La France en guerre

Abécédaire d’une mort annoncée.

C comme cobelligérant

Que des dirigeants de partis politiques ou des (soi-disant) experts chipotent sur le thème « Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie puisque, dans le pire des cas, nous ne sommes que cobelligérants » , est consternant. Ces gens méconnaissent et la chose … et la langue française.

Rappelons d’abord que le mot Belligérant est de la même famille que le latin Bellum = guerre.

Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), le cobelligérant est l’État ou la nation qui lutte aux côtés d’un pays en guerre contre un ennemi commun.

Selon le Larousse, la cobelligérance est l’état de deux pays en guerre contre un ennemi commun.

Selon le Dictionnaire de l’Académie française, le pays cobelligérant est celui qui combat aux côtés d’un ou plusieurs autres, sans qu’une alliance formelle ait été conclue entre eux.

Selon le Quillet, Co est un préfixe qui exprime le concours, l’union, l’adjonction, la simultanéité d’action.

On pourra prendre n’importe quel dictionnaire : le cobelligérant est bel et bien un belligérant; le fait qu’il soit « co » ne tempère en rien ce fait … Il est en guerre au côté de l’autre cobelligérant, et contre le même adversaire.

Et, d’ailleurs, c’est ce qui ressort de la réalité concrète : la France envoie des troupes en Ukraine (et peut-être ailleurs aussi, par exemple en Roumanie) pour combattre la Russie. Il semble qu’elle avait déjà dépêché des forces spéciales, des conseillers militaires, des officiers et de prétendus mercenaires. La France livre des armes (entre autres, des missiles et des canons) à l’Ukraine, afin que celle-ci s’en serve contre la Russie et avec lesquelles elle frappe le territoire russe (probablement, là aussi, avec l’aide de « conseillers » français). La France a presque explicitement brandi contre l’ours moscovite la menace de l’arme nucléaire. Macron a déclaré que la bombe atomique française couvrait maintenant l’ensemble du territoire européen, cependant que tout se passe comme si l’Ukraine était déjà membre de l’Union Européenne.

La France est donc bel et bien en guerre contre la Russie.

Au fait : que dirait-on si les Russes livraient des obus à la Belgique afin qu’elle bombarde la France ? Que dirait-on si les Russes expédiaient leur armée aux frontières de l’Hexagone pour tuer des civils et des soldats français ?

D comme dément

Une fois de plus, certaines personnes s’échinent à minimiser le danger. Elles soutiennent, contre l’évidence, des idées non seulement indéfendables, mais susceptibles d’endormir les Français.

a) Selon elles, Macron serait fort en gueule, mais ses rodomontades contre la Russie, sa décision d’impliquer des troupes françaises en Ukraine, tout cela ne serait que parlote. Il ne faudrait pas en croire un mot, et, au bout du compte, rien de cela ne sera suivi d’effet.

Il faut dénoncer l’ambiguïté – pour le moins – de ce narratif : car, au fond, quand on entend ces gens, on se demande ce qu’ils reprochent à Macron : de lancer la France dans un affrontement contre la Russie, ou, au contraire, de blablater sans avoir réellement l’intention de mettre ses menaces à exécution ?

b) En fait, Macron ne serait qu’un fantoche sans envergure qui gesticulerait dans le seul but d’obtenir un bon score aux élections européennes et qui n’aurait pas l’intention de concrétiser ses proclamations.

Les gens qui tiennent ces propos n’ont, eux, aucune envergure. C’est vraiment voir les choses par le petit bout de la lorgnette. Non, Macron ne s’agite pas en vain simplement en vue d’échéances électorales. Il est le valet de donneurs d’ordres qui veulent la guerre, qui la veulent pour éverser et la France et la Russie, et qui ne reculeront devant rien pour parvenir à leurs fins. Les individus qui prétendent le contraire, jouent un jeu extrêmement suspect …

c) Macron serait fou. Oui, on nous refait le coup de la démence, comme aux plus beaux moments du covidisme.

Tout ramener à un problème de psychologie individuelle, relève, soit de la plus plate candeur, soit de la duplicité.

