Ex Machina par Zénon

Un très beau texte à méditer, que Zénon m’a envoyé. Il met en lumière le « moi », que chacun de nous se devrait d’explorer, en faisant abstraction du paraître au profit de l’être. Sortir de la caverne et regarder avec les yeux du cœur. Nous avons un mot qui dit tout et rien, ce mot c’est Amour ! Mais, pour en apprécier la profondeur, encore faudrait-il lui donner sa vraie dimension. On n’aime pas son enfant, son époux, comme on aime un film, un vêtement ou le chocolat. Pourtant on aime, et beaucoup sont prêts à tout pour le montrer.

Pris dans le tourbillon de la vie, peu de gens réfléchissent sur ce savoir qui est accessible à tout le monde, on « sait » ! Par petits bouts, en général, sans analyse. Mais, a-t-on vraiment compris ? Essayons de ne pas induire dans notre façon de penser et de voir, l’auto-réalisation de nos peurs. Les prophéties sont des avertissements et, il ne tient qu’à nous, d’agir pour qu’elles ne se réalisent pas. Il est dit, que le monde dystopique qui nous est promis, ne pourra pas se réaliser, ceux qui sont conscients des enjeux, ne le permettront pas. Y aura t-il un « Deus ex machina » pour nous apporter la solution ? Et si celle-ci ne venait que de NOUS, pour nous extraire de ce monde d’illusions ? Merci Zénon !

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Img/JBL1960

Le Monde est dirigé par des lignées lucifériennes, pédocriminelles, consommatrices de sang et d’adrénochrome ? Certes, mais je suis détenteur de la vérité grâce à Internet. Les divisions (droite/gauche ; chrétiens/musulmans ; pro/anti-russes ; etc.) atomisent peu à peu toutes les relations sociales ? Pas grave  : je reste connecté aux « résistants » de la planète entière grâce à Telegram et Signal sur mon indispensable smartphone. Nombre de personnes comprennent à l’occasion du Covid qu’on ne leur veut pas que du bien en haut lieu ? Youpi ! C’est le moment de monter un site avec des solutions payantes clés en main. La dédollarisation financière est en marche ? Bonne nouvelle : voilà le prétexte idéal pour passer aux CBDC et accélérer l’air de rien l’agenda globaliste.

Voilà plus de vingt ans que l’accès au web s’est généralisé. Vingt ans de fenêtre de tir ouverte pour s’informer, comprendre les mécanismes sous-jacents de l’Histoire, écouter les lanceurs d’alertes et partager les informations. Vingt ans de prise de conscience du plan de mise sous coupe réglée de l’Humanité, et l’oligarchie au pouvoir continue pourtant de pousser ses pions avec plusieurs coups d’avance… Certes, l’attachement aux idéologies, les querelles d’ego ou encore le parachutage d’éléments « anti-système » parfaitement inscrits dans la dialectique « thèse-antithèse » servant la synthèse finale n’ont pas joué en notre faveur. Mais il existe à cet état de fait des causes plus profondes sur lesquelles se pencher pour élucider le mystère d’une telle passivité face à notre élimination programmée.

On relève souvent à juste titre le dangereux messianisme du mouvement sioniste, mais on omet d’observer que cette tournure d’esprit est commune aux cultures des trois religions Abrahamiques. Les courants de pensées prétendument athées qui s’en sont dégagés ne se sont jamais libérés de l’ultime séduction de remettre son corps, son esprit et son destin aux mains d’une entité plus forte, qu’elle soit étatique, scientiste ou collectiviste. Le projet du nouvel ordre mondial n’est qu’un savant mélange des trois, mâtiné de sauce new-âge pour complaire à la naïveté des idéalistes et à notre irrépressible besoin d’espérer.

Trop de personnes nouvellement « éveillées » restent victimes du syndrome du sauveur, que celui-ci se porte sur Trump, Musk, Poutine, sur l’arrivée/le retour du Messie, la confédération galactique ou que sais-je encore. Il s’agit d’un cheval de Troie mental plurimillénaire, exploité pour maintenir les peuples enferrés dans un perpétuel triangle de Karpman et permettre aux dirigeants de mener à bien leurs projets.

