Éduquer les porcs mène à la tyrannie | Par Phil Broq

Par Phil BROQ pour Le Blog de l’Éveillé

De nos jours la vérité est distillée à doses si infimes et manipulée avec une telle habileté machiavélique, que la réalité devient un artefact, façonné par ceux qui tiennent les ficelles du pouvoir. C’est à dire une élite financière, corrompue et déconnectée, qui gouverne à travers les mensonges, les médias, la violence et l’ignorance collective. Tandis que la majorité se vautre dans un confort d’illusion et de déni, incapables ou indifférents à la vérité qui les libérerait, je me suis résolu à ne plus gaspiller mon énergie. Puisque finalement l’éveil est une quête personnelle. Et ceux qui le recherchent, ceux qui osent sortir de cette fange de conformisme, ceux qui auront fait l’effort de se libérer mériteront mon attention. Les autres, qu’ils persistent donc à se vautrer dans leur propre hypocrisie et leur servitude volontaire jusqu’à ce que mort s’en suive.

Dans le grand théâtre du monde moderne, où chacun semble jouer son rôle avec une conviction de plus en plus artificielle, la réalité des choses semble devenue un produit de plus, un jouet dans les mains de ceux qui tiennent vraiment  les ficelles des banques et des médias. Ce ne sont pas ceux que l’on nous montre comme étant les acteurs principaux qui dirigent ce spectacle, mais une poignée d’individus, une caste de malfaiteurs spécialisés dans les manipulations organisées, habiles à masquer leur soif insatiable de pouvoir et de profit derrière des discours philanthropiques et des sourires de façade. Ils s’auto proclament l’élite, non par mérite, mais par un héritage de sang et d’argent, fruit d’une alchimie infernale de chantage, de corruption et d’abus durant depuis des siècles, appuyé par l’incapacité des opposants à leur tenir tête.

L’héritage de ces pseudos « élites » n’est rien de plus que la transmission d’un pouvoir infernal et mal acquis, consolidé dans l’ombre par des mécanismes invisibles de corruption et de chantage, mais parfaitement maîtrisés. Ils ne bâtissent pas des empires à force de talent, mais à coups de mensonges, de manipulations médiatiques, de violence armée et d’embrigadement mental. Or, leur pouvoir ne tient qu’à une seule chose : l’ignorance collective.

Et c’est là, dans ce vaste champ de ruines qu’est devenue la pensée critique, que réside le véritable poison du déni total des peuples. Non seulement ignorants, mais surtout heureux de l’être, ils se vautrent dans un confort de bêtise volontairement entretenu, refoulant la vérité comme un danger dont l’odeur nauséabonde finit par se dissiper au bout d’une génération à peine.

Ce que l’on appelle le peuple, la masse, la populace, n’est plus qu’un troupeau docile et abruti, prêt à se laisser guider par ceux qui savent comment, qui comprennent et manipulent les fils invisibles de la société, pour leur seul profit. Peu importe les évidences, peu importe les faits, peu importe les alertes que l’on leur envoie, ils préfèrent retourner sans cesse se vautrer dans l’illusion de leur existence rassurante, sous prétexte de facilité et de sécurité. Ils mangent avec avidité les mensonges qu’on leur sert, les avalent goulûment, tout en affirmant qu’ils sont libres de penser et d’agir, qu’ils sont des individus, des citoyens responsables, sans avoir la moindre idée de la définition exacte des mots qu’ils utilisent.

C’est une mascarade grotesque qui m’est devenue insupportable à observer. Leurs yeux, aveuglés par la consommation et l’égoïsme, ne veulent plus voir les chaînes, ni les barbelés qui délimitent leur liberté illusoire fondée sur leur pouvoir d’achat et leur capacité d’acquisition d’objets inutiles. La lumière de la vérité, pourtant si simple à percevoir pour ceux qui daignent lever les yeux, est réduite au silence par un système qui transforme chaque question en hérésie, chaque réponse en violence. Et dans cette foule de têtes baissées, de cœurs anesthésiés, de cerveaux hypnotisés, la vérité devient une voix perdue dans le vent. Quiconque ose en parler, quiconque tente de réveiller ces consciences noyées dans la brume, se heurte à un mur de mépris et de haine. A cette masse d’êtres abrutis par leur propre déni crasseux.