Macron ne fait rien et ne dit rien qui ne lui ait été dicté par ses maîtres, ceux qui tirent vraiment les ficelles.

Macron n’est pas tout seul. Il y a des donneurs d’ordres, des financiers, des ministres, des conseillers, des militaires, de pseudo-journalistes etc etc.

Les députés ont plébiscité ce qui constitue en réalité une déclaration de guerre (réalisée dans des formes qui bafouent allègrement la Constitution).

Le PCF et LFI se sont payé le luxe de voter contre, cependant que le RN, toujours aussi duplice, s’est abstenu. S’ils n’ont pas voté pour, c’est qu’ils savaient que, de toute manière, Macron obtiendrait une large majorité.

LFI et le PCF ont approuvé l’envoi d’armes lourdes à l’Ukraine.

La première personne à avoir suggéré que les mairies soient pavoisées aux couleurs de l’Ukraine a été, non pas Macron, non pas Ciotti, mais Jean-Luc Mélenchon, qui avait déjà été le premier (ou l’un des tout premiers) à demander que l’on armât les terroristes de l’OTAN attaquant la Libye, terroristes que monsieur Mélenchon osait présenter comme des combattants de la liberté.

Monsieur Mélenchon et des dirigeants du PCF étaient membres du gouvernement de Gauche plurielle qui a embarqué la France dans l’agression militaire contre la Yougoslavie.

L’ex-EELV et le PS sont plus bellicistes que le roi.

Zemmour, Marion Maréchal-Le Pen et la clique de Reconquête ne valent pas mieux.

Des généraux ne cessent de pousser à la guerre.

De prétendus intellectuels y poussent aussi, ces mêmes agents d’influence qui ont réclamé à cor et à cri les guerres contre l’Irak, contre la Syrie, contre la Libye, contre la Yougoslavie, et qui ont obtenu gain de cause.

Ils sont donc tous déments ?

d) De toute façon, selon certains, la France n’aurait pas les moyens – humains, matériels ou financiers – d’entrer en conflit de haute intensité.

Il faut se méfier de ce discours. Il ne gêne ni le pouvoir, ni le complexe militaro-industriel, bien au contraire, puisqu’ils nous rabâchent qu’il faut toujours plus d’argent pour la guerre … et toujours moins pour les salaires, les retraites, les services publics, l’hôpital, l’école et le reste.

e) Enfin, à en croire certains, la Pologne, l’Allemagne, l’OTAN seraient opposées aux velléités bellicistes de Macron ! Sans rire ! Faut-il prendre la peine de commenter de telles billevesées, totalement démenties par les faits ?

D comme détruire la France

Il est fondamental de bien comprendre ceci : ceux qui tirent les ficelles poursuivent un double objectif : détruire et la Russie et la France. Ils mettent celle-ci en première ligne afin qu’elle serve de cible et soit laminée, le conflit ukrainien leur semblant une opportunité rêvée pour ce faire.

Il est donc extrêmement naïf de s’imaginer qu’en fin de compte, ils « retrouveraient la raison », ou autres fadaises du même acabit. La raison, ils ne l’ont absolument pas perdue. C’est en toute lucidité qu’ils ont décidé la mort de la France, une mort à laquelle ils travaillent d’ailleurs depuis des décennies et des décennies. Ces gens servent des intérêts qui ne sont ni ceux de la France, ni ceux des Français, et ils défendront ces intérêts jusqu’au bout, sans reculer devant quelque horreur que ce soit, comme ils l’ont toujours fait.

E comme emmerder

« Nous sommes en guerre » .

A l’époque, très peu de gens ont compris ce que Macron voulait dire. En réalité, il savait déjà de quelle guerre il s’agissait, celle dans laquelle la France est engagée aujourd’hui.

Combien avaient raison les commentateurs qui remarquaient à quel point le covidisme, avec ses confinements, ses masques et l’arrêt de toute activité, ressemblait à un gigantesque exercice de défense civile ! Tant cette hystérie voulait habituer les populations à une situation de guerre, de sale guerre nucléaire et biologique.

