Source Observatoire des multinationales
Dans un nouveau rapport, l’Observatoire des multinationales lève le voile sur la grande offensive de lobbying menée par les industriels pour protéger leurs intérêts face aux préconisations des « citoyens ».
Le projet de loi présenté en conseil des ministres ce mercredi 10 février n’est plus qu’une très pâle copie des propositions formulées en juin dernier par les 150 « citoyens » pour atteindre nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre. La raison en est simple : les industriels ont fait flèche de tout bois pour le vider de toute ambition. C’est ce que révèle un nouveau rapport de l’Observatoire des multinationales, qui a mené l’enquête sur les acteurs de cette grande offensive de lobbying et sur leurs stratégies.
Complices de Monsanto reconvertis en défenseurs de la « liberté de prendre l’avion », experts cachant leurs liens avec les industriels, vénérables institutions étatiques mises au service des secteurs qu’elles sont censées réguler, associations de consommateurs financées par les grandes entreprises, spécialistes de l’influence cultivant la discrétion sur leurs clients… Le rapport « Lobbys contre citoyens. Qui veut la peau de la convention climat ? » révèle l’ampleur du travail de sape mené par les industriels du transport aérien, de l’automobile, de la publicité ou encore de l’agrochimie.
Cette enquête décrypte en particulier la véritable guerre médiatique lancée ces derniers mois pour délégitimer les propositions des « citoyens », qui bénéficient pourtant du soutien de l’opinion publique.
Elle révèle aussi l’ampleur des soutiens et des relais dont jouit le secteur privé au sein même des ministères et des grands corps de l’État. Résultat : loin de la promesse d’une transmissions « sans filtres » au Parlement, les propositions des « citoyens » ont été expurgées de tout ce qui pouvait déranger certaines industries très influentes.
À LIRE : « Lobbys contre citoyens. Qui veut la peau de la convention climat ? », rapport de l’Observatoire des multinationales (pdf, 21 p.). (**Très intéressant**)
Beaucoup d’opposants aux OGM , si ce n’est tous, ont négligé de considérer le degré de dangerosité hautement élevé de l’accompagnement juridique imposé unilatéralement par des sociétés telle que celle de MONSANTO.
Pour être plus précis, ils l’ont dénoncé sans se donner la peine de mettre en place une parade EGALEMENT JURIDIQUE. Toujours mon éternel leitmotiv : « A pute, pute et 1/2 ».
Pour en avoir personnellement parlé avec José Bové lors d’un LURRAMA à Biarritz (64), dans l’objectif d’établir un bouclier juridique en béton armé face à MONSANTO, il convient d’accepter le principe des « améliorations transgéniques » dans une fenêtre de tir étroit et bien défini. Sinon, comment opposer un contre-feu juridique en s’excluant de facto du champ scientifique de ladite technique ?
Cela commence par faire le distinguo entre modifications INTRA-spécifiques (entre plantes de la même famille comme entre pomme de terre et tabac, famille des solanacées) et INTER-spécifiques ( entre plantes de familles différentes ou très éloignées et ,voire, entre espèces de règnes différents).
En subordonnant l’autorisation au recours à la technique des recombinaisons géniques intraspécifiques SEULES sous conditions que d’autres techniques alternatives comme celle du TILLING ( mutagénèse provoquée et ensuite multiplications in vitro des individus issus de populations mutées et dotés des caractères recherchés) n’auraient pas abouties aux améliorations génétiques recherchées pour raisons sanitaires ET environnementales dûment enregistrées et motivées, on pouvait CONCEVOIR le recours à cette technique exclusivement dans un tel cadre.
Ce faisant, on se donnait les moyens de blinder les règles juridiques sur les droits de propriété et sur les contraintes de disséminations accidentelles par la même occasion.
Sauf qu’avec des abrutis optus qui se veulent être les chevaliers du TOUT PROPRE en refusant l’idée du recours au Tilling ainsi que ne voulant faire aucun distinguo entre intra et inter-spécifique, on laisse l’artillerie juridique de MONSANTO et ses relais de lobbying dotés d’énormes moyens pour ACHETER du personnel politique au sein du parlement européen, sans oublier sa sainte commission paradis des instances financières US nous imposer leur DICTATURE ainsi que leurs merdes génétiquement modifiées à des fins plus d’hégémonie que réellement techniques. Une fois encore c’est le scénario des défenseurs d’une cause devenant en réalité LES FOSSOYEURS de la cause en question.
Le pognon, coute que coute, par la démon-cratie davosienne.
Eliminez le pognon.
Plantez des patates, vos patates, pour vous !
Ne les nourrissez plus, ces démons !
CryptoKrom
Et toi tu nourris qui ?
« Ne les nourrissez plus, ces démons ! »
Toi président tu ferais quoi ?