À ceux qui pensent encore que l’on peut « éveiller » ces masses, à ceux qui imaginent qu’une prise de conscience collective est encore possible, je demande pourquoi continuer à perdre son temps ? Pourquoi perdre son énergie à essayer de sauver ceux qui ne veulent pas sortir du piège ? Pourquoi tendre la main à des créatures qui se complaisent dans leur bêtise, qui s’y vautrent avec délectation, qui s’y roulent comme des porcs dans leur merde, s’imaginant que cela fait partie de leur nature ? Seul le cochon domestique fait cela, car jamais un sanglier sauvage ne se roulerait dans ses propres excréments.

C’est exactement ce que je veux éviter pour mes années à venir. Je ne veux pas que l’on crée, par l’erreur d’avoir éduqué des porcs satisfaits, un nouveau système d’oppression sous prétexte d’un changement nécessaire, en offrant la couronne à des êtres qui, faute de culture, de conscience ou de véritable empathie, n’ont d’autres ambitions que de reproduire la même fausse liberté, mais sous des formes encore plus insidieuses. La vérité, c’est qu’éduquer ces porcs ne mène qu’à la perpétuation du cycle infernal, et je refuse donc d’être celui qui contribue à leur mise en place.

Face à ce constat d’échec massif, dorénavant, je ne serai donc plus celui qui lance des perles à ces pourceaux, comme je l’ai fait durant ces 5 dernières années. Je ne gaspillerai plus mes idées, mon énergie, mes écrits pour ceux qui préfèrent rester dans leur petite basse-cour, englués dans leurs croyances toxiques et leur autosatisfaction crasseuse. Non. Je ne m’adresserai désormais uniquement qu’à ceux qui ont encore un esprit, un cerveau et une volonté de s’en sortir. À ceux qui, par un acte d’intelligence et de lucidité, ont fait le choix de ne plus être dupes. À ceux qui par exemple, en achetant un de mes livres pour me soutenir dans mon action quotidienne, reconnaissent aussi leur place dans ce monde et la nécessité de valoriser le travail et l’entraide.  Celle des chercheurs, des penseurs, des éveillés, des Hommes libres et assumant leur vie. Ils sont rares, mais ils existent, et c’est à eux que je m’adresserai dorénavant.

Les autres, qu’ils aillent tous se vautrer dans cette fange, qu’ils s’entre-dévorent et s’étouffent dans leur propre hypocrisie. Qu’ils finissent vidés dans les abattoirs de leur destiné, qu’ils disparaissent à jamais en espérant qu’ils n’aient juste pas eue l’idée d’avoir procréer avant. Leurs vies, leurs souffrances et leurs morts ne m’intéressent plus. Car la vérité, en fin de compte, appartient à ceux qui sont prêts à la recevoir. Ceux qui ont su voir au-delà du miroir déformant que leur société leur tend. Ceux qui savent que tout ce qu’ils croient être est en réalité une illusion soigneusement tissée par ceux qui les gouvernent, pour mieux les dominer.

Les ignares, les conformistes, les consommateurs, je les laisse à leurs chimères. L’heure de la rébellion a sonné, mais elle ne se fera pas dans les rues bondées, dans la fureur des foules. Elle se fera dans les esprits, dans la lecture, dans la réflexion, dans l’éducation personnelle et la volonté d’être un humain digne et responsable de ces actes. Et ceux qui n’ont pas encore compris cela, qui préfèrent encore se bercer d’illusions et de conforts factices, peuvent se contenter de leur existence de zombies, prêts à consommer et à mourir dans l’oubli. Je n’en ai cure dorénavant, mieux, je les encourages à continuer jusqu’à ce qu’ils s’étouffent d’avoir trop mangé leurs propres progénitures dans leur égoïsme et leur déni.

Je refuse de perdre plus mon temps à discuter avec des créatures qui n’ont ni l’envie, ni la capacité de comprendre. Ceux qui veulent connaître, ceux qui veulent comprendre, ceux qui cherchent la vérité et l’authenticité, ceux-là seuls méritent d’être éclairés et ils ont mes livres pour commencer à s’éduquer. Aux autres, qu’ils aillent vraiment se vautrer dans leur fange et surtout y mourir vite, parce que la vérité ne peut pas être donnée à ceux qui ne veulent même pas la voir.

Ainsi, il est temps de poser un dernier constat froid, amer et sans appel car nous vivons dans un monde où la vérité s’étouffe sous des couches épaisses de mensonges et de distractions, où les manipulateurs en place tissent leurs fils invisibles en toute impunité, contrôlant chaque aspect de notre existence avec une aisance inouïe. Ce peuple, autrefois porteur de l’espoir d’une révolution éclairée, n’est désormais qu’une masse de consommateurs anesthésiés, heureux dans leur servitude et trop bêtes pour voir les chaînes qui les entravent. Face à cette dévastation mentale, je me suis résolu à ne plus tendre la main aux aveugles volontaires, à ceux qui préfèrent se vautrer dans leur confort, plutôt que de se relever, de se regarder en face et de comprendre.