Il y a des moments historiques, des points nodaux. L’annonce du confinement en était un. C’est à ce moment-là qu’il fallait réagir. Le peuple a raté le coche.

La ressemblance de cette annonce avec celle par laquelle Macron embarque la France dans la guerre, est frappante.

Tout comme est saisissante l’absence totale de réaction des populations dans les deux cas. C’est la même apathie, la même aboulie.

Lancer le pays dans la guerre (nucléaire, qui plus est …) aurait dû provoquer un tollé, une réaction massive.

Mais, rien !

Les emmerder jusqu’au bout, voilà ce que Macron déclarait à l’intention des personnes ayant refusé de se faire injecter le prétendu vaccin contre le Covid 19.

On peut être certain qu’après avoir emmerdé les Français jusqu’au bout, Macron va les enguerreder (**??**) jusqu’au trognon.

N comme nucléaire

Les criminels qui agissent dans l’ombre, en se planquant derrière leurs marionnettes, ont forcé la Russie à entrer en guerre contre l’Ukraine. Depuis le début, il est évident qu’ils veulent la contraindre aussi à utiliser l’arme nucléaire. Ce n’est pas un hasard s’ils utilisent la France, seule puissance atomique officielle de l’Union européenne.

En poussant ainsi la France, en lui ordonnant de brandir la menace nucléaire, ils espèrent rendre les choses irréversibles, inévitables, inéluctables. Ils vont manœuvrer de façon à ce que l’ours moscovite ne puisse plus faire autrement que de neutraliser la France, radicalement.

Un seul exemple suffirait à se convaincre que c’est bien un conflit atomique qui s’annonce. Dans un café où la télévision avait été allumée, nous avons été obligé de subir une propagande belliciste anti-russe éhontée : l’inflation, la hausse des prix de l’énergie, la concurrence ukrainienne faite aux agriculteurs français, tout cela serait de la faute des Russes, qui, du reste, s’attaqueraient aux intérêts français; si la France fait la guerre à Poutine, la situation économique s’améliorera, et les prix baisseront ! A ces énormités, a succédé, comme faisant partie du tout, comme étant étroitement liée au reste, la mention d’une loi (si nous avons bien compris) sur la radioprotection contre les rayonnements nucléaires, quelque chose dans ce genre. On est en train d’habituer les citoyens à l’idée d’une guerre atomique, on est en train de la leur faire accepter. Et si l’on agit ainsi, c’est bien parce qu’on a d’ores et déjà décidé d’aller jusqu’à une telle extrémité.

O comme occupation

Une fois que la Russie aura été contrainte de neutraliser la France, le chaos va s’installer.

Au mieux (si l’on peut dire, et pour ne citer que cela), le pays sera simplement privé d’électricité, les réseaux de communication seront inopérants, il y aura des problèmes énormes d’approvisionnement. En fait, plus rien ne fonctionnera.

Inutile de préciser qu’un tel désordre livrera le territoire aux racailles, qui s’en donneront à cœur joie.

Tout cela est d’ores et déjà prévu par ceux qui tirent les ficelles. Tout cela fait partie de leur calcul. Car cela leur donnera un prétexte de plus pour déclencher ce qu’ils ont déjà programmé et préparé : l’occupation du pays.

En effet, ce ne sont pas les Russes qui envahiraient une France vaincue ou paralysée; ils sont d’ailleurs trop éloignés géographiquement.

Par contre, il y a des dizaines de milliers de soldats américains en Europe, par exemple en Allemagne.

La France sera envahie par des soudards venus de tous horizons et que l’on nous présentera comme les sauveurs venus rétablir l’ordre et aider les populations : troupes américaines, britanniques, allemandes, européennes, peut-être ukrainiennes – suprême ironie …

Ainsi, contrairement à ce que croient certains, une déroute de la France n’amènera pas la mise à bas du régime responsable de cette bérézina et la libération du pays. C’est tout le contraire qui va se produire : sous prétexte de voler au secours de la France et de ses habitants, c’est l’OTAN qui va en prendre définitivement les rênes.

