Du COVID à l’Ukraine : les ingrédients changent, les ficelles mondialistes restent

Par Éric Verhaeghe pour Le Courrier des Stratèges

Brutalement, l’Ukraine semble avoir remplacé le COVID dans la préoccupation majoritaire… comme si le virus avait brutalement disparu pour céder la place à la guerre. Ce “grand remplacement” rappelle, s’il le fallait, le caractère artificiel de la préoccupation covidique, élevée au rang d’obsession pour hypnotiser le plus longtemps possible les consciences. Alors que le danger militaire prend forme, la caste au pouvoir entend bien en faire un récit sur les mêmes bases que le COVID, pour en obtenir les mêmes bénéfices : obéissance des peuples, extension du pouvoir élitaire, restriction des libertés. Mais aura-t-elle les moyens de ses ambitions ?

Soudain, le COVID a disparu, et seule l’Ukraine importe désormais. Deux ans d’obsession partis en fumée d’un seul coup.

Faut-il en déduire que l’Ukraine rebat les cartes et ouvre un nouveau jeu en rupture complète avec la séquence du coronavirus ? Beaucoup de lecteurs sont désorientés. Beaucoup ont été exaspérés par l’instrumentalisation politique du COVID, mais passent l’éponge pour dénoncer l’horrible agression russe qui les choque.

D’autres pressentent que la crise ukrainienne n’est qu’un changement de décor dans une seule et même pièce.

Comme toujours, dans les chocs systémiques, il est difficile de trancher ce type de débat en quelques jours seulement. Mais un faisceau d’indices donne quelques signaux cruciaux sur ce qui se joue réellement dans l’ordre international depuis huit jours.

Le COVID, un choc majeur dans l’ordre mondial

Cet article ne s’adresse évidemment pas à ceux qui restent convaincus que le COVID a constitué une crise sanitaire avant de constituer un choc systémique dans l’ordre politique mondial.

L’histoire dira combien de personnes sont réellement mortes du COVID. Nous avons déjà commenté plusieurs fois les évidences mathématiques pour suggérer que, en France par exemple, les statistiques officielles doivent être divisées par deux pour obtenir le véritable chiffre de la mortalité covidienne. Comme aucun gouvernement ne pouvait justifier l’état d’urgence pour une maladie ne causant que 50.000 morts, soit l’équivalent de deux épidémies de grippe dans l’année, il a bien fallu façonner le mythe d’un péril létal imminent pour faire avaler autant de couleuvres à l’opinion publique sans qu’elle n’entre en état d’insurrection.

Dans la pratique, le COVID est une épidémie sérieuse qu’une habile mise en scène mondialisée a permis de transformer en choc systémique, grâce auquel des réformes en attente depuis des années ont été déployées d’un seul coup : le passeport vaccinal, l’identité numérique européenne, la surveillance généralisée, le contact tracing, le crédit social à la chinoise…

Toutes ces mesures proposées par Klaus Schwab dans son Great Reset ont pris place dans les conditions préconisées par le Great Reset : la sidération des peuples, entretenue par le “narratif” d’une guerre contre le COVID, a autorisé de nombreux abus de droit, et de nombreuses réformes inacceptables d’un point de vue démocratique.

On pense ici, pour la seule France, à l’autorisation de ficher numériquement les opinions philosophiques ou syndicales des citoyens par exemple, que le Conseil d’Etat a allègrement laissé passer durant l’hiver 2020. Mais la listes des mesures liberticides adoptées plus ou moins discrètement prendrait des pages et des pages.

Tout cela n’aurait pas été possible si la mise en scène d’un choc systémique, avec le vocabulaire de la “guerre” et du “conseil de défense” mobilisé par Macron, n’avait pas eu lieu.

Le populisme des médias subventionnés…

Précisons que cette stratégie de la sidération par le choc n’aurait pas fonctionné si les médias subventionnés ou réglementés n’avaient pas déroulé consciencieusement le “narratif” populiste élaboré dans des cabinets noirs qui permettent d’uniformiser les discours et de laver les cerveaux. Ce narratif consiste à définitivement tourner le dos aux arguments rationnels pour agiter les passions obscures.

