Pour bien commencer la rentrée en ce dimanche et avant la reprise du travail, un poème écrit par Zénon. Je vous en proposerai quatre, ce sera le moment de détente et de réflexion du dimanche. Lisez entre les lignes, partagez, téléchargez ces poèmes, qui touchent l’esprit par la justesse des mots. Notre amie JBL1960 a recensé tous les poèmes offerts par Zénon, visitez sa riche collection de PDF dans “Les Chroniques de Zénon” qu’elle vous offre gracieusement. Lien permanent pour télécharger gratuitement HERESIES de Zénon. Vous y retrouverez la sensibilité de l’auteur, avec son amour de la Liberté, de la Vie, et son témoignage au travers de textes forts et lucides. Imprégnez vous de ces mots qui appellent au réveil de la spiritualité, à l’humanité, à l’unité et au partage.. Bonne réflexion !
FRANCE
Dans ta robe serrée de vierge et vieille fille,
tu imagines encore séduire qui tu veux.
Mais te voila déjà un poids pour ta famille
et chaque jour qui passe est comme un désaveu.
Toi qui désirais par-dessus tout rester libre,
tu es devenue esclave du grand public.
Ce que tu nommes danse n’est que déséquilibre
et ton intimité s’offre aux regards lubriques.
Tu étais tellement fière de ta lignée
et te revendiquais de si hautes vertus
que tu n’as jamais souffert de t’aligner
sur les justifications des femmes perdues.
Tes chairs tripotées par des mains immatures
te font sentir l’immondice où tu es tombée
Peut-être que tous les goûts sont dans la nature,
mais rares sont les amateurs de macchabées.
Il te reste un regard humide et l’air absent
des lendemains de fête où flotte l’amnésie.
Tes rêves de cristal vont en s’évanouissant
dans la douce hébétude de l’anesthésie.
Les princesses ont souvent le diable pour amant.
Les coupables sont incapables de se taire.
Le français en enfer se parle couramment :
nous en avons répandu l’orgueil sur la Terre
Zénon
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Qui était Zénon ?
En réponse, un autre poème qui a trois ans déjà…
https://babalouest.eklablog.com/14-juillet-2021-a209447362
Pour le plaisir de la discussion:
Je reconnais les belles tournures. Mais ce poème ne me plaît pas du tout, de part son fond qui présente la France comme décrépite, ayant fait le choix de ce qui lui arrive.
Alors on me rétorquera qu’on a toujours le choix. Mais c’est sans compter avec notre flegme, notre bienveillance, car même si nous râlons, nous ne sommes pas des va-t-en-guerre, des violents.
On a laissé faire, oui, c’est vrai. Avec des moyens qui nous ont dépassés et une sournoiserie sans pareil.
Je VEUX croire en le réveil de mon pays. Quand ? Là est la question. Comment ? Le réveil pourrait être d’autant plus brutal qu’il tarde à se faire.