Bananée 2025. Nous en avons besoin ! Par Lediazec

Source Lediazec

La réalité égale et dépasse la science-fiction. Genre littéraire et cinématographique dont je me détourne pour des raisons évidentes.

Pareillement avec la gouvernance. On la tartine, avec du faux beurre de préférence. On bavasse sur le Premier ministre, entrant ou sortant ; on crache sur le président, parce qu’il est missionné pour ça… On accable le sous-fifre pris à la volée, coupable de corruption active ou passive, sachant que le gouvernement de la France, ce n’est pas en France qu’on le trouve, ni même au cœur de l’Union européenne, ce vaillant petit soldat !

C’est sous les traits d’une créature invisible qu’on adjective vainement que le vrai gouvernement nous aspire. Silencieux comme un reptile, la reptation au zénith de sa sinuosité, il enroule sa proie pour mieux la briser. Anneau après anneau, la bête fait de nos chairs de la pâtée pour chiens et des escarbilles avec nos os ! Si l’on regarde dans la bonne direction, on trouve sans peine le centre d’entretien et les pièces de rechange de la machine à broyer. La City étant un de ses redoutables anneaux !

Les esprits « indifférents », qui s’agacent quand on les invite à réagir, désignent cette lente et fatale dérive d’un mot passe-partout : « On ne peut rien contre le progrès. » Machine inarrêtable, roulant/volant/écrasant, tout ce qui est inutile, inapproprié, obsolète, non rentable, vers ce qu’elle juge bon pour son plaisir mégalo.

L’inconsistance faisant loi, l’émerveillement citoyen devant la futilité est à ce point hypnotique qu’il en fait sa mie, comme on accepterait un don du ciel : « Si ça va bien pour moi, tout va bien ! »

La pluie de crétins est affaire de clonage. On fait cela comme on moule des objets en série. Du moins, c’est ce que pensent les créateurs de nouveaux mondes !

Ils en sont à ce point convaincus de la nécessité d’un modèle planétaire unique, qu’ils en ont agendé la mise sur orbite définitive pour 2030. Plus que cinq ans avant le grand feu d’artifice !

Sauf que si l’humain est un objet corvéable qu’on jette après utilisation, comme on le pense dans les laboratoires d’ingénierie sociale, de manière hâtive et brutale, on commet une grossière erreur. L’humain n’est pas une chose inerte que l’on place sur une étagère, mais un être sensible, capable de prouesses incroyables et de révoltes épiques imprévues. Le fameux grain de sable qui grippe le rouage.

À commencer par foutre en l’air les concepteurs de ce système et leur machination diabolique. On ne mesure pas l’intelligence ni le degré de soumission à l’aune d’une croyance totalitaire ! Les apprentis sorciers oublient que l’humain est un être vivant doté d’instinct et d’une envie de vivre supérieure aux crimes qu’ils cherchent à commettre !

Que 2025 sonne le glas de leur maléfique dessein !

Sous l’Casque d’Erby

Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.

2 Commentaires

  1. Oui, c’est sûr. Ce qu’on ne mesure pas non plus, c’est où se trouve la limite du supportable et de l’insupportable, celle qui va enfin nous faire réagir, sortir de nos gonds. Beaucoup de gens sont déjà en survie et ne bronchent pas pour autant. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  2. Oui biquette. On tient de la grenouille au bain marie.
    Pourtant, je doute que la violence se regle par la violence.
    Cela dit, « les méchants » ne respectent que le rapport de force.
    Ça dépend peut-être de ce qu’on se fixe: du court, moyen ou long terme?
    Je tends à penser que détecter ma propre violence au quotidien, ou ma compromission avec la violence systémique, et m’en extirper.
    Voilà. Un premier de l’an avec le froid qui revient. Tachons de prendre soin de nous. Oui, tu me diras, comparé à l’hiver nucléaire…
    Allez, une embrassade et je file. Je me gèle les pieds devant la bibliothèque pour le Wifi.

Les commentaires sont clos.