Le démantèlement de l’Hexagone pourra alors s’accomplir : les régions seront « indépendantes » d’une France disparue … et pourront pleinement profiter de leur dépendance vis-à-vis de l’Union européenne ou du G7.

Fantasme ? Il semblerait qu’il soit déjà prévu de faire venir des soldats étrangers soi-disant pour assurer la sécurité des Jeux olympiques à Paris. Si l’on nous dit que la France n’est pas capable de garantir cette sécurité elle-même pour une simple compétition sportive, que sera-ce lorsque la guerre battra son plein ou lorsque le pays aura été durement frappé ?

Que sera-ce si des sicaires organisent un attentat afin de l’attribuer aux Russes ?

D’ailleurs, l’occupation physique de l’Hexagone est déjà, dans une certaine mesure, une réalité.

Si l’on en croit certains témoignages, la répression des manifestations passées contre le régime se serait faite en partie avec des gens parlant des langues étrangères (on a évoqué des langues des pays de l’Est, et même de l’Ukraine …). Et, lors de plusieurs manifs, l’on a vu des espèces de tanks de l’Union européenne voler au secours de Macron.

S comme sacrifice

Un général (français !) aurait levé un coin du voile en déclarant que le sang des fils et filles de France doit couler pour l’Ukraine. C’est bien une logique de sacrifice qui est en jeu, le sacrifice des Français.

C’est cette même logique qui est à l’oeuvre quand les Français doivent renoncer à se chauffer l’hiver, accepter l’explosion des prix de l’énergie, subir sans broncher l’inflation, se contenter d’un repas par jour, mourir en silence aux urgences des hôpitaux, tout cela pour l’Ukraine.

C’est encore le sacrifice qui est à l’oeuvre quand toute l’économie du pays est ruinée (agriculture, industrie, commerces, services); quand le chômage explose et que l’indemnisation des chômeurs est réduite à une peau de chagrin; quand le sytème de santé, l’école et tous les services publics sont détruits; quand il n’y a jamais d’argent pour la France et les Français, cependant que l’on offre en permanence des milliards à l’Ukraine.

C’est bien une logique de sacrifice qui prévaut quand on dit ouvertement à la population qu’il faut entrer en cette économie de guerre, dans laquelle, en réalité, le pays est déjà bien installé.

C’est bien, aussi, le sacrifice de l’Ukraine qui a été résolu par ceux qui se posent comme ses défenseurs alors qu’ils sont responsables de ses souffrances et s’en servent comme d’un paravent après avoir forcé la Russie à entrer en guerre.

T comme trop tard

Depuis des années, nous assistons à la fois au meurtre et au suicide d’un peuple.

Meurtre, parce que ceux qui tirent les ficelles, ont planifié et organisé la mort de ce pays et de ses habitants.

Suicide, parce que ces derniers vont à l’abattoir comme on fonce obstinément vers l’abîme.

Il y avait bien quelque chose de suicidaire dans la façon dont les Français ont accepté les confinements, les masques, le passe « sanitaire » ou « vaccinal » , les fermetures de commerces et la ruine de l’économie …

Il y avait bien quelque chose de suicidaire dan leur silence face à l’annonce du confinement, comme il y a quelque chose d’éminemment suicidaire dans leur atonie aujourd’hui qu’on les embarque dans une guerre nucléaire contre la Russie.

Le processus ira à son terme.

Il est possible que, confortés notamment par l’éloignement (pour l’instant …) du théâtre d’opérations (l’Ukraine), un certain nombre de gens n’aient pas conscience de ce que c’est qu’une guerre et un pays en guerre. Ils vont l’apprendre à leurs dépens. Ceux qui peuvent quitter la France, devraient le faire immédiatement, tant que la France n’a pas encore été frappée, tant que l’espace aérien et les frontières ne sont pas fermés, tant qu’il est encore possible de s’exiler, ce qui ne sera bientôt plus le cas, tant que des civils ne sont pas envoyés au front.

Les choses ne vont pas se faire dans dix ans, ni dans cinq, ni dans deux, tout va aller très vite maintenant.

Plus tard sera trop tard.

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