La vérité, celle qui ne craint pas les faux-semblants ni les illusions, appartient à ceux qui sont prêts à l’entendre, à ceux qui choisissent délibérément de sortir du marasme de l’ignorance. 

La rébellion véritable, la seule qui vaille, ne se fera pas sur les pavés des rues, mais dans les esprits, dans les cœurs, dans l’âme même de ceux qui refusent de céder à l’abrutissement collectif. Ceux qui ont encore la capacité de réfléchir, de comprendre, d’aimer la vérité, d’agir avec discernement et intégrité, ceux-là sont les véritables héritiers de ce monde. 

Ils sont peu nombreux, mais leur lumière, dans son éclat pur et intouchable, est tout ce qui compte. Pour eux, pour nous, il est encore possible de redéfinir ce que signifie être humain, d’aller au-delà des illusions et de briser les chaînes invisibles de l’oppression. Quant aux autres, que leur monde fictif continue à s’effondrer sur eux-mêmes… Et vite ! 

Phil BROQ.

Le Blog de l’Éveillé

Lire aussi : ANATOMIE D’UN GÉNOCIDE

Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.

Note: Avec les ouvrages de Phil Broq, difficile de choisir le thème, qu’il s’agisse du décryptage de la société, de faits historiques, d’essais philosophiques ou de religion et spiritualité et même d’ésotérisme. C’est un voyage que chacun peut entreprendre a travers la vision sans concession, d’un écrivain contemporain infatigable, qui ne mâche pas ses mots. Si vous avez un cadeau à faire, faites votre choix ICI

Les livres sont : la mémoire, les témoignages, l’évolution de nos sociétés, notre histoire passée et présente. Avec la dégradation de l’éducation, la falsification de l’histoire, les livres resteront des témoins pour les générations futures..

21 Commentaires

  1. De nos jours la vérité est distillée à doses si infimes et manipulée avec une telle habileté machiavélique, que la réalité devient un artefact, façonné par ceux qui tiennent les ficelles du pouvoir. C’est à dire une élite financière, corrompue et déconnectée, qui gouverne à travers les mensonges, les médias, la violence et l’ignorance collective. j’ai revu , ce film , un commentateur incluent la préparation et la présentation de commentaires en direct, l’analyse des performances des participants, ainsi que la recherche d’informations pertinentes pour enrichir ses interventions, « j ai pas pensé tout de suite » – mais a la longue ,Comment savoir si on se fait manipuler ?sur les commentaires des Sachants , sur les moutons ,Une discrimination souvent inconsciente, profondément ancrée et qui va au-delà des insultes des racistes , oui a la vu de ce film , Lorsque vous n’arrêtez pas de vous remettre en question lorsque vous êtes autour d’eux, vous êtes peut-être devant une personne manipulatrice. Le doute est l’une des meilleures armes pour affecter la confiance d’un individu en lui-même. Avoir moins de confiance en soi rend quiconque plus sensible aux tactiques de manipulation. De cette manière, les personnes contrôlantes et manipulatrices parviennent à maintenir le pouvoir sur les autres.
    https://www.youtube.com/watch?v=ncMO-tn730I
    je pense a certaine personnes , sur les moutons, quand j’ai regarder se film

    • Merci carl 54 pour ce commentaire d’une grande pertinence. Vous soulevez des points essentiels, notamment sur la manipulation des masses et la manière dont la vérité est déformée pour servir des intérêts particuliers. Cela fait plus de sept ans que je suis sur le front, à écrire, à alerter, à tenter d’ouvrir les yeux des Français, malgré tous les obstacles. Mes blogs supprimés, mes billets censurés, mes comptes Facebook et YouTube interdits… ces attaques font partie du quotidien de ceux qui osent déranger l’ordre établi. Mais rassurez-vous, mon engagement chrétien et mon sens du devoir m’empêchent de baisser les bras pour autant, seulement je me rends compte que d’offrir sans cesse des alertes ou avertissements a des porcs ne sert à rien!
      Je continuerai à faire entendre ma voix, à travers des livres et des publications, pour combattre cette manipulation systématique qui nous enferme dans des récits falsifiés. Mais surement avec moins d’implication et de récurrence. Et si aujourd’hui je vois certains commentaires où l’on questionne non plus le système, mais ceux qui le dirigent, cela me donne de l’espoir. Mais en même temps, je ne peux m’empêcher de penser qu’il faudra une véritable « purge » tant au niveau des politiques que du peuple, pour qu’enfin les individus reprennent leur liberté de pensée, loin des chaînes de l’élite corrompue qui gouverne dans l’ombre.
      Votre réflexion sur la manipulation et la manière dont elle s’immisce dans notre quotidien est très juste. Le doute instillé par ces forces invisibles est une arme redoutable pour diviser et contrôler. Nous en avons la preuve au quotidien. Mais tant que nous restons lucides et déterminés, il y a encore une chance de renverser cette dynamique. Restons vigilants et n’ayons pas peur de continuer à questionner ce qui nous est présenté comme vérité. Bien à vous !

