La vie qu’on nous vole | Par Lediazec

Source LEDIAZEC

3 décembre 1967, une heure du matin, gare d’Austerlitz, moins 11 °C. 

Je venais de quitter, trois jours plus tôt, le sud de l’Espagne où la température oscillait entre 18 et 20 °C. Beaucoup plus quand on croisait la Garde civile. 

À l’époque, on parlait une langue saine. On parlait de froid et d’hiver rigoureux. On se battait avec des pulls, des manteaux, des écharpes, des bonnets, des gants, le chauffage au charbon et de la solidarité. L’abbé Pierre était à l’ouvrage depuis le terrible hiver de 1957 !

Le climato-hystéro à grosse tête et petit corps, ou la bimbo passée au bistouri, véritable machine à décerveler sévissant sur les ondes, n’était pas né, et le monde vivait la fin des trente glorieuses, sans hululer à la mort parce que le thermomètre plongeait en dessous de zéro degré !

Une époque où l’héritage du CNR (Conseil National de la Résistance) avait donné sens à la vie en société. Période de prospérité marquée par le « consensus social », droite gaulliste et gauche communiste surmontant leurs différends pour le bien de la nation.

La nationalisation de l’énergie, des usines Renault, les assurances, les banques et la Sécurité sociale donnait à la France un visage civilisé et aux habitants un bonheur mérité, que le monde nous enviait.

Une situation que l’oligarchie ne pouvait souffrir et allait tout faire pour y mettre fin. La France, telle que l’histoire l’avait façonnée, allait connaître un sort funeste dont nous voyons aujourd’hui les ruines !

« Sous les pavés, la plage », fut l’illusion conceptuelle et ce fut le début de la fin. Ce que nous pensions atteindre d’un geste simple ne fut qu’une lente et inexorable descente aux enfers, orchestrée par des redoutables marionnettistes !

Tout l’édifice s’est fracassé sous l’onde de choc de mai 68 et l’attaque violente menée par les banques privées. Dès lors, elle fut privée de son autonomie politique et financière, avec la chute orchestrée du général de Gaulle, sous prétexte de « révolution culturelle ».

Il fallait que la France quitte son rôle de « troisième voie », qu’elle a si bien tenu pendant la guerre froide, servant d’intermédiaire quand la tension montait entre l’Union soviétique et les États-Unis.

Il fallait qu’elle rentre dans le rang et devienne une puissance vassale sous la botte américaine. Et pour cela, qui de mieux que Georges Pompidou, employé de la Banque Rothschild ? Félon parmi les félons !

Presque soixante plus tard, L’Union européenne, contrôlée par le pouvoir profond et toute sorte de bestioles malfaisantes, enfonce le clou, vidant l’ensemble des nations qui la composent de leur substance pour créer un ensemble hybride dépourvu d’identité.

Et qui trouvons-nous à la tête de la France ? Emmanuel Macron, un employé de la Banque Rothschild !

Si nous ne mettons pas fin à l’Union Européenne et à son état profond, c’est elle qui effacera nos vies et notre histoire.

Sous l’Casque d’Erby 

Volti

2 Commentaires

  1. Le Macron dirige la France comme si il s’agissait d’une banque ou une entreprise privée, c’est à dire tel un sociopathe et apathique !

    Akasha.

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