Proposé par Criminalita
Source Le Courrier des Stratèges
Au second semestre de 2024, une conférence sur l’avenir de l’Europe validera l’élargissement de l’Union et en profitera pour transformer l’Union en fédération remplaçant les Etats-nations comme la France. Si nous ne faisons rien maintenant, nous disparaîtrons….
Comment affirmer ici que je suis pro-européen sans conséquences fort désagréables à la lecture des commentaires qui suivrons ?
Parce que l’on m’a volé mon rêve. On l’a marchandisé, vidé de son histoire, dénaturé, jusqu’à en faire l’outil de notre propre destruction. Parce que je rêvais à l’époque d’un rassemblement reposant sur nos valeurs chrétiennes, sur une histoire civilisationnelle, sur notre conception commune des valeurs de vertus, de droiture, de responsabilité et de dignité.
L’Europe ne veut plus rien dire. C’est un conglomérat de marchands qui ont vendu le temple au plus offrants. C’est le pire de ce qu’est capable l’homme moderne. La fédération du commerce passe à l’offensive.
Donc il faudrait la rebâtir sur le socle de nos nations. Sans vouloir diluer nos cultures dans le grand néant du cosmopolitisme diffus. Garder et cultiver nos différences est essentiel pour toute mise en commun au travers de valeurs communes.
On voit bien cette pression européiste manipulée par ces ricains et ultrariches. Tout n’est qu’une guerre contre les peuples.
Ce qu’ils veulent ? posséder un max. de biens, de terres. Pour l’instant nous ne sommes qu’à une attaque sur la santé, diminution de lits d’hôpitaux, de soignants, de médicaments et d’euthanasie cachée ( ma belle-mère est morte de faim et de soif) après 2mois. Aucune maladie décelée, juste la vieillesse qu’ils ont dit.
Les oligarques nous préparent la spoliation en douceur pour ne pas nous réveiller tous en même temps.
Seront nous assez audacieux pour une réponse physique en détruisant cette gangrène pédocrate?
la construction européenne, qui aurait pu être un beau projet, c’est faite à l’inverse de ce qui aurait du se faire. Il eut été préférable d’abord de mettre en avant nos valeurs en s’appuyant comme tu le dis sur notre histoire commune .. Mais le fric c’est chic. L’europe c’était avant tout pour le fric …le marché … le capitalisme ….
Aujourd’hui l’europe ressemble plus à une tour de babel qui ne peut tenir dans le temps. Ceux qui la dirige sont corrompus jusqu’à la moelle. On nous avait promis monts et merveilles, le travail, la prospérité et la joie du bien vivre ensemble, la paix… Nous récoltons la misère, la perte des valeurs, le bien vivre ensemble, l’immigration massive … et bientôt la guerre.
« Parce que l’on m’a volé mon rêve. » CDK, vous avez été naïf !
J’étais jeune et très naïf au début des années 80, oui
Sans ordinateur, sans téléphone et sans internet, nous n’avions que la presse écrite et le sacro saint journal de 20h sur Antenne 2… L’Europe était à 7 membres. Nous avions le franc. Nous fumions dans les avions, les radars n’existaient pas… Notre industrie et notre agriculture se portaient bien. Nous avions nos frontières…
Je plaide non coupable en invoquant les circonstances de l’époque
« mise en commun au travers de valeurs communes »
L’ennui, CDK, et c’est vrai j’ai largement dix ans de plus, ce qui peut faire la différence, c’est que l’Europe est une juxtaposition de nations fort diverses, et qui n’ont justement pas de valeurs communes. Entre le Portugal et l’Estonie il y a comme un léger fossé….
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Alors, certes, pour les Banksters ce n’est absolument pas un problème, parce que eux non plus ne raisonnent pas de la même manière. D’abord eux travaillent sur le virtuel : malgré pièces et billets “l’Argent” n’existe pas vraiment, même pas quand j’avais remplacé au pied levé le caissier général de ma petite banque régionale, où je devais shooter dans les paquets de billets apportés par « les blindés » pour les besoins du jour, afin d’aller à l’autre bout de la minuscule pièce. Il y en avait, pour un banquier, pour des dizaines de millions ; pour moi il ne s’agissait que de bouts de papier compressés par des morceaux de ficelles. La MONNAIE ne tient que par un seul mot : la confiance. Et croyez-moi : devant cet amas de fortunes je ne rêvais pas. Ce n’était qu’un travail pénible comme un autre.
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Je pense que la grosse différence dans la perception de l’argent tient au moins en partie au fait que la comptabilité dans une banque est l’inverse de celle de ses clients : de l’argent apporté au caissier fait d’elle un débiteur, alors qu’un prêt la rend créditrice.
Et pourtant avec du « bon sens paysan » et les infos de RTL(Europe n°1, ou France-Inter, le tout en grande onde), il était possible de comprendre la supercherie de cette européenne commercialo-financiaire exclusivement tournée vers le profit et les lobbies.
Il était évident qu’au delà des mensonges habituelles des politicards, cette entité européenne se construisait exclusivement sur une entente marchande et en aucune façon sur une entente sociale entre peuple.
Faut-il rappeler ses priorités de construction:
– 1951 création de CECA « communauté européenne du charbon et de l’acier » (six pays : la France, l’Allemagne de l’Ouest, l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg).
– 1957 création de la CEE « communauté économique européenne » qui a pour objectif un marché commun des biens et services entre ses pays membres.
– Et 1957, création la CEEA (ou Euratom) « communauté européenne de l’énergie atomique ».
– 1962 création de la PAC « politique agricole commune ».
– 1968 « Union douanière ».
– 1972 à 1979 « Le Serpent monétaire européen ». Ce dispositif économique limitait les fluctuations de taux de change entre les pays membres.
– 1979 création de l’ECU « European Currency Unit »
unité monétaire standard permettant de déterminer la valeur marchande/le coût des biens, des services et des actifs dans les communautés. (ancêtre de l’euro)
..Et voilà, déjà en 1980 la messe était visible.
(En 1980 j’avais moi aussi 20 ans…et un poste radio.)
Bonjour Engel,
Oui, je ne l’ai pas vu venir, si c’est le but de cette analyse chronologique avec 40 ans de recul. Mais n’ayant appris que de mes erreurs, en voilà une de plus !
Ce processus permettait à mes yeux de proposer une solution à l’impérialisme américain. Car à cette époque j’etais engagé sur les problèmes écologiques avec Greenpeace (tiens, une autre erreur !). Les premiers constats étaient terrifiants. Marée noires à répétition, pêche intensive, recherche sur les OGM de Monsento, surexploitation des sols, agriculture et élevage intensifs… je ne voulait pas de ce modèle pour nous.
Puis j’ai activement participé à la rédaction des bases actuelles de l’ESS (économie sociale et solidaire)… que je n’ai jamais quitté depuis.
J’ai ce défaut de vouloir faire, agir, créer et si je philosophe souvent ici, c’est justement qu’avec l’âge, j’essaie de réfléchir avant de partir bille en tête avec vos interventions comme autant de points de vue.