    • Oui et l’absence de doute est une des meilleurs définition du con. Qui par sa trop grande confiance en ses jugements, en devient incapable de se remettre en cause et d’évoluer.

      – Le juste milieu c’est bien aussi.

  2. Bonjour Monsieur Phil Broq,

    J’ai lu vôtre article et je vois que vous réalisez qu’il ne sert à rien de vouloir changer les choses extérieures, de ce fait vous pouvez entrer dans la connaissance intérieure qui Elle seule vous conduit au véritable éveil, à la véritable Vérité qui est UNE.
    Voici pour vous un petit extrait du livre de Vimala Thakar : Les secrets de la Bhagavad Gita
    C’est la compréhension du connu qui révèle la nature de l’inconnu. C’est la compréhension du connaissable qui vous dévoile le secret de l’Inconnaissable.
    Les Védas, les Upanishads et la Gita affirment que la non-dualité (advaïta) est l’Essence de la Vie.
    La lumière de la compréhension jaillit parce que vous avez pris la peine de dissiper l’ignorance. C’est une démarche négative.

    Pratiquement tous les humains vivent dans l’obscurité, c’est-à-dire qu’ils ne connaissent pas la nature du moi, de l’ego, du mécanisme de leur mental. Voir les livres de Jiddu Krishnamurti qui a exploré tous les mécanismes du mental humain.
    Mais je vous prévient qu’il faut un énorme courage ou une profonde curiosité car il s’agit là de remettre tous vos certitudes en questionnement.
    Je vous souhaite une belle fin de journée,
    Aruna

    • Bonjour Aruna. Merci pour ce commentaire profond et inspirant. Vous avez raison de souligner que le changement extérieur ne viendra pas sans un changement intérieur. En effet, tout commence par une prise de conscience de soi-même, et il est essentiel de plonger dans cette quête intérieure pour atteindre un éveil authentique. Ce que vous partagez de Vimala Thakar, sur la compréhension du connu pour accéder à l’inconnu, résonne profondément avec ma propre réflexion. La non-dualité, l’idée que tout est UNE, est un chemin qui éclaire les obscurités de notre existence et nous rapproche de la Vérité universelle. Et je suis entièrement d’accord avec vous sur l’importance d’une remise en question radicale de nos propres certitudes. Cela demande une audace et une curiosité sans fin, car ce voyage intérieur n’est pas sans défis. Et je le fais au quotidien aussi J’ai moi-même, au fil des années, dû confronter mes croyances et mes perceptions, en particulier dans ce monde où la manipulation est omniprésente. Si l’on veut réellement comprendre le monde, il faut d’abord comprendre ce qui se cache dans les recoins les plus profonds de notre être. Merci également pour la mention très juste de Jiddu Krishnamurti, un penseur remarquable qui a su explorer le mental humain avec une acuité rare. Ses enseignements, ainsi que ceux des Védas, des Upanishads et de la Bhagavad Gita, sont d’une grande richesse pour ceux qui osent remettre en question leurs convictions. J’ai abordé ces thèmes dans mes 2 livres sur la tradition ésotérique primordiale- collection Oudjat-Je vous souhaite également une belle fin de journée et vous remercie encore pour ces sages réflexions. Bien à vous !

