, se doivent de reconnaître que ni eux, ni vous, ni nous, ni quiconque alentours depuis des générations et des générations, n’a accepté librement ce “contrat social étatique”. Celui-ci nous a été imposé, personne n’a jamais eu son mot à dire et il a été maintenu de la seule manière dont l’État, ce verrou social, sait faire les choses, par la coercition, la tromperie, le mensonge, la violence et la répression systématique. Ainsi donc ce prétendu “contrat social”, que personne n’a volontairement “contracté”, signé, est caduc et non avenu. Il suffit de l’énoncer clairement et de poursuivre notre chemin librement organisés.

Commençons déjà par dire individuellement “NON !” à toute cette vaste fumisterie oligarchique n’ayant que trop duré et redéfinissons ensemble, de manière libre, associative et concertée, la façon dont nous voulons vivre nos vies dans la paix, l’entraide, l’égalité et la fraternité vraies. L’émancipation dont on parle depuis plus d’un siècle dans les milieux “révolutionnaires” n’est qu’un changement de contrat social, dire NON ! Haut et fort à celui qui nous est imposé par la force et la duperie et passer un accord commun d’association libre et volontaire nous permettant de vivre ensemble de manière politiquement consciente. Toute autre “solution” ne saurait en être une et ne peut que mener à toujours plus de la même chose violente et coercitive de cette société pyramidale hiérarchique obsolète et criminelle à tous les étages.

De plus, une fois ce changement opéré et mis en place, nous devrons nous préparer dans les premiers temps du moins, à le défendre ; ce qui met en évidence l’importance de l’auto-défense de l’autonomie par le peuple associé en arme, solidaire et organisé.

Ceci ne saurait être “utopique”, ce fut déjà mené dans un passé où la conjoncture politico-économique n’était pas encore mûre. Elle l’est aujourd’hui. Les échecs de la Commune de Paris de 1871, de la république des conseils de Bavière de 1918, l’expérience des conseils ouvriers italiens de 1920 et hongrois de 1956, la grève sauvage autonome en France de 1967-8, ont mené dans l’esprit, à l’expérience zapatiste autonome du Chiapas toujours en cours depuis 1994, à celle du Rojava et de Confédéralisme Démocratique dans les provinces kurdes du nord de la Syrie depuis 2011, à l’organisation de la société dans le sud du Liban depuis le retrait sioniste de 2000 à l’initiative du Hezbollah, une expérience qui n’est pas autonome, mais qui en est cousine dans le concept du peuple auto-organisé et s’auto-défendant au-delà des institutions étatiques en place.


Personne ne dirige si personne n’obéit

Nous mentionnons ces expériences parce qu’en apparence hétéroclites, elles sont fondées sur un principe organique de la société et il est certain que si ces trois sociétés vivaient plus proches géographiquement l’une de l’autre, elles s’associeraient librement pour renforcer l’esprit d’autonomie des peuples par delà la diversité culturelle et le jeu des frontières fictives que le système étatico-marchand maintient pour garder la division et repousser les alliances organiques d’organisations profondément humaines, servant l’intérêt commun de toutes et tous. Leurs discours les rapprochent ainsi que de tous les mouvements de résistance se développant immanquablement dans le monde.

Aujourd’hui, le dernier empire historiquement en date, anglo-americano-sioniste, pousse à la dernière extrémité afin de conquérir le monde au nom du capitalisme dans sa phase débridée ultra-libérale, qui phagocyte et détruit absolument tout sur son passage et mute en un monstre totalitaire toujours plus froid. La fin de partie est prévue comme l’extermination de 90% de la population mondiale et la mise en esclavage du reste dans des villes-goulags sous contrôle numérique dystopique total. L’objectif final est un Gaza planétaire dans des “villes 15 minutes” où les populations gênantes ne seront plus bombardées mais mourront par activation électromagnétique de pathogènes nano-biotechnologiques préalablement injectés ou ingérés par les détenus, pendant que les “élites” auto-proclamées continuent leurs orgies dans les “zones vertes” réservées et mutées en lieux de jouvence transhumaniste. Ceci n’est en rien de la science-fiction. La pourriture mondialiste en parle, l’écrit et en discute dans ses publications et colloques depuis des décennies. Ceci se produira… Si nous les laissons faire ! Ils ne reculeront pas, ils sont allés bien trop loin dans leur délire criminel. Au bout du compte, ce sera eux ou nous. La 3ème guerre mondiale a commencé depuis belle lurette, elle est la guerre à mort entre la cabale transhumaniste milliardaire et psychopathe du haut de la pyramide coercitive du pseudo-contrat social et nous, les peuples du monde à qui elle a déclaré la guerre. Notre problème actuel est qu’une grande partie de la population mondiale, essentiellement occidentale, distraite par les gadgets futiles mis volontairement à sa disposition et intoxiquée par là même de propagande omniprésente, n’a pas encore compris de quoi il retourne et rêvasse à d’utopiques réformes systémiques.

