Par E. Michael Jones pour UNZ.com via Entre La Plume et l’Enclume
Dans un article paru dans la revue Unz en juillet, Philip Giraldi, agent de la CIA à la retraite, évoque une rencontre qu’il avait faite lors de ce qu’il appelle « une conférence anti-guerre » :
« Il y a cinq ans, j’ai écrit un article intitulé « Les juifs d’Amérique mènent les guerres d’Amérique ». Il s’est avéré être l’article le plus populaire que j’aie jamais écrit et j’en ai été récompensé en étant immédiatement licencié par le soi-disant magazine American Conservative, dont j’avais été un collaborateur régulier et très populaire pendant quatorze ans. Mon article commençait par la brève description d’une rencontre avec un partisan que j’avais rencontré peu de temps auparavant lors d’une conférence anti-guerre. Ce vieux monsieur m’a demandé : « Pourquoi personne ne parle-t-il jamais honnêtement du gorille de six cents livres qui se trouve dans la pièce ? Personne n’a mentionné Israël dans cette conférence, et nous savons tous que ce sont les Juifs américains, avec tout leur argent et leur pouvoir, qui soutiennent chaque guerre au Moyen-Orient pour Netanyahou. Ne devrions-nous pas commencer à les interpeller et ne pas les laisser s’en tirer à bon compte ? »[1].
La conférence se tenait à Mashhad, en Iran, et le « vieux monsieur », même si je déteste l’admettre, c’était moi. Je suis peut-être âgé, mais je ne suis certainement pas un gentleman, passons. Ce que j’avais dit, c’est que nous devions briser ce que quelqu’un d’autre avait appelé le « tabou juif » si nous voulions être efficaces pour nous opposer aux forces qui entraînent l’Amérique dans une guerre après l’autre. Il y a trois raisons pour lesquelles Donald Trump a révoqué le JCPOA, autrement dit l’accord nucléaire avec l’Iran : « Sheldon Adelson, Bernard Marcus, et Paul Singer. » Trois riches juifs avaient pris en main la politique étrangère de l’Amérique, et pourtant nous étions contraints par les conventions du comportement bien élevé, autrement connues sous le nom de « tabou juif », de ne pas mentionner le fait qu’ils étaient juifs ou le fait qu’ils ruinaient la réputation internationale de l’Amérique en menant une politique étrangère dont le seul bénéficiaire était Israël. En Iran, il n’y avait pas de mal à critiquer les juifs tant qu’on les appelait Israéliens. Mais ce ne sont pas les Israéliens qui avaient persuadé Trump de révoquer l’accord nucléaire, ce sont les Juifs d’Amérique.
Alors que je faisais valoir mon point de vue, un écran de télévision géant en arrière-plan montrait des tireurs d’élite israéliens en temps réel tirant dans le dos des Palestiniens en fuite qui se retiraient du mur d’apartheid que les Israéliens avaient érigé pour les empêcher d’entrer dans leur propre pays. Ce ne sont pas tous les Juifs qui sont en faute, disais-je. « Si tous les Juifs étaient comme le rabbin David Weiss », le membre de Neturei Karta qui était assis à l’avant du podium quelque part entre Philip Giraldi et Nader Talebzadeh, « nous ne serions pas ici à discuter de ce problème. Mais la plupart des Juifs ne se contentent pas comme lui de vivre dans leurs ghettos, ils ne sont heureux que lorsqu’ils s’approprient votre culture et la détruisent. »
Tout le monde n’était pas satisfait de ce que j’avais à dire. Miko Peled, fils du célèbre général israélien et fervent défenseur des droits des Palestiniens, a passé le reste de la journée à aller voir des gens comme Alison Weir et à faire pression pour que je sois expulsé de la conférence. Cela ne s’est pas produit parce que les Iraniens sont trop polis pour faire une chose pareille, mais aussi parce que de nombreuses personnes ont estimé que j’avais enfin dit ce qui devait être dit. Phil est venu me voir après la conférence et m’a remercié pour ma franchise. Il a ensuite mis ma suggestion en application dans un article qui expliquait clairement que les Juifs étaient responsables non seulement des atrocités commises à l’époque, mais aussi de l’atrocité actuelle connue sous le nom de guerre en Ukraine. Mais ce-faisant, il a pu constater que quiconque critique les Juifs n’échappe pas à la punition, mais aussi que ce genre de démarche ne va pas sans l’élévation subséquente de la conscience qui est la compagne constante de l’opposition au mal. L’American Conservative a été explicitement créé par Pat Buchanan et Taki pour servir de contrepoids nationaliste au néoconservatisme, mais il a lui aussi été coopté et il est désormais dirigé par l’opportuniste Rod Dreher, dont le principal travail consiste à s’assurer que le conservatisme, quel qu’il soit, ne menace pas les intérêts juifs.