  3. J’adore ce texte ! D’ailleurs, j’ai bien failli m’étouffer en lisant quelques passages (je mangeais en même temps… erreur ! )
    Et c’est un vrai cri du coeur que l’auteur nous livre ici… Au moins, le message est clair, et pour les grincheux, le mieux c’est de le relire encore et encore, jusqu’à ce que ça passe https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif
    J’espère que Phil Broq continuera à écrire tout de même https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
    L’article en lien à la fin du texte est aussi très clair !!! Avec « Anatomie d’un génocide », personne ne peut dire qu’il ne savait pas !
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

    • Merci infiniment pour ce retour chaleureux et pour votre fidélité, cela me touche vraiment ! Je suis ravi que le texte ait trouvé écho en vous, même si, effectivement, certains passages peuvent être… un peu « surprenants » quand on mange en même temps ! (Je compatis !) Quant à mes humeurs, vous avez bien raison de le souligner. Parfois, mes écrits prennent la forme de cris du cœur, un moyen pour moi de libérer une colère ou un désarroi qui s’accumulent face à la situation actuelle. Il y a quelque chose de cathartique dans le fait d’écrire, une sorte de purgation salvatrice. Mais rassurez-vous, malgré tout, je continuerai à écrire, à interroger, à bousculer, tant que cela pourra ouvrir des yeux et faire réagir. Je suis également heureux que vous ayez trouvé « Anatomie d’un génocide » aussi clair et percutant. C’est l’un de mes objectifs : ne laisser aucune ambiguïté, surtout quand il s’agit de comprendre des sujets aussi importants. Si, après lecture, quelqu’un peut encore prétendre ne pas savoir, alors il faut peut-être qu’il relise encore… et encore ! Merci encore pour votre soutien et vos encouragements, et à très bientôt pour de nouveaux textes ! Bien à vous !

  4. Je tiens à vous remercier chaleureusement Volti pour cette belle promotion de mon travail. Vos mots me touchent profondément et j’apprécie énormément votre vision des thèmes que j’aborde dans mes ouvrages. C’est un véritable honneur de voir mes écrits présentés de cette manière, et je suis ravi que vous ayez perçu l’essence de mon travail avec autant de justesse. Merci encore pour votre soutien et pour cette belle mise en lumière de mes livres !

    • Bonsoir Philippe et merci, (on se tutoie si tu acceptes). je suis une curieuse insatiable, je m’intéresse à tout et je retrouve chez toi, cette même soif de savoir pour comprendre, d’explorer les tréfonds de divers sujets et cultures, pour en faire une analyse qui rejoint mes pensées. Je ne suis pas très démonstrative mais, je sais reconnaître un bel esprit, doublé d’une belle âme. C’est rare mais ça existe la preuve 😉 Continue de nous enrichir avec tes écrits, qui sont une mine d’or pour tous ceux qui veulent comprendre cette société en perdition, en analysant les causes, avant d’en maudire les conséquences. Nous n’en serions pas là, si les consciences s’étaient éveillées avant d’assister au désastre en cours, tout était prévisible pour qui a pris la peine d’assembler les pièces de ce puzzle infernal.

      • Bonsoir Volti, et merci pour tes mots qui me touchent profondément. Bien sûr, on se tutoie avec plaisir ! Je suis vraiment heureux de savoir que mes écrits résonnent avec ta propre soif de comprendre et d’explorer les sujets en profondeur. Et très honoré d’être diffusé sur le site des Moutons enragés. C’est tellement motivant de voir que, malgré tout, il y a des personnes comme toi qui partagent cette même quête de sens, même dans les moments « raides » de l’existence. C’est dans ces périodes difficiles qu’un petit mot d’encouragement, comme le tien, fait toute la différence et nous donne la force de continuer à chercher, à questionner, à analyser. Je partage aussi totalement ton point de vue. oui, tout était en effet prévisible, et il est parfois frustrant de voir que tant de consciences n’ont pas su se réveiller à temps ou pire, non pas voulu. Mais comme tu dis si bien, la compréhension des causes nous aide à mieux naviguer à travers les conséquences. Et c’est un privilège de pouvoir échanger avec des gens comme toi et tes abonnés, qui, malgré la distance, font naître un vrai échange de pensées enrichissant. Merci encore pour ton soutien et tes encouragements ! Ça me pousse à aller encore plus loin dans ce chemin. À très bientôt, et encore merci pour ton message bienveillant.

  5. -Bonjour Mr Phil Broq,

    Pourquoi s’en prendre ainsi à la plèbe, le peuple ne vous a pas trahi.
    C’est vous qui avez mis un espoir déraisonné en lui.

    Le peuple, cette communauté d’hommes aux aspirations si différentes, ne cherche collectivement qu’à assouvir ses besoins primaires, ainsi qu’à jouir de plaisirs et autres distractions.
    Rien n’a changé depuis la Grèce antique.

