GAZA : L’attelage Israël-Trump lance la solution finale

Source PARDEM (Parti de la Démondialisation)

Par Joël Perichaud, secrétaire national du Pardem aux relations internationales

Faisant écho à la « solution finale », terme nazi désignant le génocide des Juifs d’Europe, Nétanyahou a déclaré : « Il est temps de lancer les dernières étapes »,  laissant Bezalel Smotrich (ministre des Finances ) préciser : « D’ici un an, […] Gaza sera entièrement détruite, les civils seront envoyés […] au sud dans une zone humanitaire […] et de là, ils commenceront à partir en grand nombre vers des pays tiers ».

En février 2025, le président américain Donald Trump déclarait  : « les États-Unis prendront le contrôle de la bande de Gaza, nivelleront les bâtiments restants et transféreront la population palestinienne vers d’autres pays. ».  Les médias américains et internationaux mainstream qualifiaient alors le plan de Trump de projet « farfelu » voire « irréaliste ».
Le gouvernement israélien, lui, ne s’y est pas trompé. Le Premier ministre Benjamin Nétanyahou faisait l’éloge de la « vision audacieuse » de Trump pour une bande de Gaza ethniquement épurée.

Début mai 2025, le gouvernement Nétanyahou a annoncé le début de la dernière étape du nettoyage ethnique à Gaza : occupation militaire totale de toute la bande de Gaza et internement de la population dans des « camps de concentration » sous garde armée en prélude à des marches forcées dans le désert ou à une expulsion par voie maritime.
Le personnel de ces « camps de concentration » sera composé d’agents de sécurité privés américains, les forces de défense israéliennes supervisant la distribution de rations alimentaires volontairement insuffisantes.

Selon un reportage publié la semaine dernière par Reuters, les États-Unis et Israël discutent activement de la formation d’un « gouvernement de transition » dirigé par un fonctionnaire américain pour administrer Gaza.

Faisant écho à la « solution finale », terme nazi désignant le génocide des Juifs d’Europe, Nétanyahou a déclaré : « Il est temps de lancer les dernières étapes. » laissant Bezalel Smotrich (ministre des Finances ) préciser : « D’ici un an, […] Gaza sera entièrement détruite, les civils seront envoyés […] au sud dans une zone humanitaire […] et de là, ils commenceront à partir en grand nombre vers des pays tiers.»

Comme l’a clairement indiqué Itamar Ben-Gvir (ministre de la Sécurité nationale), le déplacement forcé du peuple palestinien se fera par la famine : « aucune électricité ni aucune autre aide ne doit être autorisée, ni par l’armée israélienne, ni par la société civile ». Depuis le 2 mars, en effet, Israël a imposé un blocus total sur la nourriture, l’eau et l’électricité à la bande de Gaza. Depuis, la grande majorité des cuisines communautaires de Gaza a été obligée de fermer faute d’approvisionnement. Conséquence :  les cas de malnutrition aiguë ont augmenté de plus de 80%. 

En témoigne Lama Bastami, directeur du département juridique de l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme : « Le crime de famine à Gaza est soigneusement élaboré et commis aux yeux de tous ; il n’a besoin ni de commissions d’enquête ni de décisions judiciaires pour être prouvé. Il suffit de noter qu’Israël a fermé tous les points de passage vers la bande dévastée depuis plus de deux mois, interdisant totalement l’entrée de nourriture, de médicaments et de marchandises : une réalité bien établie et ouvertement reconnue par les responsables israéliens sans crainte de devoir rendre des comptes. Gaza regorge de preuves irréfutables de l’horreur de ce crime : les corps décharnés de personnes et d’enfants, les dizaines de milliers de personnes qui font la queue chaque jour devant les cuisines de charité et le nombre grandissant de morts dues à la faim, à la malnutrition et aux maladies associées.».

Ce meurtre de masse, délibérément perpétré par la famine, d’une population de deux millions de personnes est mené par l’administration Trump avec la complicité du Parti démocrate américain. Bernie Sanders, chouchou de la gauche française, a nié qu’un génocide soit en cours à Gaza, répondant avec dédain : « Quel génocide ? Il faut être prudent avec ce mot ».

En cette période de commémoration du 80e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, rappelons-nous les mots d’ouverture du procès des dirigeants nazis au tribunal de Nuremberg, prononcés par le juge Robert Jackson qui déclarait que les crimes du Troisième Reich étaient « si calculés, si malveillants et si dévastateurs que la civilisation ne peut tolérer qu’ils soient ignorés, parce qu’elle ne survivra pas s’ils sont commis à nouveau ».
La réalité, indéniable, est que des crimes similaires sont à nouveau commis au vu et au su du monde entier, par le gouvernement israélien. Et le génocide de Gaza dure depuis un an et demi…

Complicité de l’Union européenne et de l’occident global

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RASSEMBLEMENT POPULAIRE
Le 31 mai 2025, l’équipe Référendum 2025 sur l’appartenance de la France au système de l’Union européenne vous invite à participer à un rassemblement Place Saint-Sulpice Paris 6e, à 14h30 puis à partir en cortège jusqu’au 48, rue du Four, là où s’est réuni le Conseil National de la Résistance (CNR)

La victoire du NON au TCE en 2005 fut sans appel. Pourtant, en 2008, le gouvernement et les parlementaires ont trahi le vote des Français en adoptant le traité de Lisbonne et en l’intégrant dans la Constitution française. Les dégâts de cette mise sous tutelle nous les subissons chaque jour.

Privés de souveraineté nationale et populaire, les citoyens ont été remis dans les mains de l’Union européenne et de ses politiques supranationales. Les parlementaires français eux se sont auto amputés de leurs prérogatives législatives : ils ne peuvent ni présenter ni voter une loi qui conviendrait au Traité de Lisbonne.

Ils sont soumis aux traités de libre-échange, par des directives et des normes, adoptés par l’UE qui s’imposent sans débat.

Ouvrons les yeux et reprenons la dynamique de la bataille du NON au TCE, celle qui a démontré que le peuple français peut faire trembler l’oligarchie et le système néolibéral dont l’UE est un pilier majeur. Et c’est aujourd’hui vital.

RENDEZ-VOUS LE 31 MAI A 14H30 PLACE SULPICE PUIS NOUS IRONS EN CORTÈGE JUSQU’AU LIEU DE RENCONTRES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE DONT LE PROGRAMME A NOTAMMENT PERMIS LA CRÉATION DE LA SÉCURITÉ SOCIALE.

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2 Commentaires

  1. Bien sûr, je ne jure de rien, mais je me refuse à l’idée de penser Trump comme complice de ce génocide. Je pense que les sionistes ont tout gangrené depuis des siècles, tous les pays, dont les USA. Trump ne peut pas s’en débarrasser comme cela. Il envisage, en paraissant ami-ami avec le génocidaire, de prendre le contrôle de Gaza et d’installer ailleurs les Palestiniens … provisoirement.
    Car ils n’ont plus rien ! Comment les faire revenir dans des ruines ? Sans eau, sans électricité … Il faut tout reconstruire.
    Alors oui, il a certainement son intérêt dans l’histoire. Mais …
    L’histoire dira si je me trompe ou non, en espérant que non, et en espérant aussi qu’il n’y ait pas plus de morts. Car ce qui arrive est horrible et scandaleux. Quel que soit le pays qui souffre, c’est horrible !

  2. La communauté internationale est quasiment silencieuse, la clef de la bibliothèque des dröats de l’homme est égarée, silence, on assassine !

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