Le scandale des B.H.L à répétition.

Source Union Populaire Républicaine

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Depuis un an, l’exécutif français, la totalité des médias oligarchiques, la totalité des partis politiques français à l’exception de l’UPR, martèlent constamment : ▪️qu’il faut soutenir l’Ukraine ▪️qu’il faut armer le régime de Zelensky ▪️que Poutine est un dictateur sanguinaire avec lequel il est impossible de négocier.

Le 22 février 2023, dans ce contexte de propagande, Bernard-Henry Levy a sorti son dernier film Slava Ukraini à la gloire du juste combat de Zelensky et du peuple ukrainien. Imprégnés en permanence de la doxa va-en-guerre euro-atlantiste, les Français auraient dû se ruer sur cette oeuvre de BHL. Las, Slava Ukraini n’aura attiré que 1024 spectateurs en trois semaines de projection dans les salles obscures.

Si la majorité des Français soutenaient vraiment la guerre en Ukraine, l’audience de ce film aurait été tout autre. Les Français se seraient déplacés dans les cinémas, soit par militantisme, soit par conviction, soit par intérêt. On aurait pu s’attendre raisonnablement à une fréquentation d’au moins 250 000 spectateurs. Or il n’en est rien, Slava Ukraini est un bide absolu !

Saisissant l’occasion de ce bide, François Asselineau dresse une rétrospective des œuvres de BHL et en tire des conclusions qui devraient provoquer un scandale: 1 – Depuis 30 ans BHL n’a produit que des navets 2 – Malgré l’accumulation de tous ces échecs, depuis 30 ans, BHL est constamment financé, entre autres, par de l’argent public

Volti

6 Commentaires

  1. Comme d’habitude, Monsieur Asselineau prend garde, volontairement ou non, de ne pas inclure le Pardem et sans doute aussi le PRCF dans les opposants à l’Ukraine poussée par l’Anglosaxonnerie à une guerre contre les Russes.

    • (UPR) est un parti politique français fondé le 25 mars 2007
      Le PARDEM (Avant M’PEP) fondé en 2016.
      Qui ne parle pas de qui ? Les idées sont très semblables, je ne comprends pas qu’il n’y ait pas de “contact” entre ces deux mouvances politiques. Quand il est question de sauver la nation, on fait l’impasse sur les divergences.
      de Gaulle avait réuni toutes les forces vives de la nation avec le CNR et ça a marché, donc pourquoi ne pas réitérer ? Avec tous ces partis, c’est plus diviseurs que rassembleurs.

      • Ma chère Volti, je peux tout te raconter. En 2012 justement il y avait eu tentative de rapprochement entre ces différents mouvements (le Pardem n’existait pas alors, c’était un simple mouvement nommé le M’PEP), comme aussi le PRCF. Pierre Asselineau avait été très clair : nous sommes d’accord, alors suivez-moi. Les autres avaient dit : convergence, mais pas asservissement ; et c’en était resté là. Cela m’a été raconté par Jacques Nikonoff, qui était le négociateur alors pour le M’PEP.
        Nikonoff, co-fondateur d’ATTAC avec Michèle, Bernard Cassen et quelques autres, est passé par l’ENA et a été délégué à l’ONU, mais il a intégré l’ENA “par le tour extérieur” en raison de ses antécédents syndicaux et autres ; ancien ouvrier d’usine, il a vécu 20 ans dans la cité des 4000, qui n’est pas précisément le 15ème arrondissement. Michèle est également de milieu modeste. Je ne pense pas que Monsieur Asselineau justifie du même CV.
        C’est dommage, mais c’est ainsi : il y a malgré tout trop de différences, qui se répercutent quand on lit les programmes. Pour le PARDEM la sortie de l’union européenne n’est qu’une étape parmi beaucoup d’autres ; pour l’UPR c’est presque une fin en soi. Quant au PRCF, il ne fait pas mystère de n’être que le marchepied vers un renouveau du PCF : c’est louable, mais à mon avis le contexte n’y est plus. Et pour qui a pris la peine de se plonger dans les trésors que nous prodigueJBL1960, il est fort à craindre que le marxisme ne soit une cruelle fausse route. Lediazec, avec beaucoup d’autres, est de mon avis.