    – Le peuple ne fait jamais l’histoire, il l’a subit. Par la force où la fourberie, ce sont ceux qui prennent les rênes du peuple qui font et défont notre destin.
    Une révolution n’est jamais « éclairée » et les quelques vraies exemptions finissent mal, Spartacus, la Commune…
    Toute révolution réussie n’est que le fruit d’une action exogène plus ou moins invisible, sans soutien puissant point de réussite.
    Tout comme ce fut les mercenaires suisses et italiens qui furent à l’œuvre le 14 juillet 1789. Et surement pas le peuple affamée qui ne fit que suivre. Et quand un peu plus tard il ne suivit plus, il fut massacré.

    Il est vrai que tout ceci est bien désolant. Mais bon, agissons plus par besoin moral que par conviction en un résultat.
    Ceci dit, « un n’empêche par l’autre. »…Et cette éventualité ce nomme l’espoir.
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • Je comprends ce que vous dites Engel, mais il me semble que vous simplifiez un peu trop la question. Certes, l’histoire est souvent façonnée par des forces extérieures, des dirigeants ou des élites qui utilisent la manipulation ou la force pour diriger le peuple. Mais il est aussi essentiel de prendre en compte que c’est justement cette même passivité, cette acceptation aveugle par une grande partie du peuple de leur situation, qui a permis à ces forces de s’imposer au fil du temps. En blâmant seulement ceux qui prennent les rênes, vous oubliez l’aspect crucial de la responsabilité de ceux qui n’ont pas su se lever, qui n’ont pas cherché à comprendre ou à contester cette réalité. Pire de ceux qui pardonnent sans cesse leur bourreaux. Alors effectivement, le peuple ne fait pas toujours l’histoire, mais il la subit parce qu’il n’assume pas toujours son rôle d’acteur. C’est là toute la différence. Il est facile de se réfugier derrière cette idée de « soumission à l’histoire » pour justifier l’inaction. Comme le pacifisme face à l’injustice criante reste, de mon point de vue une justification à la lâcheté. Mais quand un peuple refuse de grandir, de s’assumer et de prendre sa part de responsabilité, il devient, volontairement ou non, le complice de cette dégradation. Et dans le cas particulier des policiers, des « gens d’armes » ou des magistrats, des traitres de la pire espèces qui viennent justement de ce « peuple », de ces petites mains ( souvent sales mais réfugiées derrière des ordres), que vous dédouanez un peu trop rapidement. Tous ces gens viennent du peuple et pas d’ailleurs. Cela dit, il est vrai que la révolution, dans ses moments historiques, est souvent un processus complexe, parfois inexpliqué et souvent manipulé par des forces extérieures. Mais elle ne pourrait jamais prendre forme sans cette base de mécontentement et une volonté de changement dans la société, qui se fonde sur l’espoir comme vous dites. C’est ce que l’on a vu avec la Révolution française, par exemple. Si le peuple avait simplement accepté sa condition, rien n’aurait changé. Ce n’est pas uniquement l’action des mercenaires ou des élites qui a fait la Révolution, mais aussi la révolte du peuple  » éduqué », même si nombreux ne faisaient que suivre la masse, qui, malgré ses divisions, a fini par se mobiliser. Le problème aujourd’hui, c’est cette résignation qui persiste et ces sempiternelles accusations contre les méchantes élites sans jamais regarder qui exécute cette folie ! Ces fameux porcs qui se roulent dans les excuses. Le « peuple » n’agit pas car il est pris dans une spirale de soumission et de distractions qu’il a volontairement choisi, et trop souvent indifférent ou apeuré par les conséquences d’une action collective. C’est cela qui a permis à des élites corrompues de prospérer. Si l’on continue à excuser cette passivité sous prétexte que le peuple « n’a pas d’aspirations collectives », on ne fera que renforcer ce système et maintenir la soumission. C’est là que se situe le véritable piège que je tente de mettre en lumière dans ce texte. Alors, l’espoir, oui. Mais l’espoir doit être nourri d’une véritable prise de conscience, d’un réveil,, de courage et d’un peu de panache aussi. Car il ne suffit pas d’attendre un changement exogène. L’action doit venir de ceux qui sont encore capables de comprendre, de s’organiser et de refuser ce statut de « plèbe » passive. Si nous continuons à croire que c’est au seul chef ou à l’élite de porter le fardeau, alors, c’est certain rien ne changera…

      • Vous m’avez mal compris.
        Je fais le même constat que vous, mais rien ne sert de maudire la chose.
        Le peuple est fait de glaise et non d’airain et aucune alchimie ne saurait le changer.
        C’est au sculpteur de s’adapter au manque de noblesse de cette matière première et non l’inverse.