Phil Giraldi n’a pas été le seul à me remercier pour ce que j’avais dit. Après la fin de la session, j’ai été approché par l’orateur principal de la journée, Alexander Douguine, le sociologue qui était une force motrice du nationalisme russe, qui avait parlé du monde multipolaire qui allait renaître tel un phénix des cendres de l’empire américain, et qui me remerciait maintenant pour mon intervention visant à briser le tabou des Juifs.
Douguine allait apprendre la leçon que nous avions tous apprise en remettant en question le pouvoir juif, mais d’une manière bien plus horrible, lorsque sa fille a été assassinée le 20 août dans un attentat à la voiture piégée. Selon Andrey Krasnov, qui connaissait personnellement Daria Douguine, l’attentat visait Alexander, et non sa fille. « C’était le véhicule du père. Daria… a pris sa voiture aujourd’hui, tandis qu’Alexander est parti par un autre chemin. Il est revenu, et il était sur le lieu de la tragédie. D’après ce que j’ai compris, Alexander, ou probablement les deux, étaient la cible »[2] Denis Pushilin, chef de la République populaire de Donetsk contrôlée par les Russes, a affirmé que Daria Douguine avait été tuée par le gouvernement ukrainien. [3] Douguine avait déjà été désigné pour être assassiné par l’UDA, l’Armée des volontaires ukrainiens (Українська добровольча армія), une branche du Secteur droit nazi, mais cela remontait à plusieurs années.
Douguine avait donc brisé le tabou des Juifs. Le 29 juin, Kevin MacDonald a publié sur le site Web d’Occidental Quarterly un article analysant la traduction anglaise d’un article de Douguine paru sur Katehon, un site Web antimondialiste et pro-russe, intitulé « La Cour suprême des États-Unis contre l’idéologie du progrès »[4] Comme moi, Douguine voyait dans l’arrêt Roe v. Wade (la décision de la Cour suprême de 1973 annulant toutes les lois interdisant l’avortement), une étape importante vers l’implantation de l’hégémonie juive sur la culture américaine. Dans le sillage de la décision de la Cour suprême annulant Roe v. Wade, Douguine a publié écrit un article brisant le tabou juif.
« Le tournant dans la culture américaine a eu lieu dans les années 1970 quand un nouveau groupe qui était « ethniquement juif mais imprégné de principes et de codes culturels européens ou russes soviétiques… a introduit une culture et une philosophie différentes aux États-Unis. Ils n’ont pas du tout compris ou accepté le pragmatisme américain, le considérant uniquement comme une toile de fond pour leur propre avancement. En d’autres termes, ils ont profité des opportunités américaines, mais n’avaient pas l’intention d’adopter une logique libertaire sans rapport avec toute allusion au totalitarisme. En réalité, ce sont ces élites étrangères qui ont détourné la vieille démocratie américaine. Ce sont elles qui ont pris la tête des structures mondialistes et qui ont progressivement pris le pouvoir aux États-Unis »[5]. Oui, voilà ce qu’écrivait Douguine.