Durant le COVID, la manipulation des peurs est devenue quotidienne. Elle était au centre d’une partie de ping-pong où les chiffres alarmistes du gouvernement, présentés au rouleau compresseur servaient de fondement à des commentaires en boucle sur le mode du “nous allons tous mourir demain, sauf si…”. Au début, c’était “sauf si nous nous confinons”. Ensuite ce fut “sauf si nous portons un masque”. Ensuite, “sauf si nous nous vaccinons”. Ensuite, “sauf si nous excluons les non-vaccinés de la communauté”.

Chaque fois la peur de la mort a servi de couverture à la haine du bouc-émissaire, rôle attribué à tour de rôle à Didier Raoult, Christian Perronne, aux sceptiques rebaptisés complotistes, puis aux non-vacciné rebaptisés contaminateurs irresponsables.

Pendant deux ans, la caste et ses médias aux ordres ont sucé le glaçon du populisme le plus éhonté, après avoir insulté pendant des années tous les extrêmes qui étaient supposés s’abandonner à ce sport aussi honteux que la masturbation. La peur et la haine ont été les ressorts officiels du gouvernement.

L’Ukraine, un autre choc, une autre peur, une autre haine

Depuis de longues semaines, la Russie préparait un choc d’une autre nature, celui d’une guerre ouverte avec l’Ukraine. Peu y ont cru.

Cette incrédulité s’explique par la décadence de notre société du spectacle. Les consciences occidentales ne croient plus à la réalité mais à sa mise en scène. Le COVID, répétons-le, a nourri ce travers. Pendant deux ans, nos sociétés ont été mises au pas et violentées au nom de la lutte contre un ennemi invisible, le coronavirus, dont toutes les télévisions, toutes les radios, tous les journaux parlaient à longueur de journée sans que personne ne l’ait jamais vu de ses propres yeux.

Cette société de l’illusion, du narratif, de la communication, dissout le réel dans le verbe. Elle hypnotise.

Et soudain, les chars russes ont transpercé l’écran de l’illusion pour faire irruption dans le réel, ce qu’on croyait impossible, voire hors la loi. Ils ont réveillé nos consciences et brisé la matrice illusoire contrôlée par la caste mondialiste.

Ce sont de vrais missiles, de vraies roquettes, de vrais chars, de vrais armes d’assaut qui déchirent le ciel ukrainien. Le président Zelensky, lui-même ancien acteur, a participé de cet enfermement hypnotique, en imaginant que jamais les Russes ne réagiraient réellement à son annonce d’une nucléarisation de l’Ukraine sous parapluie otanesque.

Et soudain, tous ceux que le coronavirus avait hypnotisé crachent leur haine contre celui qui révèle l’existence de la matrice.

Poutine n’est pas seulement l’objet de quolibets occidentaux parce qu’il attaque un peuple qu’aucun Européen (et Américain) ne serait capable de distinguer d’un Russe, mais surtout parce qu’il provoque le bad trip du réveil trop brutal après une longue séance d’hypnose. Quoi ? Le monde ne se réduit pas à un débat entre prétendus experts autour de Pascal Praud ?

Qui peut avoir l’impudence d’une telle révélation fracassante ?

COVID et Ukraine, les mêmes ressorts dramatiques

Si Poutine est dans le réel, l’opinion occidentale se bat pour rester aussi longtemps que possible dans l’illusion dramatique dont elle se nourrit depuis deux ans sans discontinuer (et par intermittence depuis de trop nombreuses années).

Donc, avec la complicité des mêmes médias populistes, l’affaire ukrainienne est présentée comme un nouvel acte de la même pièce de théâtre dont on aurait simplement changé le décor. La menace ne s’appelle plus coronavirus, mais Poutine. La haine ne se porte plus contre les non-vaccinés, mais contre tous les “pro-Russes” qui émettent un doute sur le “narratif” officiel selon lequel les Occidentaux, à commencer par l’OTAN, ne seraient absolument pas responsables des événements en cours.

Soudain, plus possible de souligner que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, que sa militarisation, étaient de très prévisibles casus belli pour le voisin russe, et qu’à force de tirer sur la corde, elle finit par casser : tous ces arguments sont devenus un acte d’intelligence avec l’ennemi passible du peloton d’exécution.

Mieux vaudrait donc s’en tenir au discours officiel : nous devons rester unis et suivre notre grand timonier dans la grande guerre patriotique qu’il s’apprête à livrer non plus au virus, mais au vieux russe Poutine ! Et bien entendu, dénoncer l’horrible agression, tout en évitant de nous interroger sur notre propre comportement en Libye, en Syrie, en Irak, et dans quelques autres pays du même acabit.

