Par Charles SANNAT pour Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Cela fait presque deux ans qu’il était possible d’anticiper le choc inflationniste auquel nous sommes confrontés aujourd’hui.
Se pose la question de la mesure de cette inflation et en réalité, cette inflation est très différente en fonction que vous soyez riche ou pauvre, que vous viviez à la campagne ou à la ville.
Je vous présente donc le BIG.
Le Baromètre de l’Inflation du Grenier !
De la vraie économie non pas théorique mais au service de gens pour comprendre ce qu’ils vivent, ce qu’ils subissent et la manière dont l’action politique et publique doit répondre aux préoccupations légitimes de notre population confrontée à des situations différentes.
Il faut donc individualiser et adapter les aides et les solutions aux spécificités de chaque typologie de problème.
Je vous présente dans cette vidéo le BIG campagnard, et le BIG citadin.
Vous allez voir que la différence d’inflation est impressionnante en fonction des paramètres que l’on décide de prendre en compte, car oui et 100 fois oui, le calcul de l’inflation est subjectif !
En 2021, l’inflation des citadins n’a rien à voir avec celle des ruraux.
En réalité il devrait y avoir au moins 4 indices d’inflation calculés afin de fournir aux décideurs politiques un baromètre fiable.
Le BIG Campagnard riche
Le BIG Campagnard pauvre
Le BIG Citadin riche
Le BIG Citadin pauvre
La raison est très simple.
Le poids de l’alimentation dans un budget de 1 350 € n’a rien à voir avec le poids de l’alimentation dans un budget de 13 500 euros et donc 10 fois plus. Le « riche » et je n’ai rien contre les riches, bien au contraire, plus un pays a de riches, moins il est pauvre ! Mais le « riche » pourra compenser ses 20 % d’inflation soit par une baisse de son épargne, soit par l’annulation de son week-end à Rome !! Pas le pauvre qui va subir l’inflation de plein fouet.
Cette inflation va conduire à une disparition de la main-d’œuvre, notamment dans les zones plus rurales où il y a une quantité tout de même d’entreprises, parce que les frais de déplacements seront ingérables pour les petits salaires. Cela va poser un réel problème économique et de production, notamment dans le secteur agro-alimentaire très implanté dans la ruralité.
Il faudra en urgence adapter les politiques publiques, mais ils n’ont, comme à chaque fois, encore rien compris, ou pas grand-chose. Il faudra aussi adapter la vitesse de la transition écologique, parce qu’elle nous conduit dans le mur !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT