À force d’armer l’Ukraine dans ce conflit avec la Russie qui ne nous concerne pas et, sans nous demander notre avis, si ça dérape grave, nous pourrions bien vivre ce que vivent depuis 2014, la population du Donbass. Il serait de bon aloi de faire comprendre au banquier élyséen que, s’il veut la guerre avec la Russie, il n’a qu’à aller la faire lui même. Il ne s’agit pas de se déguiser en « soldat » pour en être un, loin s’en faut. La destruction de notre pays est bien engagée, l’hiver promet de mauvaises surprises et, l’apathie de ceux qui refusent de ne pas voir, risque de les rappeler à la dure réalité. Pour paraphraser Charles Sannat : « Il est déjà trop tard mais tout n’est pas perdu » pour peu que les français refusent de soutenir un pays fasciste (à qui « on » a beaucoup promis), les « maîtres d’oeuvre » de tout ce bazar, ne regardant que leurs intérêts qui ne sont pas les nôtres, voulant par dessus tout garder leurs griffes acérées sur le monde. Pour faire court, c’est le moment de se réveiller et d’interpeler ceux qui sont censés représenter le peuple. Il doit bien en rester certains, qui ne sont pas complices de cette folie.
Par Christelle Néant pour Donbass-Insider
Le 17 septembre 2022, l’armée ukrainienne a bombardé le centre de Donetsk, en RPD (République Populaire de Donetsk) avec des canons automoteurs Caesar et des canons TRF1 français de 155 mm, tuant quatre civils, et en blessant huit autres.
C’est à l’heure du déjeuner que l’armée ukrainienne a décidé de bombarder le cœur de Donetsk, la place Lénine, qui grouille de voitures à cette heure là, avec des canons français de 155 mm. Un premier obus touche la rue Artioma, juste à côté d’une fourgonnette Gazelle, qui prend feu, brûlant vif le conducteur qui se trouvait à bord.
D’autres obus frappent le bâtiment de la Poste, ainsi que celui de l’administration du district de Vorochilovski, les studios d’Oplot TV, et le monument dédié à Pouchkine, l’auteur russe, situé derrière le théâtre, à quelques mètres de la place Lénine. Là trois civils seront tués, dont une femme qui marchait juste à côté d’un parc pour enfants habituellement très fréquenté lorsqu’il fait beau comme aujourd’hui. Le bilan initial de trois civils blessés, est finalement monté à huit, dont un journaliste de TeleSur.
Et le bilan parmi les journalistes aurait pu être bien pire. Alors qu’ils arrivaient sur place rapidement après le bombardement les journalistes de War Gonzo ont assisté en direct à la deuxième frappe, qui a de nouveau visé la place Lénine, frappant une deuxième fois la fourgonnette déjà en flammes. Heureusement leur voiture se trouvait derrière un autre véhicule et ils ont pu s’extraire de là sains et saufs.
Voir : http://t.me/wargonzo /8324
Mais cette deuxième frappe peu de temps après la première, montre que l’Ukraine continue de mener des bombardements terroristes, dont le but est tuer ou de mutiler un maximum de secouristes et de journalistes, lorsqu’ils arrivent sur une zone déjà bombardée.
Les informations disponibles immédiatement après ce bombardement terroriste de l’armée ukrainienne contre le centre de Donetsk, indiquaient que les obus de 155 mm avaient été tirés par des canons automoteurs français Caesar, que la France a vendus à l’Ukraine.
Voir mon reportage filmé sur place, attention images choquantes :
Mais après avoir soumis les photos des éclats que j’ai trouvés sur place à Adrien Bocquet, qui est désormais expert en armes de l’OTAN pour la représentation de la RPD au sein du CCCC (Centre Conjoint de Contrôle et de Coordination concernant les crimes de guerre de l’Ukraine), celui-ci m’a confirmé qu’il s’agissait d’obus américains de 155 mm tirés pour certains avec des canons Caesar, et pour d’autres par des canons TRF1.
Les fameux canons TRF1 qui peuvent tirer des obus (interdits) de 155 mm à sous-munitions, dont j’avais parlés au mois de juin, et dont la presse occidentale avait assuré que la France n’avait pas fourni de tels canons à l’Ukraine ! Avant d’apprendre début septembre que Paris en a bien vendus à Kiev !
Et vu que pendant huit ans, la France a prétendu ne pas avoir fourni d’armes à l’Ukraine avant la « bourde » de Gabriel Attal, qui a admis publiquement que Paris fournissait des armes à Kiev depuis 2014, nul doute que les canons français TRF1 qui ont servi aujourd’hui à tuer quatre civils, et à en mutiler huit dans le centre de Donetsk, ont été fournis à l’Ukraine bien avant le mois de septembre.
Lecteurs français, voilà à quoi servent vos impôts ! À fournir à l’armée ukrainienne des canons français dont elle se sert non pas pour se défendre contre l’armée russe, mais pour terroriser, massacrer et mutiler des civils en plein centre de Donetsk !
Christelle Néant