Loi de programmation militaire : “Mais quel est le projet de Macron ?”, s’interroge Patrice Magneron, de l’association Place d’armes

Souvenez-vous de la stratégie des “petits pas”, on avance en catimini en ajoutant des articles dans des textes de loi, où ils n’ont rien à y faire pour noyer le poisson. Pour exemple, l’article de loi sur la réforme des retraites, qui méritait un débat à part entière, et qui a été inclus dans le texte de financement de la sécurité sociale. Il en est de même pour cet article 23 de la loi de programmation militaire. Article inclus dans une série de textes légitimes de plusieurs centaines de pages, qui donne les pleins pouvoirs au locataire de l’Élysée, pour anéantir le peu de liberté qu’il nous reste.

Nous avions pressenti avant sa première élection, que cet individu n’était pas là pour le bien de notre pays. En 2017, les “bien-pensants” d’une “agence” de vérification des faits, m’ avaient reproché d’avoir utilisé le qualificatif de “destructeur” pour désigner celui qui, qu’on le veuille ou pas, a détruit et est entrain de finir de détruire ce qui reste de notre pays. Qu’en pensent-ils à présent ? Est-ce que son “c’est notre projet”, hurlé à la face des français, n’était pas un engagement, qui ne leur était finalement pas destiné ?

France-Soir a invité Patrice Magneron du site “Place d’armes” pour nous en parler..

ENTRETIEN ESSENTIEL – Patrice Magneron est responsable régional de “Place d’armes” (Île-de-France) et trésorier national de cette association qui regroupe des “civils et des militaires”. Selon lui, Place d’armes est un mouvement “très citoyen”, qui répond à un “engouement pour le débat” des Français. Il permet par ailleurs de “transmettre un savoir” entre les militaires les plus anciens et les plus jeunes. Dans cet entretien essentiel, Patrice Magneron s’inquiète du projet de loi de programmation militaire (LPM). Un sujet d’intérêt qui revient tous les cinq ans, mais qui ne fait pas d’habitude autant de vagues au sein de l’opinion publique. En effet, “la LPM est là pour définir l’armée de demain” et “il y a des aspects de cette loi sur lesquels on ne revient pas”, affirme Patrice Magneron. “Sauf que, dans cette loi, il y a un article qui n’a rien à faire” : l’article 23 “qui traite des réquisitions” et qui est à l’origine de vives réactions sur les réseaux sociaux. Que le gouvernement ait “un souci de simplification” du système de réquisition, “pourquoi pas” dit Patrice Magneron. Mais octroyer “les pleins pouvoirs au Président et au gouvernement”, voilà qui est très différent et il faut regretter “l’absence de débat” à propos d’un “article mal rédigé”, sur lequel on ignore d’après lui “tous les domaines d’interventions”. “Quand on voit ce qui s’est passé durant la période Covid”, il y a “des questions à se poser…”, glisse-t-il.

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Source France-Soir

Volti

2 Commentaires

  1. bonjour,
    et bien , terminer le génocide des vaccins anti-covid , en envoyant au casse pipe un maximum d’êtres humains sur les futurs champs de batailles

  2. comme prévu par leur plan, en 2025 le 50% doit disparaître. Dans le même temps l’euthanasie forcée sera effectuée par l’armée pour atteindre le Cota.
    Il y aura assez d’électricité pour le 40% restant vers 2030.
    Tout n’est pas perdu si une réaction des résistants intervient avant la mobilisation

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