La même pièce, je vous dis. Pendant deux ans, toute question sur le coronavirus a relevé du complotisme et valait bannissement par les médias. Dès aujourd’hui, toute question sur la stratégie suivie par la caste en Ukraine expose aux mêmes peines.

La caste et sa stratégie du choc

Il suffisait d’écouter Emmanuel Macron hier pour comprendre que notre Président de la République est le premier à espérer tirer autant de profits intérieurs de cette crise qu’il n’a pu en tirer du coronavirus.

Chic ! un nouveau motif pour imposer des mesures d’urgence et un gouvernement d’exception ! Chic, une menace à mettre en scène pour continuer la séance d’hypnose grâce à laquelle le père de la Nation flatte son électorat bourgeois apeuré et justifie l’accroissement de ses pouvoirs.

La caste mondialisée, elle-même prisonnière de la société du spectacle, a l’illusion qu’elle pourra tirer profit de la crise ukrainienne, comme elle l’a fait du COVID, c’est-à-dire sans dommage collatéral majeur. Quelques shows en direct à la télévision, quelques effets de manche à l’ONU, et hop ! emballé c’est plié ! on retombe dans l’urgence et l’exception en Occident, et on laisse les Slaves s’entretuer dans leur coin.

Il suffit de voir avec quel mépris la mise en avant de la menace nucléaire par Poutine a suscité les sarcasmes de la presse en France. Ils sont tous convaincus que leur bulle d’illusion est infranchissable…

De façon obstinée, Biden répète que les soldats américains ne tomberont pas face aux Russes. De façon obstinée, Macron explique aux Français que, quoi qu’il en coûte il mènera une guerre à Poutine sans qu’un Français ne meurt. Peu à peu, la caste grave dans les esprits l’idée que les menaces sont des spectacles télévisés auxquels il suffit de répondre par des privations de liberté. Et tout va bien.

Mais les missiles de Poutine sont bien réels

Tout le problème de notre caste mondialiste au pouvoir en Occident tient à sa déconnexion du réel. Elle est elle-même prisonnière des illusions dont elle berce les peuples qu’elle dirige.

L’instrumentalisation du conflit en Ukraine pour continuer le coronavirus par d’autres moyens est possible tant qu’aucun missile russe ne tombe sur le sol européen ou américain. On peut injurier un chef d’Etat impunément tant qu’il n’appuie pas sur la gâchette.

Du jour où la menace cessera d’être une annonce au journal télévisé, un sujet pour les chroniqueurs de BFM ou le motif d’un slogan dans une réunion de militants socialistes, dès qu’elle cessera une réalité concrète pour le journaliste lambda qui glose sur la folie de Poutine, l’affaire prendra une autre tournure.

Pour l’instant, personne ne se préoccupe de constater que la Chine annonce la poursuite de ses relations commerciales avec la Russie, que ni l’Inde ni la majorité des pays africains n’ont voté contre le conflit à l’ONU. Personne n’a pris conscience de l’isolement de l’Occident dans la logique de sanction, et de l’opportunité que la Russie et la Chine saisissent à cette occasion pour construire un ordre mondial sans nous.

Pour l’instant, nous sommes dans la position du malingre qui provoque le redoublant balaize dans la cour de récréation. Nous nous gavons de discours moralisateurs sans balayer devant notre propre porte. Nous gonflons les muscles, parce que nous croyons naïvement vivre dans un jeu vidéo.

La caste qui nous dirige est coupable de cet aveuglement.

Un matin, nous nous réveillerons. Ce jour-là, Poutine sera passé à l’acte. Il aura déclenché un conflit nucléaire qui ruinera l’Occident, et le reste du monde sera indemne.

Peut-être faudra-t-il passer par cette tragédie pour nous débarrasser enfin de cette caste d’autant plus arrogante qu’elle est nulle.

