Le pape François est mort, paix à son âme.

Le Saint Père aura été beaucoup critiqué. Moi-même j’ai souvent émis des réserves sur certaines de ses interventions pendant son pontificat. Pour autant, une lecture approfondie de sa vie devrait nous amener à être plus circonspect.

Pour comprendre le Pape François, nous devons toujours garder à l’esprit que l’arrière-plan et le milieu ambiant culturel dans lesquels il aura évolué la plus grande partie de sa vie, auront joué un rôle essentiel. En effet, rappelons-nous que ce pape venait d’une Argentine fasciste où souvent la classe catholique dominante (qui dans les faits n’était pas vraiment catholique dans le vrai sens évangélique du terme) collaborait avec la dictature sur le dos des pauvres. Contrairement à Saint Jean-Paul II ou à Benoît XVI, le pape François (au moins au moment où il est devenu pape) n’avait aucune idée de la dictature du politiquement-correct (phénomène qui était à l’origine typiquement occidental et notamment issu des cercles féministes et lesbiens des universités californiennes dans les années 70 du siècle dernier).
Cela, à mon avis, explique en partie qu’il n’ait pas entamé frontalement dès le début le combat contre la culture de mort du politiquement correct. Sa culture de mort «à lui», c’était les faux cathos du catholicisme de classe argentin qui étaient en gros à l’opposé de la parole du Seigneur dans l’Évangile.

Certes il est regrettable que le Pape François, bien qu’opposé au chemin synodal satanique allemand (dont le but est de protestantiser la Sainte Église Catholique afin que comme les sectes protestantes, elle aussi s’agenouille non pas devant Dieu mais devant l’autel de l’air du temps et des lobbies féministo-LGBT (métastases contemporaines de la franc-maçonnerie historique), n’ait pas eu la sainte audace d’excommunier les meneurs de ce faux sacerdoce allemand (notons qu’en France et ailleurs en occident, c’est guère mieux).

Oui, le Saint Père se sera laissé influencer par certaines racailles, certains imposteurs qui traînent au Vatican et qui auront profité de sa faiblesse due à son grand âge pour l’embrouiller et lui faire parfois signer au dernier moment et contre «son gré profonde», des documents qu’autrement il n’aurait pas signés. Je pense notamment à une lettre qui prévoit la possibilité sous certaines conditions de bénir les couples homosexuels. Cela bien sûr est un crime contre la vérité car s’il est possible de bénir individuellement un homosexuel qui lutte contre ses tendances, bénir un couple, en revanche, signifie approuver le péché. À tout pécheur miséricorde mais pas de miséricorde pour la légalisation du mal, car cela revient, au fond, à donner raison au diable. Le Christ dit à la pécheresse « Tes péchés te sont pardonnés, va et ne pèche plus »! Et non pas « va et continue à faire la p……» !

Oui le Pape aura eu besoin d’un certain temps pour comprendre notre dictature « à nous » (qui entre temps s’est développée sur toute la planète et qui est à la base de la culture de mort antichristique finale) mais il aura quand même, in fine-au moins en partie- réussi.
Sur l’avortement, par exemple, le saint Père aura été impeccable. Il ira même jusqu’à comparer (à juste titre) les médecins avorteurs à des tueurs à gage, chose que même un Benoît XVI ou un Saint Jean-Paul n’auront fait (bien que ces deux papes auront eux aussi mené un merveilleux combat frontal contre le meurtre des enfants-à-naître).

Alors, oui, nous tous qui sommes de grands pécheurs, retenons le positif. Et le positif, c’est que le pape François se sera dévoué toute sa vie à la défense des pauvres et des opprimés. Cela était son combat à lui, lui qui venait d’une Argentine moisie où les faux cathos amis des fascistes sans Dieu (car ils n’étaient même pas de vrais fascistes…) écrasaient joyeusement les miséreux.

Aujourd’hui, nous les fidèles du Christ, prions pour que le prochain successeur de Pierre ait la force de débarrasser la Sainte Église Catholique de ses faux apôtres, de ses faux évêques comme les prélats allemands Marx ou Bätzing (la France, hélas, a aussi les siens). Oui, qu’ils soient tous excommuniés, ces traîtres ! Prions pour qu’il ait le courage de demander pardon au peuple de Dieu pour le lâche comportement de l’Église pendant la « pandémie ». Cette église lâche qui au lieu d’utiliser sa carte prophétique, aura rampé devant le diktat de l’OMS. Prions pour qu’il demande ostensiblement pardon à Dieu si prêtres et évêques dans leurs sermons javellisés au détergent du wokisme n’ont parlé que de l’Ukraine quand l’Azerbaïdjan avec l’aide de l’argent de von der Leyen (contrat de gaz) était en train d’écraser le peuple martyr chrétien arménien !

Prions aussi, bien sûr et surtout, pour le pape François qui nous a quittés, prions pour son âme (comme il nous l’avait lui-même si souvent demandés); prions pour que par les saintes plaies du Nouvel Adam et Fils de Dieu, Jésus-Christ Messie d’Israël et seul sauveur universel, le Tout-Puissant en ce lundi de Pâques, l’accueille dans son Royaume de joie éternelle.

Mes chers amis en Christ, n’ayons pas peur car le Seigneur ne ment pas : « tu es Pierre et sur cette pierre je fonde mon église et les forces des ténèbres ne pourront la vaincre ».

Jean-Pierre Aussant

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