[MàJ] Il faut suivre les camionneurs canadiens

Mise à jour : 2 images ajoutées en fin d’article. Merci à Geneviève P.

Par H16

Tiens, voilà que ça bouge pas mal au Canada ! Pourtant, si l’on se souvient des précédents épisodes de la Guerre Contre Le Virus dans cette partie de la planète, on avait surtout noté l’obéissance très polie de l’ensemble de la population nord-américaine devant l’empilement de restrictions, de contraintes et de lois de plus en plus débiles à mesure que la peste moderne tournait au rhume.

Ainsi, dans un précédent billet, je constatais que le Canada (comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande du reste), pays plutôt libéral auparavant, se rapprochait chaque jour un peu plus d’une dictature sanitaire fascisante, menée par Justin Trudeau, un Lider Wokismo décidé à faire appliquer l’agenda de Davos à sa population qui semblait, jusqu’à présent, suivre le mouvement entre quelques « oups, pardon » et « après vous, je vous en prie ».

On s’était ainsi arrêtés à la situation déjà préoccupante dans laquelle, comme dans toute bonne dictature communiste, les Canadiens non munis d’un sauf-conduit dûment produit par le pouvoir en place ne pouvaient plus librement quitter leur pays : depuis novembre, seuls les vaccinés sont autorisés à quitter le territoire, avec quelques exceptions très spécifiques qui ne tenaient que jusqu’à présent.

Depuis le 15 janvier dernier cependant, une profession supplémentaire s’est ajoutée à celles devant absolument être vaccinée pour pouvoir aller et venir au-delà des frontières du Canada : les routiers doivent maintenant être dûment picousés pour pouvoir acheminer des biens de et vers les États-Unis. Il devient impossible de faire leur travail pour ceux qui n’ont pas le précieux sésame obtenu, on le rappelle, après une pardon deux pardon trois oups je voulais dire quatre doses ou … ah je m’y perds mais baste, sans injection, impossible de convoyer librement.

Quelques petits rigolos, au courant du changement drastique qu’introduirait cette date, avaient déjà senti la difficulté logistique que cette contrainte vaccinale allait faire peser sur les camionneurs, et en profitaient donc pour échafauder des « solutions » de contournement, comme – par exemple parmi d’autres aussi idiots – cantonner les chauffeurs non vaccinés d’un côté de la frontière, et faire faire le seul déplacement des remorques de fret par un ou plusieurs agents, vaccinés, sur les quelques centaines de mètres d’un côté à l’autre de la frontière.

Bien évidemment, la quantité même de fret, de remorques et de tracteurs concernés, la place nécessaire pour faire les opérations de manutention au bord de la frontière, le temps nécessaire et les coûts induits rendent toutes les solutions proposées d’autant plus impraticables qu’on parle en réalité d’un pourcentage élevé de chauffeurs concernés. Et si les estimations varient beaucoup (entre 5 et 25%, c’est dire), il faut comprendre que même le retrait d’une modeste proportion (5%) de ceux-là dans le fret entraîne immédiatement de gros soucis logistiques sur l’ensemble des chaînes. En réalité, ce genre d’obligation vaccinale entraîne une contrainte extrêmement forte sur ces chaînes et sur, basiquement, le gagne-pain de ces conducteurs, de ces sociétés d’acheminement, puis, par ricochet, sur les prix des biens et produits distribués.

Mais dans un pays si policé et si calme, on pouvait s’attendre à ce que cette contrainte soit malgré tout mise en place, conservée et appliquée posément sans plus de remous. La nouvelle couleuvre aurait été avalée avec des grimaces et les choses auraient repris leur cours habituel. Il n’en fut rien et la couleuvre n’est pas passée.

Excédés de ces obligations, un nombre croissant de camionneurs a décidé d’aller protester à Ottawa pour faire valoir leur point de vue. Très rapidement, les premiers protestataires ont été entendus et rejoints par d’autres. Dans certains cas, ce sont même les agriculteurs qui ont accompagné les camionneurs :

Des milliers de camions se sont donc rassemblés et dirigés vers la capitale du pays, ce qui, compte tenu de sa taille, a pris plusieurs jours pour certains.

On compte à présent entre 70.000 et 100.000 camionneurs impliqués et plusieurs fois autant d’individus qui se sont déplacés pour revendiquer l’abandon de l’obligation vaccinale. Le convoi de camions à destination d’Ottawa, de plusieurs dizaines de kilomètres de long, a battu plusieurs records et commencé à faire parler de lui dans la presse locale puis régionale. La presse nationale et internationale n’a réellement abordé le sujet qu’à reculons, très progressivement et en minimisant assez copieusement les chiffres et la situation. Il aura d’ailleurs fallu qu’un tweet d’Elon Musk évoque la question pour qu’enfin, certains titres apparaissent dans la presse étrangère :

Sans surprise, on appréciera la façon dont les événements sont présentés : minimisation des chiffres et de l’ampleur (on parlera de centaines de camions au lieu de dizaines de milliers), réduction de la participation à une « mince minorité » et ce alors même que des camionneurs vaccinés participent clairement à la démarche, tout y passe comme on pouvait s’y attendre, jusqu’aux formes subtiles de camouflage d’information : craignant de donner une image un peu trop exacte de l’ampleur du mouvement, les autorités canadiennes ont décidé de couper les flux internet des caméras de surveillance du trafic autoroutier. Après tout, si personne ne voit ni ne parle de ces convois, c’est qu’ils n’existent pas, n’est-ce pas ?