  6. Voilà une bien méchante humeur … Je crois que tous les lanceurs d’alerte connaissent ces périodes de découragement. Toutefois, ne pensez-vous pas que les « porcs » que vous mentionnez ne vous lisent pas ?
    Certes, il y a toujours des détracteurs qui se délectent de vos écrits pour mieux les/vous détruire. C’est bon signe, cela veut dire que vous les dérangez https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif.

    Je vois une révolution énergétique. Par l’énergie, on peut faire bouger les choses, les lignes, et construire le monde que nous voulons vraiment. Cela rejoint ce que vous dites sur la transformation intérieure. En changeant notre vibration, en la maintenant aussi haute que possible, nous passons au-dessus des vibrations basses de l’état profond, de tous ces individus qui jouent avec la magie noire. Ainsi l’ombre est appelée à disparaître. Faisons donc la lumière en nous et par conséquence, l’ombre n’a plus lieu d’être et va peu à peu disparaître.

    • Oui Biquette, je suis trop souvent « frustré » par l’attitude de mes contemporains depuis bien des années… Si seulement tout le monde pouvait au moins essayer de se réveiller, mais bon, il semble que c’est toujours un trop long chemin semé de trop d’embûches, que de vivre. Je ne pense pas que ces « porcs » me lisent, effectivement… trop épuisant pour eux, ils sont plus intéressés par leur confort et leurs petites distractions. Mais grâce aux « moutons enragés », j’ai encore de l’espoir ! Après tout, ce sont ces âmes un peu plus éveillées, celles qui cherchent à comprendre et à agir, qui peuvent vraiment faire bouger les choses. Alors, je continue à espérer que, de temps en temps, un « porc » égaré passe par là et se prend une bonne claque de réalité (même si je ne crois pas qu’il s’y attarde longtemps, trop inconfortable). Et oui, parfois un bon coup de gueule, ça aide à « vider son sac » et repartir avec un cœur tout neuf, prêt à repartir dans la bataille. C’est comme un nettoyage à sec, un petit exutoire bien nécessaire pour ne pas finir étouffé par toute cette frustration. Mais bon, si je peux un peu secouer la cage, ça vaut bien quelques éclats, non ? En tout cas , telle est mon intention ! bien à vous..

  7. Coucou Phil 🙂
    Je suis une grande idéaliste je crois encore en l’humain au peuple qui prend son destin en main !

    Du coup j’ai été plus d’une fois déçue, plus d’une fois je suis restée sur ma faim !

    Genre je m’attendais à rien mais j’ai quand même été déçue ou si j’aurai su j’aurai pas venu XD

    Du coup même si je ne baisse pas les bras au niveau collectif, il est évident que j’ai créé mon petit monde pour mon mari et moi et les miens, histoire de ne pas rester sur le carreau et d’évoluer ! Et pas que matériellement, mais spirituellement également. Le spirituel est primordial pour sa propre évolution mais aussi pour la compréhension de notre monde.

    Merci pour tes articles, j’aime beaucoup, bisous.

    Akasha.

    • Je te comprends totalement Akasha dans ta quête d’idéal, et je partage aussi cette vision d’un monde où l’humain reprend son destin en main et cesse de chercher un rempart à la dureté de la vie. Comme toi, j’ai aussi choisi de m’éloigner un peu de la ville et de chercher un lieu plus propice à l’épanouissement de ma famille. C’est un choix qui fait sens, surtout quand on cherche à évoluer dans un environnement plus serein et centré sur ce qui compte vraiment. Mais c’est vrai que, même dans cet espace que l’on se crée pour se protéger, les vagues d’informations qui déferlent sur le net, ou certains commentaires, peuvent parfois me faire sortir de mes gonds. C’est là que la stoïcité prend tout son sens, car je sais que c’est un outil puissant pour traverser cette époque folle avec calme et lucidité. Comme toi, je continue malgré tout à garder l’espoir et à avancer, malgré les déceptions et les frustrations qui viennent de plus en plus souvent. Et je trouve que tout ce cheminement, qu’il soit matériel ou spirituel, nous enrichit et nous prépare à mieux comprendre ce monde et les défis qui s’y cachent. Merci à toi aussi pour ta lecture et tes encouragements, ça me fait réellement plaisir ! Et je te souhaite de continuer à évoluer dans ton petit monde, là où tu trouves la paix et la force de grandir. à bientôt !

