Bientôt les vacances, profitons-en !

Par Lediazec

L’histoire est fondée sur la croyance aveugle de ceux qui n’ont pas vu, écoutant religieusement ceux qui croient avoir vu et entendu. La vérité étant si relative que la relativité elle-même revient à ses fondements devant la parfois brutale réalité. Mais allez convaincre un fanatisé, martyrisé par un enseignement tronqué, et vous aurez de quoi ruminer sur vos certitudes le restant des jours.

Idéologie du genre et endoctrinement scolaire. Un concept très gauche, adopté lorsque celle-ci a découvert vers la fin des années 60 qu’elle ne tirerait plus rien de la classe ouvrière qu’elle a si consciencieusement trahie !

C’est à ce moment qu’elle a orienté son artillerie en direction de la très prometteuse « libération sexuelle », moteur et carburant de la disparition du « prolétariat militant » de ses tablettes !

Exit la morosité des travailleurs et leur lugubre révolution sociale, ayant nourri tant d’espoir et tant d’escrocs ! C’est sans état d’âme que la « gauche » a basculé dans le sociétal avec un ouf de soulagement !

« Justice sociale ? Pouah ! Un projet pour perdants ! Non, merci ! Alors que là, sous nos pas, s’ouvrent de nouveaux horizons. »

Sous le vernis, la crasse ! La grande épopée du paraître ou la Bible selon les productions Marc Dorcel !

Intelligence Artificielle du capitalisme, la gauche bourgeoise, troquant le bleu de chauffe du prolo pour un concept qui n’exige aucun effort intellectuel, participe à la déculturation des nouvelles générations, cultivant ses champignons vénéneux : Wokisme et Black Lives Matter.

« Ouvrez vos cœurs tendres ! Écartez vos jambes ! Brisez les barrières de la frustration ! Démolissons les tabous ! »

C’est dans l’esprit d’une bacchanale « permissive » – confondant sciemment provocation et liberté – que la gauche trouve son second souffle et le capitalisme son repos.

Ayant patiemment entretenu le business, le capitalisme a offert à la « gauche bourgeoise » ce qu’elle voulait : le titre d’opposition, pour faire croire qu’elle est ce qu’elle n’est pas !

Spectacle de magie applaudi par un public acculturé alors que nous avons les deux faces d’une même monnaie, chaque partie jouant avec le jeu de cartes de l’autre.

Les vacances d’été arrivent. La transhumance ouvre les vannes au départ d’un peuple sur les rotules.

Aux augmentations exponentielles des prix des produits de consommation, pendant que, les panards en éventail, on se dore la pilule sur le bord de mer, ou on fait de la randonnée en montagne, s’ajoute une volonté totalitaire de la part du pouvoir, tissant sa toile comme fait l’araignée pour chasser les insectes.

Cette fois, on se dirige vers un très sale coup, planifié de longue date, dont on attribuera le moment venu la responsabilité à Poutine, au regain pandémique, ou à je ne sais quel mystérieux fléau, mijoté dans les laboratoires de l’OMS !

La rentrée sera spectaculaire pour les plus pauvres, car ils seront premiers à manger les pissenlits par la racine à des prix prohibitifs. Ruminant, sans parfois faire l’effort de les comprendre, les directives totalitaires de l’OMS, en réalité le vrai gouvernement mondial !

Avis de recherche est lancé afin de trouver trace d’une opposition digne de ce nom, pour réveiller un peuple qu’on fait cuire à l’étouffée.

Sous l’Casque d’Erby

Un Commentaire

  1. « La rentrée sera spectaculaire pour les plus pauvres, car ils seront premiers à manger les pissenlits par la racine à des prix prohibitifs. »

    Sauf que tout le monde s’en fout, des plus pauvres. Quand on les croise dans la rue, ils gênent le passage, ça fait pouilleux de les voir dormir sur un banc ou squatter par terre sur les trottoirs.

    Alors on aménage les bancs pour qu’ils ne puissent plus dormir dessus, on met des pics ou des grosses pierres dans les endroits ou ils s’abritent pour qu’ils dégagent de là. Parce qu’ils font chier à gâcher le paysage ou à réclamer du pognon sans arrêt. En plus ils s’en servent pour se bourrer la gueule, on va pas pleurer pour des alcoolos.

    Oh les gens s’indignent un peu, bien sur, pour la forme, mais 3 jours plus tard, c’est oublié. On va pas non plus se mettre la rate au court-bouillon pour quelques clochards qui crèvent de froid au coin de la rue.

    Alors que ce soit l’inflation ou l’hiver, quelle différence ? Les 611 morts en 2022, ils ont quand même eu droit à un hommage « national » hier, avec 50 ou 100 personnes d’une association qui défilent, et l’honneur de voir leurs noms publiés dans un article de La Croix. Enfin, 611, c’est le chiffre officiel, le chiffre réel serait plus proche de 3 000. Mais on va pas chipoter pour des clochards non plus.

    Gandhi disait :

    “On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux”

    Soyons fiers, on est super civilisés nous. Les animaux sont mieux traités que les miséreux. On va s’émouvoir d’un chien maltraité, ça fera les gros titres des journaux, télévisés ou pas, certains iront même prôner la peine de mort pour les coupables. Par contre quand un vieux SDF se fait gazer sans raison par les keufs, une petite suspension temporaire, 3 mois de sursis, et hop, tout le monde oublie. Vaut mieux martyriser un clochard qu’un chien. Si ça c’est pas le haut degré de civilisation qu’affectionne le guide «  » »spirituel » » »

    C’est bien de faire dans le pathos en parlant des pauvres, mais l’impact est quand même vachement limité. Vaut mieux parler des animaux qui vont être abandonnés par leur propriétaires qui ne pourront plus les nourrir, ça touchera beaucoup plus de monde.

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