C’est la raison pour laquelle des gens comme Attali, Schwab ou Harari admettent ouvertement leur plan. L’objectif à cela est multiple : il s’agit d’abord de maintenir le public dans des basses vibrations. D’encourager la passivité propre à la sphère virtuelle, le sentiment d’impuissance et le fatalisme. Mais le fait de nous présenter ces finalités comme inéluctables participe aussi à l’effraction de notre libre-arbitre : plus nous accordons d’attention à l’avenir qu’ils préparent, plus nous nourrissons mentalement la potentialité qu’il se réalise. Ce n’est là ni plus ni moins qu’une extorsion de consentement. À ce titre, la grande divulgation à laquelle nous assistons concourt pleinement à la feuille de route mondialiste : liquider avec notre complicité l’ordre ancien pour participer de concert à l’avènement du nouveau.

Comme nous le savons, la multiplication de crises générées de toutes pièces permet à chaque fois de faire accepter la « solution » prévue d’avance : le Covid pour l’injection, l’Ukraine dans une logique d’affrontement inter-blocs propice au resserrement du nœud coulant sur la gorge des peuples, le climat en vue d’instaurer le pass carbone et l’identité numérique… La stratégie du choc à répétition fonctionne à plusieurs niveaux : maintenir les populations non-informées dans la peur, la sidération et l’obéissance aveugle, et accroître peu à peu le chaos à un niveau tel que même les personnes au fait du programme tombent dans le piège de s’en remettre au « sauveur » qui prétendra les en délivrer.

L’apparition d’un faux messie sera donc probablement le clou du spectacle ; l’ultime élément fédérateur derrière lequel unir les peuples de toutes les cultures sous une même bannière. Le transhumanisme n’est que la suite logique d’un processus ayant débuté par le fait de prêter des caractéristiques humaines à Dieu, et aboutissant à la déification de l’être humain. Il n’est donc pas impossible d’envisager qu’une fusion homme-machine nous arrête miraculeusement au seuil du feu nucléaire, ou autre évènement du même acabit, dans la plus pure tradition des prophéties autoréalisatrices.

Nous devons donc à ce stade intégrer qu’il n’existe aucun salut à attendre de l’extérieur. Nous connaissons les noms et les organismes de ceux qui œuvrent délibérément à notre perte. Mais notre pire ennemi n’est pas à rechercher dans le carnet d’adresses du forum de Davos ni dans les couloirs du Pentagone. Ce pire ennemi se trouve tapi en nous-mêmes : dans les croyances dont nous libérer pour accéder à notre plein potentiel. Dans notre ego plaçant un voile de défiance et de peur entre celui que nous croyons être et le monde extérieur. Dans l’intellect et sa manière de substituer les noms et les habitudes que nous avons des êtres et des choses à leur appréhension directe. L’incarnation est, pour ainsi dire, une école où l’on commence par ingurgiter ce qui nous est imposé, puis où l’on doit tout désapprendre pour repartir de zéro par nous-mêmes.

Et si la véritable foi n’était pas de croire, mais de voir ? De percevoir au niveau le plus subtil que l’on puisse ressentir l’existence d’une vibration universelle derrière la multitude des formes de vie. De découvrir que les animaux comme les végétaux sont emplis d’un amour dans lequel seule notre peur de disparaître nous empêche de nous fondre et d’enfin connaître la plénitude. Que même les minéraux respirent. Et que lorsque nous contemplons un arbre, ce que nous voyons n’est pas l’œuvre de Dieu, mais Dieu aussi bien dans son essence que dans son émanation. Vivre cette expérience induit une radicale transformation intérieure, suite à laquelle nous devenons imperméables à toute sollicitation parasite, à toute propagande, toute forme de chantage ou menace, mais aussi à toute séduction matérialiste.

Dans le sillage de ce qui a lieu actuellement dans tout le système solaire, la vibration de notre planète est en train de changer. La chape de plomb astrale où se sont accumulées générations après générations souffrances et perversions commence à se dissoudre sous l’affaiblissement de notre champ magnétique. Il en résulte déjà des réminiscences de mémoires traumatiques, une prise de conscience d’aspects méconnus de nos personnalités et une sensibilité accrue à des phénomènes subtils de circulation et d’échanges d’énergie. Ces actuelles révélations, plus douloureuses que celle des méfaits de nos dirigeants, n’en sont qu’à leur commencement. La mise à nu du mal n’est qu’un prélude aux retrouvailles avec notre nature éternelle.

