Avant d’entrer en guerre, on demande au peuple par référendum s’il est d’accord, depuis qu’on en bave ce serait la moindre des choses. Aaaaaaaaah ! Oui j’avais oublié, où avais-je la tête ? C’est ce qui se passe en démocratie quand c’est le peuple qui décide, pas quand c’est un banquier qui a été mis à la tête du pays, pour finir de ruiner la France, et qui se prend pour un chef de guerre. Combien de français sont prêts à souffrir pour alimenter une guerre qui n’est pas la nôtre ? Soutenir un pays avec à sa tête, un clown qui a tortillé du popotin en talons aiguille et joué du piano avec son « service trois pièces », ne sachant qu’exiger de l’argent et des armes. Incapable de payer les fournitures en armes qu’on lui a, et que l’on va lui envoyer, ni de rembourser les millions déjà donnés, au détriment des français qui vont devoir se priver eux et leurs enfants. Quoi que, vu l’acceptation, les moutons souffrant du syndrome de Stockholm, ils n’ont que ce qu’ils méritent. Accrochez-vous.. ça risque de swinguer..
Charles Sannat pour Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
« Macron annonce l’entrée « dans une économie de guerre » et demande « une réévaluation » de la loi de programmation militaire ».
C’est le titre d’un article du Figaro que vous pouvez lire en intégralité ici.
La dernière fois que le président nous avait expliqué que nous étions en guerre contre un virus – alors que maintenant c’est contre la Vie Russe – , nous en avons sacrément bavé. Confinements. Interdictions. Restrictions. Passe sanitaire. Auto-attestation. Plage dynamique. Café assis, debout ou couché. Restaurants fermés. Cinémas verrouillés. Salles de sports interdites.
Bref, je ne vous refais pas le film. Nous avons tous vécu le même.
« Nous allons devoir durablement nous organiser ».
C’est ce qu’a dit Macron en inaugurant lundi dernier le salon Eurosatory, près de Paris.
« Trois mois et demi après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le chef de l’État Emmanuel Macron a souligné lundi les défis posés au secteur de la défense, celui « d’une entrée dans une économie de guerre ». « Nous allons devoir durablement nous organiser », a-t-il déclaré en inaugurant le Eurosatory près de Paris, « aller plus vite, réfléchir différemment sur les rythmes, les montées en charge, les marges pour reconstituer plus rapidement ce qui est indispensable pour nos armées, pour nos alliés, pour celles et ceux que nous voulons aider, une économie où nous ne pouvons plus vivre avec la grammaire d’il y a même un an », a-t-il prévenu. L’industrie de la défense doit se déshabituer au temps de paix pour accroitre ses cadences. La formule est un avertissement. Le gouvernement envisage aussi, selon Le Monde, une modification législative pour pouvoir réquisitionner, dans certaines circonstances, des entreprises civiles à des fins militaires ».
Et oui, il va falloir tenir l’effort de guerre.
Parce que oui, nous sommes en guerre contre la Russie et bientôt contre la Chine.
Les Européens se chargeront de la Russie tandis que les Etats-Unis, eux, se chargeront de la menace chinoise. Les fronts comme les rôles ont été répartis depuis bien longtemps.
Je vous ai dit dès le début qu’il n’y avait pas de petite guerre en Europe. Cela n’existe pas. Cela fait trois mois que l’armée russe est entrée en Ukraine.
La Russie est un immense pays qui dispose d’une très vaste géographie et d’immenses ressources. A son sud-est elle dispose d’un allié puissant, la Chine, usine du monde.
Alors oui, nous sommes en guerre et il va falloir soutenir cet effort de guerre, et j’ai attiré l’attention des abonnés à ma lettre STRATEGIES dès le départ sur le fait qu’il nous serait difficile de tenir plusieurs mois avec des stocks d’armes très limités.
Nous y sommes. Le chef de l’Etat qui ne voit pas grand chose venir, se sent assez nu au niveau de nos arsenaux. Mener une guerre nécessite beaucoup d’armes, de matériel et de munitions. Je n’ose vous parler du bilan carbone de la guerre en Ukraine, et je laisse nos saints-croyants en la messe quotidienne du tri de leurs poubelles jaunes et vertes aller communier au bac à compost. Mais qu’ils se rassurent, ou s’inquiètent c’est selon, avec tout ce que l’on balance sur l’Ukraine, tout ce que l’on brûle et que l’on crame, des munitions aux produits chimiques, sans oublier les chars qui ne fonctionnent pas à l’électricité avec rechargement des batteries des trottinettes électriques des forces russes, ils peuvent trier jusqu’à la fin de leurs jours. La guerre se charge de ruiner tous nos efforts écolos.
Il n’y a rien de moins écolos que la guerre ! Mais triez votre poubelle les gars. C’est bien. Et allez vous endormir l’esprit libre et la bonne conscience apaisée. Moi je contemple ce monde et je ne ris pas. Non. Je montre la réalité dans toute sa cruauté et ses paradoxes, sans oublier les mensonges que l’on vous sert.
L’économie de guerre c’est quoi ?
A votre avis ? Cela veut dire quoi ?
Résumons en prenant la définition du site d’Alternatives Economiques ici qui a le mérite d’être assez courte.
« Economie de guerre : Type d’économie dans laquelle les besoins de la guerre sont satisfaits prioritairement, par prélèvement autoritaire (réquisition, livraisons obligatoires…). Dans une économie de ce type, le pouvoir d’achat effectif de la population est forcément bas, puisque l’appareil de guerre ponctionne largement la production ».