En faisant cette affirmation, Douguine brisait le tabou des Juifs. Cela était nécessaire pour établir le lien, autrement incompréhensible, entre l’avortement et les guerres de soutien à Israël, qui est caractéristique de ce que Douguine appelle la « Nouvelle Amérique », un groupe qui « insiste sur le fait que la liberté nécessite la violence contre ceux qui ne la comprennent pas assez bien. Ce qui signifie que la liberté doit avoir une interprétation normative et que c’est aux néo-libéraux eux-mêmes de déterminer comment et à quoi ils l’utilisent, et comment ils l’interprètent. L’ancien libéralisme est libertaire. Le nouveau est ouvertement totalitaire. La Cour suprême est en train de renverser la stratégie dictatoriale totalitaire des élites mondialistes néolibérales, qui agissent – un peu comme les bolcheviks en Russie – au nom de l’avenir. »
Dans la « nouvelle Amérique », vous êtes soit un tueur, soit un fœtus. Les tueurs bénéficient du privilège juif, mais les fœtus n’ont aucun droit devant la loi, comme les Américains l’ont appris après Charlottesville et les évènements du Capitole le 6 janvier. Selon la compréhension de Douguine de la « nouvelle Amérique », c’est-à-dire l’Amérique juive, « vous n’avez pas le droit de ne pas être un libéral. Si vous n’êtes pas un progressiste, vous êtes un nazi et devez être détruit. Tout doit être sacrifié au nom de la liberté, des LGBT+, des transgenres et de l’intelligence artificielle »[6]
Selon cette idéologie essentiellement talmudique, si la mère a le droit de tuer son enfant, le gouvernement a le droit d’assassiner quiconque s’oppose au droit des oligarques d’interpréter la « clause mystère » du juge Kennedy – « Au cœur de la liberté se trouve le droit de définir son propre concept de l’existence, du sens, de l’univers et du mystère de la vie humaine » – comme bon leur semble. Une fois que Douguine a brisé le tabou juif, il devient clair qu’il n’est pas un libéral et qu’il a donc perdu le droit à la vie, tout comme des millions de fœtus pendant le règne de terreur juif qui a commencé en 1973 lorsque la Cour suprême a rendu l’arrêt Roe v. Wade [enfin aboli en mai 2022].
La seule question était de choisir le bon moyen de provoquer l’équivalent politique d’un avortement. Un mois avant que l’UDA ne bâcle l’assassinat de Douguine, tuant sa fille à la place, un jury fédéral de New York a condamné l’ancien officier de la CIA Joshua Schulte pour neuf chefs d’accusation en vertu de la loi sur l’espionnage, pour avoir fourni des informations au dossier Wikileaks connu sous le nom de Vault 7. L’une des révélations les plus importantes de Vault 7 était « la preuve que la CIA était capable de pirater les systèmes informatiques des voitures et pouvait prendre le contrôle d’un véhicule »[7].
Source Entre la Plume et l’Enclume
A mon avis, ce qui rend dangereux ce que l’auteur appelle « les juifs d’Amérique », c’est qu’ils sont largement épaulés par des membres de sectes protestantes, ceux qui sont connus sous le terme de WASP, et qui sont bien plus nombreux que « les juifs d’Amérique ». Les WASP, souvent moins affûtés que les autres, leur servent de « troupes d’occupation », pour que l’action perdure.
.
Le danger, c’est que quand la pourriture s’installe, de place en place elle gagne parce qu’elle est une des formes du chaos. Puis un membre tombe, puis à force c’est tout l’édifice qui s’effondre.
.
Certes, cette pourriture, avec le temps, peut constituer un soubassement fertile si ce n’est pas balayé par le vent. Mais les « si » ne sont pas des certitudes.
.
Œuvrons, pour que des graines s’enracinent dans les humus, les fixent, et fassent rejaillir Autre chose. Forcément Autre chose, parce que le Temps ne revient jamais en arrière.
Le peuple maudit par Dieu lui-même.
Pilate se lava les mains et ce peuple scandait ‘ A mort ! à mort ! Il n’est pas des nôtres….
Enseignant le respect des lois naturelles pour l’éducation de ces peuples au caractère violent, le Christ fût assassiné parceque cette tribu de sauvages étaient majoritaires.
La suite vous connaissez, les Chrétiens ont été manipulés jusqu’au point de croire que ces sauvages n’étaient pas les commanditaires de l’exécution du Christ.
Une suggestion : ce n’est pas explicite dans les textes, mais l’animosité ne viendrait-elle pas spécifiquement de la secte des Pharisiens ?
Oui justement ceux qui furent critiqués dans le temple.
Un détail qui a son importance: oui, on peut prendre la main à distance sur les objets connectés.
Pensez-y…
Non, quand même pas le cerveau des biquettes !
Le MI6, la CIA, le Mossad, la DGSE ce ne sont pas les candidats qui manque….