Le Courrier des Stratèges

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Volti

12 Commentaires

  1. De mon point de vue, une excellente analyse. Seule une des dernière phrase me semble érronée à savoir : ” Un matin, nous nous réveillerons. Ce jour-là, Poutine sera passé à l’acte. Il aura déclenché un conflit nucléaire qui ruinera l’Occident, et le reste du monde sera indemne ”
    Sur ce point, il me semble que si conflit nucléaire devait être déclenché, il ne ruinera pas seulement l’occident et le reste du monde ne sera pas indemne. J’aurais plutôt tendance à penser que dans ce scénario, tous les terriens seront anéantis.
    C’est effectivement une possibilité qu’on ne peut pas exclure sachant que la fin d’un monde n’est que le début d’un autre.
    Sentez-vous tout comme moi de plus en plus les premières douleurs de l’accouchement de ce nouveau monde ?
    Cet accouchement est inéluctable car le bébé est à terme. Je vois ce bébé magnifique, tellement magnifique que j’en ai les larmes aux yeux.
    Avant cela ( et nous y sommes ) il nous faut passer par : un choc / l’apocalypse ( qui signifie révélation en vérité ) / un accouchement etc etc ( prenez le mot qui vous convient ).
    On va y arriver à bâtir ce nouveau monde. C’est fou comme j’en suis persuadé !

    • Oui l’ancien monde doit être détruit pour renaitre, tel le phénix qui renait de ses cendres. Il est évident qu’on ne peut plus vivre comme ça, tout doit s’écrouler, le pouvoir et l’avoir doivent laisser la place au respect et à la fraternité où nous n’auront pas d’avenir.

      Beaucoup encore ne veulent pas lâcher l’ancien monde mais d’une manière ou d’une autre, ils n’auront pas le choix de le lâcher et de s’adapter à ce qui vient, il vaut mieux en être préparé, ce sera moins dur.

      Gaïa la Terre est en train d’évoluer et les gens qui ne suivront pas cette formidable opportunité de transformation se sentiront vraiment mal.

      Fini le temps où l’humain ne pouvait penser qu’à lui sans se soucier du vivant, fini le temps où le seul but de l’humain était de consommer aux détriments des valeurs. C’est la planète va faire du ménage, préparez-vous et détachez-vous de vos possessions. Un tour ne manège ça vous dit ?

      • Si ça doit le faire, ça le fera. Nos parcours de vie sont déjà tracés avant même notre incarnation sur Gaïa.
        Certains survivront et auront la lourde, très lourde, tâche de reconstruire sur un paradigme complètement à l’opposé de l’actuel. Comme Leveilleur le formule bien.
        Depuis l’épisode du COVID, je jalouse presque ceux qui partent prématurément. Mais eux aussi, leur âme-esprit, auront à faire depuis “la réalité non ordinaire”……… A nous de nous connecter là où il faut, “le manège” en question va secouer fort, très fort….

  2. A part rendre l’Ukraine militairement neutre, que devait faire Poutine en voyant que l’OTAN (les USA ), ne tenait aucun compte de ses avertissements , installait des laboratoires ( guerre bactériologique ) en Ukraine et continuait , depuis trente ans , d’installer de plus en plus de bases militaires menaçantes encerclant la Russie, contrairement aux accords internationaux interdisant de les installer à l’Est ? Poutine a été très patient en comparaison avec les USA si l’on se souvient de la réaction hystérique des USA quand l’URSS avait installé seulement deux missiles à Cuba menaçant les côtes américaines . Les petits “va-t-en guerre” européens qui agitent des sanctions devraient être conscients des raisons de cette invasion de l’Ukraine , devraient savoir qu’il est totalement irresponsable de verser de l’huile sur le feu car les missiles nucléaires hypersoniques russes sont les plus performants du monde , capables d’atteindre les pays les plus éloignés . La précision avec laquelle les Russes ont bombardé le bâtiment administratif de la centrale nucléaire sans toucher la centrale elle-même ( nous l’avons tous échappé belle ! ) est remarquable . Il faut absolument calmer le jeu , faire taire tous les abrutis suicidaires qui ne cessent de harceler l’ours russe . Il a cessé les combats pendant quelques heures pour permettre aux habitants de Kiev de quitter la ville .
    Certes de gros problèmes économiques et financiers nous attendent . Ils s’accumulent depuis le premier choc pétrolier et explosent depuis 2008 mais le plus important est de rester en vie , même amaigris .