        • Désolée nous sommes plusieurs en rade de connexion, je jongle avec deux navigateurs et c’est pas facile.
          Je suis aussi de ton avis mais, je réprouve le fait que les idées soient mises en balance, avec le sort qui nous est promis si rien ne change. C’est ensembles qu’on doit combattre, les différents seront résolus plus tard. Le pays et les français d’abord; même à leur corps défendant. Les trois quart n’ont rien compris de ce qui se joue. Autant que les groupes qui ont des vues communes se rassemblent. On y arrivera pas sans ça. C’est ces joutes incescentes qui me détourne des partis. Les coups vaches sont monnaie courante et ça ne sert que les ego.
          La vie ce n’est pas les partis, c’est ce qu’ils représentent pour le lambda qui suit sans trop savoir.
          Avoir une vision d’ensemble de la situation et, choisir qui est à même de rassembler le maximum de “moutons”, me semble une option à considérer puisqu’il faut faire un choix. Mais, multiplier les structures toutes meilleures que leurs concurrents, me semble une hérésie. Une structure avec idées multiples qui engrange 1000 personnes, est plus forte que, dix structures qui ont 100 participants… 😉

  2. Merci Jclaude et Volti pour vos échanges.
    Il est regrettable qu’une telle convergence, qui n’est pas isolée de ce que pense la base dans beaucoup de milieux différents ne donne aucun fruit, même aujourd’hui.
    Il y a pourtant une raison majeure à cela, souvent dites mais qui ne passe pas : Le système qu’il s’agit de réformer en profondeur au point de le remplacer presque a pu tout figer, dès la Révolution par des verrous dans les institutions, en particulier, ceux concernant les prises de décisions et leur contrôle de façon à confisquer juste ce qu’il faut, la souveraineté de la nation au profit de la bourgeoisie d’affaires. L’un de ces verrous a été le jeu des partis. Il est impossible de prétendre sincèrement et efficacement lever ces verrous et cependant, non seulement maintenir le règne des partis mais passer par le véhicule d’un parti, fût-ce-t-il nouveau entièrement, pour parvenir à ce premier objectif fondamental de non pas véritablement retrouver mais d’acquérir enfin la souveraineté de la Nation. Partir des partis c’est partir du système existant, soit, il n’y a guère de choix, mais ensuite, espérer aboutir par le jeu des partis est parfaitement impossible et ne peut en outre qu’inspirer toute la défiance du peuple, à juste titre oh combien. Celui qui réussira est celui qui passera par le parti non pour conquérir les assemblées en rentrant dans le jeu politicien usuel mais celui qui saura se tourner cars la nation et faire du parti, la nation elle-même pour ensuite conquérir le pouvoir et changer les institutions selon les seuls intérêts et volontés de la Nation. Selon cette approche, aucun parti du peuple n’a de divergence dans l’action à conduire et aucun n’a nécessité ni même de légitimité à se différencier ou se distancier idéologiquement, la cause de tous est la cause du peuple. La finalité de tous est d’obéir et de servir le peuple, la mission première de tous est de d’aider. le peuple à reprendre la souveraineté et ensuite de leur qu’elle s’exerce sans eux.

  3. On a vu avec Asselineau et Philippot qu’il est très facile de verrouiller l’opposition: il suffit de ne pas leur donner les 500 voix. Alors créer un nouveau parti ne sert à rien, c’est rester dans le système et se faire éjecter vite fait de l’échelle du pouvoir.

    Autre point: le consentement à l’impôt. Non au gaspillage tel que décrit ici, mais bien plus encore (l’Ukr…). Mais comment créer une force suffisante pour justement, faire un contre-poids, sans faire le jeu du système ?

    Ou alors, se lancer aux côtés d’Asselineau et/ou de Philippot et militer à fond pour les faire connaître ? Peser sur les “grands électeurs” ?
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    PS: quand je parle de ces deux-là, libre à chacun de choisir quelqu’un d’autre, bien sûr. Ce sont deux exemples pour montrer comment on peut empêcher quelqu’un d’accéder aux plus hauts postes. Ils sont bien gardés, ces postes-là.

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