  8. Bonjour.
    Je ne veux pas donner de leçon d’humilité (c’est pas possible et je la perdrais en croyant la détenir… bref). Pourtant je crois important de réaliser pleinement, individuellement, que l’humilité partage sa racine avec “humus” et “humain”. Nous sommes tous dans le même bain fait d’ombre et de lumière. Chaque gouttelette a sa part d’ombre et de lumière, qui jouent avec les autres, con-fondues dans un tout. Chacun dans un grand Soi.
    Aussi, “ on est tous le porc d’un autre”, ou plus plaisant, “tous une petite lumière pour l’autre”.
    Je comprends bien cette frustration car je la partage. C’est vrai qu’il est sage de ne pas s’épuiser/s’isoler/s’aveugler/s’enerver à vouloir éveiller celui qui s’accroche à ses illusions.
    Aussi, j’essaie de garder à l’esprit qu’on choisi tous de jouer des rôles, que ce soit de victime, de bourreau ou de sauveur. La clef est de se poser en observateur en même temps qu’on joue.
    Pour finir sur une petite touche gastronomique, l’illustration porcine de l’article de Phil et son refus “d’offrir la couronne à des gens…” qui se complaisent dans leur réalité factice, m’ont fait penser à ce produit alimentaire chinois dont la marque est “crown”: cette fameuse couronne désigne des anus de porcs en boîte.
    Ben oui, c’est pas bien ragoûtant, mais quand on a faim… et pis, on peut toujours rêver de bon rois, de princesses charmantes, tout en mastiquant machinalement.
    Oui, la voie Chinoise a du bon, même si c’est pas tout rose.
    Oink Oink…
    Je laisse la morale de l’histoire à feu Gotlib, qui m’a tant fait rire enfant.
    Il s’agissait d’un cochon nommé Gersi qui mouru la tête dans son auge:
    …”et périt collé au saut ce porc de Gersi.”
    Et oui, se pencher sur le sujet, la vérité, est dangereux.
    Bonne journée à tous.
    PS: merci Phil pour être aussi prolifique. Prends soin quand même à ton foie (car y’a pas que les excès alimentaires qui sont à éviter, mais la colère engrangée aussi… là encore, je parle en connaissance de cause: ce fut l’une des causes de “ma” maladie auto-immune qui m’a laissé handicapé).

  9. Merci EricG, j’apprécie énormément la richesse et la profondeur de ton commentaire, et je dois dire que l’humour y est sacrément bien dosé ! Comme l’aurait fait le regretté Gotlieb. Le parallèle avec le « porc » et la « couronne », d’un côté un peu dégoûtant mais tellement vrai dans son essence, me fait sourire tout en faisant réfléchir. C’est un peu comme cette farce qui cache une vérité trop dure à accepter. Je suis aussi complètement d’accord avec toi sur le fait que l’on doit se détacher de la tentation de vouloir sauver tout le monde, surtout ceux qui ne veulent pas voir au-delà de leurs illusions. J’en ai fait un billet par ailleurs. C’est un combat qui use beaucoup, et il vaut mieux accepter que chacun joue son rôle dans ce grand théâtre qu’est la vie. Et pour ce qui est de Marcel Gotlib… Un de mes héros à moi aussi ! Je l’ai découvert grâce à Fluide Glacial, et il ne m’a plus jamais quitté. Ses textes comme ses dessins étaient, et restent, un incroyable refuge contre la colère et les frustrations comme dans ma jeunesse. Ses personnages et ses situations absurdes m’aident toujours aujourd’hui à garder une perspective plus douce et plus décalée face à la vie. « Et périt collé au saut ce porc de Gersi » reste un moment culte, à la fois hilarant et, d’une certaine manière, si révélateur aussi de cette époque qu’il avait si bien su caricaturer. C’est vrai que la colère est un poison qui nous ronge, et c’est magnifique que tu sois parvenu à trouver une forme de paix avec ça, malgré les épreuves. Je suis vraiment désolé d’apprendre ce que tu as traversé, mais je suis heureux de lire que tu as trouvé des moyens d’y faire face avec sagesse. Tu as raison, on est tous dans ce même bain de lumière et d’ombre, voguant vers notre destinée commune. Et si on peut y ajouter un peu de bienveillance et de rires, comme Gotlib savait si bien le faire, on est déjà un peu plus armé pour avancer. ( je te conseille aussi Maester et sa sœur Marie Thérèse des Batignolles qui vaut son pesant). Prends soin de toi aussi, et merci pour ce commentaire qui, même dans toute sa « porcherie », m’a bien fait sourire et réfléchir ! Bien à toi !

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