De puissantes radiations solaires ont frappé la Terre au tout début de ce mois de juillet. Elles se sont fait ressentir au niveau des télécommunications, mais aussi dans nos corps et dans nos esprits de manière inédite. Cette éruption n’était pour autant qu’un coup de semonce. D’autres vagues suivront, de plus en plus fortes. Nous ne sommes qu’au début d’un processus cyclique que les apprentis-sorciers au pouvoir espèrent contrecarrer par le déploiement du continuum électromagnétique Haarp – chemtrails – ondes de toutes sortes et nanotechnologies injectées afin de conserver leur contrôle du cheptel humain. Cette tentative est vouée à l’échec, comme toute entreprise prométhéenne. L’ordre du jour est au balaiement de tout ce que nous avions jusqu’ici connu.

La mauvaise nouvelle dans tout cela est que la dépopulation prévue aura bien lieu. La bonne, est qu’elle ne sera pas réalisée selon les critères de sélection concoctés par les mondialistes. La lame de fond énergétique à venir affectera aussi bien les classes populaires que les élites autoproclamées. Il suffit d’observer les comportements pour constater que le phénomène a déjà démarré. Seuls les personnes capables d’accepter leur propre et totale remise en cause sauront traverser les temps qui s’ouvrent. Tous ceux restant attachés à leurs acquis, à leurs représentations du Monde et d’eux-mêmes, ou ceux qui auront misé sur la technologie pour s’en sortir seront emportés, psychiquement d’abord, puis physiquement.

Les survivants ne seront pas quelques tribus de loqueteux revenus à l’âge des cavernes. Mais des individus pleinement conscients d’eux-mêmes et de leur imprescriptible lien avec tout le vivant. Des êtres Humains reliés à leur dimension spirituelle que rien ni personne ne saurait aliéner ou assujettir. Notre espèce aura trouvé sa place et son équilibre dans la mystérieuse équation des forces cosmiques.

Zénon – juillet 2023

Note : Si ce texte vous a plu, notre amie JBL1960 l’a mis en fichier dans sa bibliothèque de PDF pour que vous puissiez le télécharger, et le conserver gratuitement c’est ICI. Vous pouvez retrouver tous les textes de Zénon chez JBL1960 dans Les Chroniques de Zénon

5 Commentaires

  1. Quel délice et savoureux texte que les moutons enragés nous propose par un beau matin d’été ensoleillé !
    Merci.

  2. Merci Zénon, vous êtes un trop rare génie !!

  3. Magnifique !
    Une amie ne cesse de me parler de désidentification à tout ce qui est.
    « dans lequel seule notre peur de disparaître nous empêche de nous fondre et d’enfin connaître la plénitude »
    Nous devons lâcher ces peurs, sachant que notre cerveau biologique est conçu pour la survie.

    Elle me parle de la dernière étape de l’humanité qui ne connaîtra pas d’autre cycle, dixit Yvan Poirier. Pour lui, nous retournons à la fusion de notre âme dans le Divin, dans la Source. Plus d’âme, plus d’ego, plus de personnalité, plus rien. Juste la Source, le Néant, la Vacuité.
    Pour ma part, je pense que nous connaîtrons avant cela un Age d’Or. Croyance en ce qui nous est promis depuis des millénaires ? Peut-être…

    • Ah biquette…. Quel commentaire… Le  » peut-être  » qui termine votre commentaire est en trop.
      Rappelez-vous :  » nous rentrons à la maison « . Nous sommes quelques uns à le ressentir au plus profond de nous quotidiennement ce qui nous met dans un état de béatitude parfois disons… surprenant.
      Soyez la bienvenue chez vous. Vous y êtes déjà tout aussi irrationnel que ça puisse paraître.

      • @voyage1 = Oui, absolument d’accord avec vous, et je me permets de mettre la citation originale ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2021/09/les-visiteurs-de-ce-temps.jpg

        « Nous sommes tous des visiteurs de ce temps, de ce lieu, nous ne faisons que le traverser. Notre but ici est d’observer, d’apprendre, de grandir, d’aimer… Après quoi, nous rentrons à la maison. Parole Aborigène.

        C’est d’ailleurs ce texte que j’ai accolé au portrait de mon fils dcd en août 2022 pour l’accompagner et lui dire au revoir le jour de sa crémation.

        J’ai gardé le tout et il y en a partout…
        Jo
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