L’Allemagne ferme ses dernières centrales nucléaires : Les factures d’électricité augmenteront de 45%

En Allemagne, l’affirmation d’une crise climatique qui obligerait à la fermeture des centrales nucléaires est une imposture

On pourrait dire que le moment ne pourrait pas être plus mal choisi pour la mise en œuvre d’objectifs climatiques « net zéro », étant donné l’instabilité économique déjà bouillonnante dans le monde occidental.

Mais peut-être que le moment est parfait pour les personnes au pouvoir ?

Alors que la stagflation sévit toujours aux États-Unis et en Europe, la dernière chose dont on devrait s’inquiéter est l’augmentation de moins de 1°C des températures mondiales au cours des 100 dernières années.

Il n’existe aucune preuve concrète d’une crise climatique significative, et tous ceux qui nous disent qu’une crise est imminente le font en récoltant des milliards de dollars de financement de la part de gouvernements et d’instituts de réflexion qui ont tout intérêt à renforcer l’hystérie.

En d’autres termes, il n’y a aucune raison de restreindre de façon exponentielle les émissions de « gaz à effet de serre ».

L’affirmation d’une crise climatique est une imposture.

Les élites au pouvoir veulent restreindre l’accès du public à l’énergie afin qu’il paie davantage pour chaque part du gâteau qui ne cesse de diminuer

Lorsque l’on examine à tête reposée les politiques du culte du climat, il devient évident que la sauvegarde de la planète n’est pas une préoccupation première.

L’objectif est plutôt d’accroître le pouvoir des bureaucraties gouvernementales à un niveau jamais atteint depuis les empires féodaux des siècles passés. Préparez-vous au retour du mode de vie paysan…

L’un des facteurs qui apparaît systématiquement dans la lutte contre les mesures de lutte contre le changement climatique est l’opposition entre les besoins croissants en énergie et les réductions délibérées des moyens de production.

Les élites du pouvoir veulent restreindre l’accès du public à l’énergie et veulent que les gens paient davantage pour chaque part du gâteau qui ne cesse de diminuer.

Un exemple parfait de cette dynamique est l’effort généralisé de ces gouvernements pour fermer les centrales nucléaires, l’une des formes d’énergie les plus propres dont nous disposons du point de vue des émissions de carbone.

L’Allemagne, déjà confrontée à une pénurie d’énergie en raison de la perte de l’approvisionnement en gaz naturel en provenance de Russie, vient également de fermer ses trois dernières centrales nucléaires opérationnelles le 16 Avril, laissant le pays sans électricité facilement accessible.

Les prix de l’électricité résidentielle en Allemagne sont parmi les plus élevés de toute l’Europe et ils sont sur le point d’exploser encore plus à court terme.

Avec la hausse des prix de l’énergie l’année dernière en raison du conflit en Ukraine, certains membres du gouvernement du chancelier allemand Olaf Scholz ont hésité à fermer les centrales nucléaires comme prévu le 31 décembre 2022.

M. Scholz a accepté de repousser une fois l’échéance, mais a insisté pour que le compte à rebours final ait lieu le 15 avril.

Parallèlement à la fermeture des centrales nucléaires, la multinationale allemande de l’électricité E.ON a augmenté ses prix de 45 % à partir du 1er juin.

QUELQUES HEURES AVANT LA FERMETURE DU RÉACTEUR, L’ENTREPRISE ALLEMANDE ANNONCE UNE AUGMENTATION DE 45 % DES PRIX Alors qu’Eon fermait le nucléaire, de loin sa source d’énergie la moins fiable, elle a annoncé une forte augmentation pour de nombreux clients, à partir de prix qui sont déjà parmi les plus élevés d’Europe

« Dans certaines parties de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le nouveau prix est de 49,44 centimes bruts par kilowattheure, ce qui signifie un ajustement d’environ 45 % pour une consommation moyenne », a déclaré un porte-parole d’Eon Energie en Allemagne.

Ironiquement, les pénuries de l’hiver dernier ont contraint le gouvernement allemand à augmenter le nombre de centrales au charbon, alors qu’il continue de fermer des centrales nucléaires à énergie propre pour faire place aux soi-disant énergies renouvelables.

Si les initiatives de lutte contre le changement climatique ne semblent pas avoir beaucoup de sens ces derniers temps, c’est parce qu’elles ne reposent sur aucune logique, si ce n’est celle de créer un chaos progressif.

La confusion engendrée par des politiques vertes contradictoires ouvre la voie à des parcs éoliens et solaires notoirement inefficaces, incapables de subvenir aux besoins de la population actuelle, mais elle permet également une prise de pouvoir politique mondiale d’une ampleur sans précédent .

Les dirigeants Européens nous emmènent vers le désastre énergétique de façon irrationnelle, en apparence. Découvrez pourquoi avec Loïc Le Flock- Prigent, ancien PDG de Total et ingénieur.

Source: Zero Hedge

Géopolitique-Profonde

Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

5 Commentaires

  1. Quelque part cette manœuvre pourrait rappeler celle, à contre temps, du Maréchal Ney à Waterloo. C’était beau certes, surtout pour la postérité, mais c’était du suicide. Y aurait-il une voie de substitution telle celle via la filière du Thorium, on pourrait y trouver une certaine logique, mais là, mal tiempo !
    L’énergie primaire à toutes les formes d’énergies vertes, renouvelables, reste le pétrole. Vive le pétrole (de schiste là en l’occurrence) diront alors certains !! 6-7 années de production électrique d’un panneau PV pour solder cette énergie primaire, idem en éolien……

  2. Le nucléaire n’est pas “propre”. Les déchets sont indéfiniment dangereux à l’échelle d’une civilisation. De plus, les réserves en uranium ou autres combustibles fissiles sont très limitées, et non renouvelables. A moins d’utiliser des surrégénérateurs, que l’on a comme par hasard fermés. Alors ?

  3. On est d’accord, le nucléaire et ses déchets c’est de la merde. La voie technologique des EPR est sans issue main puteborde de puteborde, quand on a le cordon ombilical gazier qui a été coupé par les riloques on n’agit pas comme si on avait la chiasse au cul !

  4. Pourquoi ne pas faire confiance à la science (la vraie) qui saura trouver des solutions pour les déchets nucléaires ? Une fois de plus Macron est un traitre car il y avait le projet ASTRID qui devait permettre aux nouvelles centrales de fonctionner avec les déchets usés. Cela aurait même permis à la France d’être autonome pendant des siècles. Nous avons perdu, une fois de plus, du savoir faire acquis sur une longue période. Le japon qui était parti prenante du projet, est alors allé vers … les américains …

  5. La solution de dépannage la moins compliquée et qui partiellement permet de recycler les déchets, c’est celle de la filière au Thorium…..su laquelle les hindous et les chinois ont misé gros quand nous, tarés complets, on s’obstine sur l’EPR….

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