C’est une économie de la pénurie.
C’est une économie du manque.
C’est une économie de l’inflation.
C’est une économie de la misère et de la pauvreté.
Une économie de guerre ce n’est pas drôle du tout, et c’est une économie de l’inconfort.
Une économie où il vaut mieux être à la campagne qu’à la ville.
Une économie où mieux vaut avoir quelques pâtés d’avance à la cave si vous voulez avoir à manger dans la durée.
Il va falloir financer la guerre et les guerres se financent toujours par la création monétaire et se payent par l’inflation.
Il va falloir mobiliser les ressources productives. Il va falloir réindustrialiser militairement. Nous manquons de tout. De chaînes de production aux ouvriers sans oublier les matières premières il nous faut tout refaire.
Alors pour aller plus vite l’Etat saisira les biens.
Il confisquera les usines, et les moyens de production.
Une économie de guerre est une économie administrée.
Comme toute 0économie administrée, elle termine toujours dans le fossé.
Vous devez retenir ceci.
« Une modification législative pour pouvoir réquisitionner, dans certaines circonstances, des entreprises civiles à des fins militaires »
Macron (qu’on l’aime ou pas n’étant pas le sujet) a dit deux choses importantes et qu’il ne faut pas ignorer.
1/ Nous rentrons dans une économie de guerre.
2/ Nous allons réquisitionner des entreprises civiles à des fins militaires.
Nous allons entrer dans une autre phase d’un autre monde et cela va secouer très fort.
Travailler votre résilience est une nécessité. Je vous assure, ce n’est plus une option ni une vue de l’esprit, encore moins des simples jeux intellectuels. Plus nous serons individuellement résilients plus nous serons forts collectivement. Mettez en place votre plan de résilience. Si vous ne savez pas par quel bout prendre le sujet, abonnez-vous à la Lettre STRATEGIES, vous aurez accès à l’ensemble des dossiers déjà édités dont évidemment le dernier consacré au Plan de Résilience Personnel. Tous les renseignements se trouvent ici.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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Charles, je ne doute pas que ce que tu as écrit t’a demandé du travail.
Cependant quelque chose me choque quand tu expliques que pour être résilient et qu’on ne sait pas trop comment, il faut s’abonner pour 98€/an.
Seuls ceux qui ont de l’argent auront la connaissance? Les autres tant pis pour eux, ils peuvent crever?
Que l’on paye pour savoir comment optimiser ses avoirs bancaires et autres capitaux de riches, je comprends.
Mais payer pour simplement savoir comment survivre en temps de guerre, ce n’est pas mieux que la détestable logique capitaliste. Et faire régulièrement de la publicité déguisée dans tes articles en entretenant la peur, je n’aime pas ça non plus.
Heureusement, il reste des gens qui savent encore partager gratuitement l’information, et nous aussi nous avons un cerveau pour anticiper ce qui arrive, tu n’es pas le seul. Alors tout n’est pas perdu, et on se prépare, sans toi.
Ses écrits journaliers sont publics, libre à toi de passer ton chemin si la forme ou le fond te dérange. Le reste relève de choix purement personnels.
excellent , commentaire tres pertinent , hélas dans ce bas monde , même dans des situations , ou , l’on devrait s’entraider , il y a des gens qui ne pensent qu’a leurs intêrets ,
L’entraide est à double sens, a ne pas confondre avec assistanat.
Dans l’entraide rien n’est gratuit puisqu’il y a échange de services ou autres.
Si je vois quelqu’un de blessé dans la rue, je vais essayer de l’aider, gratuitement, sans rien attendre en retour. Lui aurait certainement fait la même chose si la situation était inversée. C’est de la solidarité pas de l’assistanat. Ceux de Davos pensent: tant pis pour les pauvres et les inutiles, c’est leur faute et ce sont des assistés. Celui qui devient riche sera aidé, les autres n’ont qu’à se débrouiller. Je pense différemment.
C’est de « la solidarité », de « l’aide », voir de l’humanisme, mais en aucune façon de « l’entraide ».
puisque c’est l’endroit où l’on peut y aller de sa pub pour faire du fric, n’hésitez pas à installer l’appli carcassonne 3D sur google app store ! pour 2€50 elle vous permet de visiter librement et en 3D la totalité de la cité ainsi que le chateau, de jour et de nuit. Et sur mon site vous pouvez également télécharger l’appli windows ou linux qui est gratuite 🙂
Bonne visite et bonne journée !
Entièrement d’accord sur le fait que les vrais résiliants n’ont pas attendu ses conseils et sont organisés depuis bien longtemps, l’ayant acquis de leurs ailleux.
les conseils sur la résilience ou du moins atténuer le choc devraient, de bon sens, être délivré avec bienveillance et empathie.
C’est pas parce que tu as eu des ailleux perpicaces et partageurs que tout le monde en a eu.
C’est le cas de beaucoup je pense, fusse t il l’avoir mis en pratique au lieu de céder à l’appel de la sirène capitaliste usurière spoliatrice de la force de travail du peuple…
Non, c’est le cas d’une extrème minorité.
Sans compter que les vieux étaient avares de conseils, qu’ils considéraient comme un « petit trésor qui pouvait faire la différence… ».
Mème discours que mon DG il y a 3 semaines…
la rentrée s’annonce difficile profité bien de votre été.
En temps de guerre il y a des chefs d’Etat qui passent devant le conseil de discipline juste avant le peloton, aussi bonhomme !