Source Lediazec
La rue est à la rue ! Il n’y a qu’à l’observer pour s’en convaincre. Comme vous, je suppose, j’ai jeté des quinquets fureteurs à l’Opéra urbain de Toulouse et aux commentaires qu’il a suscités. Je me trouvais dans l’état particulier de celui pour qui la récidive n’est pas un accident que je cherche à corriger.
L’électrophone calé sur « Toulouse », de Claude Nougaro — eh, oui, j’en ai un, et les vinyles qui vont avec — déroulant une diction de perforateur à percussion, fait des étincelles dans mes portugaises : « Qu’elles sont loin, mes idées, qu’elles sont loin / Parfois au fond de moi se raniment / L’eau pourpre du sang des révoltés / Et la brique rouge des infirmes / Ô mon païs, ô Toulouse… »
Cette kermesse toulousaine, défilant dans ses plus ténébreux apparats, n’a pas choqué un public entièrement acquis à la festoyance ! La presse régionale s’est mise au diapason pour l’aider à oublier un contexte politique nauséabond. C’était la fête au village ! Et tant mieux, si l’Église n’est pas au centre de celui-ci !
Tel est le message répercuté par les concepteurs du projet. Main dans la main, amnésie sociale et acculturation dansent une sarabande funeste sur la dépouille d’un pays qu’on fait disparaître dans l’indifférence générale. Les milliards de la dette publique, détournés au profit des cabinets-conseil, des guerres qui ne sont pas les nôtres, des laboratoires et des actionnaires, entre autres, ne paraissent pas effrayer une foule qui pourtant devrait l’être !
Seule une minorité, frustrée par le peu d’écho que ses propos suscitent, dénonce avec vigueur la supercherie ! La même minorité qui en son temps avait mis en garde sur la fausse pandémie et l’obligation vaccinale, ainsi que sur le totalitarisme naissant.
Avec Lilith, la femme scorpion, son 666 chevillé au corps, ; Astérion, le Minotaure ; Ariane, l’araignée, c’est un pan de ladite « contre-culture » que le public est invité à aimer, applaudissant à tout rompre la prouesse technique !
Qu’importe si le but est de rendre Satan aussi sympathique que possible, au nom de la « démocratie », ce leurre. Pas le gendre idéal encore, mais ça viendra. Ça viendra !
J’ai beau aimer les carnavals et l’esprit païen qui anime ces manifestations populaires, de Venise à Rio, de Nice à la Nouvelle-Orléans, parmi beaucoup d’autres, montrant une attitude iconoclaste, revendicative et bon enfant à l’endroit du pouvoir politique et religieux. Sauf qu’ici, dans la foulée des cérémonies des JO de Paris, sous la fumée et les paillettes, c’est pour le compte d’une minorité sans foi ni loi que le jeu de cartes est mélangé !
C’est cet esprit qui a guidé les festivités de Toulouse, dont on annonce d’ores et déjà une suite.
Si parmi les bénévoles et les militants de cette « cause », il en existe des naïfs, ignorant tout de la manipulation, ils n’en demeurent pas moins les petits soldats, la main d’œuvre gratuite !
Pendant combien de temps encore vont-ils ignorer la portée véritable de l’événement qu’ils soutiennent aveuglément ? Sont-ils à ce point zombifiés pour ignorer que derrière ce spectacle se cache la Grande Réinitialisation, le Nouvel Ordre Mondial et l’avènement du IVe Reich ?
En conclusion, ce n’est pas l’esprit de carnaval qui dérange, mais la banalisation du Satanisme qui interpelle !
La bonne fête à tous les saints !
Sous l’Casque d’Erby
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