Quant à la présentation du mouvement comme essentiellement anti-vaccin, tactique maintenant éculée, elle n’a pas permis de modifier sa dynamique : la plupart des Canadiens savent que ces routiers sont bel et bien remontés contre l’obligation vaccinale, c’est-à-dire l’imposition faite à tous de s’injecter un produit expérimental, et non contre le vaccin lui-même qui reste un choix personnel… Et 28% les soutiennent directement.

Après avoir clairement fait savoir qu’il n’y aurait aucune tolérance ni marge de manœuvre pour les récalcitrants et sentant que la situation commençait à échapper quelque peu aux plans bien proprets qui avaient été établis dans lesquels la population se laisserait enfermer sans trop couiner dans un contrôle social de plus en plus ferme, le premier ministre canadien Justin Trudeau a donc rassemblé son courage et, prétextant être cas contact Covid, s’est rapidement isolé pour être ensuite vaillamment exfiltré dans un lieu tenu secret, probablement propice à entamer des négociations à distance et sous bonne garde.

Négociations qui promettent néanmoins d’être complexes et forcément intéressantes à suivre tant les précédents ont montré le pouvoir réel dont disposent les camionneurs. On se rappellera à bon escient que la menace d’une grève en France avait rapidement fait plier le gouvernement en rase campagne avant même toute ouverture de négociation concernant la présence d’un pass sanitaire dans les restaurants routiers qui n’y sont donc pas soumis depuis lors. Trudeau et son courage millimétrique aura donc fort à faire s’il veut continuer sur la trajectoire officielle actuelle et la possibilité d’un volte-face brutal n’est pas à écarter.

H16

image.jpeg
image.jpeg
Volti

24 Commentaires

  1. Ciao amici 🙂
    Heu je veux bien moi les suivre mais ce n’est pas la porte à côté le Canada !

    Sinon je jubile, comment il a trop fait son malin il y a quelque jour le Trudeau cul ! Puis comment ils sont constipé du cul les médias pour en parler, et lorsqu’ils le font, ils y vont avec des pieds de plombs ! C’est quand même de fameux puto !

    Akasha.

    • T’inquiete, ca arrive en France, Le convoi de la liberté France grossit peu a peu, ainsi que le convoi de la liberté europe… Et apparemment en Belgique ca bouge aussi

  2. Bonjour tout le monde
    Je ne sais pas ce que ça vaut mais j’ai trouvé ça.

    Tiré du groupe Telegram “Le Grand Réveil” :

    Petit flash-back sur la couverture du fameux magazine The Economist de 2019 début de pandémie.

    Un Bulldog placé sur le Canada. Jusque là rien de bien fou.

    Mais comme nous le savons, ce magazine a toujours annoncé beaucoup d’événements à l’avance avec des premières de couvertures toujours très étranges et extrêmement subliminales!

    Alors pourquoi un Bulldog?

    En cherchant bien on peut constater que le plus gros et ancien fabricant de camions au Canada s’appelle Mack Trucks (https://www.macktrucks.com/), là aussi rien de bien fou mais quand on s’aperçoit que son logo est un Bulldog on se pose forcément des questions et impossible de s’empêcher de faire un lien direct.

    Je rappelle aussi un détail qui n’en est pas un, le magazine The Economist appartient à la famille Rothschild (https://www.courrierinternational.com/notule-source/the-economist) et quelques autres familles puissantes.

    Encore et toujours ils annoncent leur plan de manière toujours discrète et insidieuse mais c’est à chaque fois sous nos yeux a qui veut bien lire entre les lignes.

    Affaire à suivre…

  3. La police canadienne a dit n’avoir procédé à aucune interpellation. C’est bon signe. Tant que ça reste bon enfant, il paraîtrait difficile de rentrer dans le chou des camionneurs.
    Toutefois… sous faux drapeau comme on dit…
    Espérons quand même que tout se passe bien jusqu’au bout.
    J’aimerais bien trouver des autocollants de soutien pour en coller par endroit… subrepticement…

  4. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2022/02/image-1.png
    Ces cons de flics croient vraiment que le bas peuple est bete a manger de la luzerne…
    Comme si a la komandantur la gestapo voulait manifester avec les resistants contre adolf… Ils nous prennent pour des cons et en plus il y croient!!!!

    Ausweis!!!! C’est la gestapo!!! C’est la police francaise!!!

  5. Ainsi, dans un précédent billet, je constatais que le Canada (comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande du reste), pays plutôt libéral auparavant, se rapprochait chaque jour un peu plus d’une dictature sanitaire fascisante

    Rien d’etonnant, la nouvelle zélande a adopté les mesures de surveillance pour les touristes arrivant sur son sol (flicage des ordis, dumping des HDD et des tablettes, telephones) à l’instar des si democratiques etats unis, qui font chier les blancs un max a l’entree au pays, mais laissent passer openbar les terroristes musulmans… De vrais brelles ces anglo saxons!!!

    • Je crois pas qu’il y ait du tourisme en nouvelles Zélande pour l’instant.
      C’est fini le covid,les seuls pays où il y a encore des restrictions c’est ceux qui sont le plus moutons.tous devrait s’arrêter en février peut être par la guerre.

      • Oui maintenant que l’économie mondiale va commencé à s’effondrer on pourra tout mettre sur le dos de la guerre
        C’est comme le réchauffement climatique ça sert à couvrir les événements climatiques extrêmes qui vont se produire.

        • La guerre à déjà commencé, on place le champ de bataille en Europe,en Afrique la bataille contre l’armées française va commencé bientôt ,en Asie ça se prépare,en Iran ça bouge aussi.

Les commentaires sont clos.