L’antidote à ce poison virulent est l’union, l’entraide, la coopération, la compassion, pour le dire plus simplement : l’amour de notre semblable et de notre humanité vraie.

Il suffit de dire NON ! Individuellement et collectivement, pour ensuite…

Ensemble, mettre en place le tout nouveau contrat social, qui cette fois-ci, sera activé avec l’accord total des participants en ayant le bien commun pour seul objectif. Ce nouveau contrat social s’établira hors État, hors rapport marchand, hors argent et hors salariat, ces quatre piliers de notre oppression sans relâche aucune dont nous devons nous départir en leur tournant simplement le dos… à tout jamais 1

Pour ce faire, nous devons changer notre attitude du tout au tout quant à la relation sociale et bien comprendre que dans une nouvelle relation les uns avec les autres, nous devrons tous être volontaires dans cette association, en faisant par essence une association de bienfaiteurs, par contraste total avec l’association de malfaiteurs qui nous régit totalitairement depuis bien trop longtemps déjà.

Assez est assez ! ¡Ya Basta!

….

Source : Résistance 71

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2 Commentaires

  1. Merci pour ce texte puissant et empreint de vérité.
    En effet, la situation actuelle, marquée par l’omniprésence des forces étatico-marchandes, semble dépasser toute mesure humaine et éthique. L’agression systématique contre les peuples et la planète en elle-même s’intensifie, et face à cela, il devient essentiel de prendre conscience de notre place dans ce vaste puzzle mondial. La conscience politique, loin de se limiter aux frontières des cultures et des croyances, doit s’étendre à une vision commune de l’humanité, partagée par celles et ceux qui aspirent à un monde plus juste.
    Et tu as raison de souligner l’urgence d’une action directe, car le temps presse. Il ne s’agit pas seulement de protester, mais de créer un véritable mouvement collectif, solidaire et porteur de changements profonds. Nous sommes à un tournant, et notre (sur)vie, au sens le plus large, dépend de notre capacité à nous lever ensemble, sans plus attendre, pour reconstruire un monde fondé sur la dignité, la paix et la justice.
    Que ce message réveille les consciences et pousse à l’action nécessaire. La lumière d’un monde plus juste ne naîtra que de notre volonté commune.

  2. J’apprécie toujours autant résistance 71. Pourtant, je vais peut-être bien faire l’avocat du Diable (et non du Mal). Donc, après ces réitérations d’un NON radical, je prêcherais bien l’acceptation radicale, avec un grand OUI. Pourtant il semblerait bien que ce ne soit vraiment possible qu’au moment où la mort survient… alors, là, oui, on est tout-OUI.
    Bref, j’adhère à la philosophie anarchiste/communautaire ainsi qu’à un système organisationnel différent, comme l’anthropologue Pierre Clastres l’a si bien observé, ou Valerie Bugault, qui, ell, ne rejette pas la fonction de l’Etat.
    Je voudrais « juste » évoquer René Girard et son livre très profond: « choses cachées depuis la fondation du monde ». Je le recommande même s’il demande un certain effort et souplesse intellectuelle.
    Il fait l’une démonstration brillante sur le rôle central du bouc émissaire/lynchage collectif/sacrifice dans le processus d’hominisation. Ce qui nous fait intrinsèquement humain, qu’on le veuille ou non. Transference d’une violence/désir possessif mimétique conflictuel, refoulée, sur une victime choisie . Les « animaux malades de la peste » illustre très simplement le procédé.
    Pas la peine que je brode la dessus, mieux vaut se plonger dans le bouquin.
    Oui, c’est bien d’Evolution qu’il s’agit, sans en avoir l’ « r ».
    Je voudrais revenir sur « l’acceptation radicale » et son absolu dans la mort.
    Je crois que l’on peut s’affairer, se con-sacrer, à une acceptation aussi profondément radicale que possible, sachant qu’en absolu, elle n’a pas de fond. Alors que nous, oui, nous avons et devons avoir, nos limites.
    Donc, plonger dans les profondeurs de la nature/culture humaine, intérieurement et extérieurement, se défaisant tant bien que mal, de nos œillères et schémas de penser qui nous mènent à répéter le même blâme pour assurer une paix autant intellectuelle que societale.
    Oui, on peut toujours rêver. Agir bien sûr aussi.
    A la bonne vôtre.
    Amicalement.

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