    • Finalement a la fin de cette guerre, on decouvrira une fois de plus que les etats unis nazis nous ont berné une fois de plus, que nos dirigeants europeens ont fait de meme, etant nazis aussi… A chaque fois le meme resultat!!!! Ca commence a m’exasperer au plus haut point, de voir que tant de cons continuent a croire en la bonté de nos dirigeants… Pffff

  3. @leveilleur
    J’étais certain que vous alliez poster à la suite de mon commentaire et que dire de plus sinon que votre pseudo est très bien trouvé.
    Pour aller donc dans votre sens à savoir ( je vous cite ) ” un tour de manège ça vous dit ? ” je vois effectivement le nouveau monde comme un saut total dans le vide depuis le haut d’une falaise. Ca pourrait donner le dialogue suivant :
    – Vas y saute
    – t’es con je vais m’écrabouiller en bas
    – Vas y saute j’te dis, t’as confiance en moi ou pas ? Non tu vas pas t’écrabouiller en bas.
    – J’peux pas. C’est pas possible
    – Ecoute regarde moi bien !!! Si tu crois en moi saute. Je te promets qu’il t’arrivera rien au contraire ! Tu vois bien que je t’aime comme un taré ! Tu crois que je te ferais une blague pareille ?
    – Pff. OK… A la une, à la deux… G… Go… Oh putain j’ai sauté !


    Plus tard…
    – Alors tu t’es écrabouillé au fond comme tu pensais ?
    – Bin non !
    – Et t’es où là steuplait ?
    – Au Nirvana ! La vache t’avais raison !!! Comme je t’aime ! Merci du fond du coeur ! Pardon d’avoir douté.
    – Aucun problème. Profite maintenant !

    @ Mianne.
    Je me permets de vous conseiller de relire attentivement le post de leveilleur lorsque je lis vos dernières phrase. Vous êtes sans doute tout prêt de vous ouvrir à une autre compréhension en allant sur des plans plus… ethérées.
    Et alors… Le voile de la compréhension se déchire comme par magie.

    • Oui évidement que la foi a une grande importance et ceux qui croient en Dieu savent qu’ils ne les abandonnera jamais et leur apportera toujours ce dont nous ils ont besoin pour vivre.

      N’a-t-il pas dit: Ne vous occupez pas comment vous vous nourrirez ou comment vous vous vêtirez demain, occupez vous d’abord de la connaissance et tout le reste viendra de surcroit !

      C’est évidement une question de foi, de lâcher prise total, de confiance en la vie, en notre écoute intérieure, en notre capacité d’adaptation et en notre sécurité intérieure et non extérieure.

      Bien sûr, nous sommes dans un monde qui a trop pris l’habitude d’amasser quantité de chose inutile à son évolution et tout ça par peur de manquer demain mais que d’énergie dépenser là dedans, de travail, d’argent et d’assurance pour protéger tout ça !

      L’humain ne se contente plus de peu, il lui faut toujours plus comme si ça pouvait remplir son immense vide intérieur, illusoire car il n’est pas plus heureux avec tout son avoir !

      Le bonheur est avant tout un état d’esprit que rien ne peut combler à l’extérieur car tu peux être pauvre est heureux, riche est malheureux et tout comme l’amour que l’homme cherche désespérément à l’extérieur de lui, est en lui.

      • Tu sais, Dieu n’a jamais empêché les oiseaux “du ciel” de mourir de froid et de faim. Je pense que la vie physique ne Lui importe pas. A voir les massacres de chrétiens dans le monde… N’oublions pas le sort réservé aux apôtres non plus.

        Si la foi peut déplacer des montagnes, ce n’est pas parce que Dieu aura déplacé ces montagnes. C’est parce que l’individu a amené une énergie suffisamment puissante pour changer le cours des choses. 100 individus, c’est encore mieux, 1000 mieux encore…

        Jésus a dit un jour à un aveugle, je crois: “ta foi t’a sauvé”. Il n’a pas dit “Dieu t’a sauvé. ”
        Notre prière ne doit pas être une supplication ni un mea culpa ou autre abaissement de l’humain. Elle doit être une œuvre de foi, que je vois comme cette énergie puissante, issue d’êtres droits dans leurs bottes, participants à la victoire de la Lumière. Je ne vois pas la foi comme une croyance, mais comme une certitude inébranlable.

    • Autre version toute aussi plausible :

      …Et il s’écrasa au fond ! Et jamais il ne pu revenir en haut pour prévenir ses semblables, mystifiés par le grand manipulateur, de ne pas sauter.
      – C’est ainsi que depuis des millénaires, les croyants se font abuser par les belles paroles du malin.

  4. hello comme je suis très nul en informatique voici un dessin de Du Bus qui illustre très bien le sujet 😉

    dsl c’est FB
    https://www.facebook.com/lalibre.be/photos/a.10160492741939625/10160599149134625

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