“Pas de panique, c’est organique !“ Réponse à Phil Broq !

Par Éric G.

À la base, le carbone et ses 4 liaisons de covalence, permettent chimiquement l’organisation de la bio-diversité et de la bio- complexité, tous azimuths; d’où l’Intelligence de vie émerge « Générant, Organisant et Dissolvant » tout organisme vivant.
C’est un processus évolutif intelligent, plutôt qu’un jeu de lois et de hasard impartiaux (incluant la loi du plus fort), voir truqué (telle la martingale du Marché, les algorithmes, le trans humanisme, les OGM… ) ou encore un péché originel qui nous voue à la chute ad vita eternam.

Ce préambule est juste là pour me donner un semblant de scientificité, un soupçon d’importance, des airs pour mieux me sentir gonflé à bloc avant de plonger dans les profondeurs de notre évolution et présente situation.
Con-sidération générale donc comme entrée en matière préalable, avant de taper dans le particulier de la chose…
…se perdre… dans les détails, les méandres du désir aussi, cette soif jamais comblée… pour mieux se retrouver… entier. Révolution sidérale complétée; plénitude recouvrée.

Tout con sidéré que je suis

, je fais de l’esprit facile et obscur à la fois, lourd et désinvolte, histoire d’être dans le vent, l’air du temps. Histoire aussi «d’embrouiller l’embrouillamini», des fois que ça finisse par se démêler.
Logique du mal par le mal (- x – = +, pour les matheux)…
Ou encore, compulsion folle du junky d’augmenter la dose quand le fixe ne mène à rien. 10 fois, cent fois, mille fois zéro, ça fait toujours un compte rond comme la tête à Toto.

Ça marche pas? J’en remets et du même cru encore. Je fais dans le vain, encore et encore.
Alors là, le rebelle en moi y va de son «Vanité tu m’auras pas! »
Oui, comme le chantait Renaud, c’est de « société » qu’il s’agit.
Le titre de cet article fait donc allusion plus précisément à l’état des choses, c’est à dire une société en voie de décomposition. Société où la corruption dévore contagieusement et systématiquement. Corruption comme état avancé d’un mal qui nous ronge: la violence.

Avant d’aborder (montrer du doigt seulement… vu le contagieux de la chose, et, aussi, l’hypocrisie crasse de s’en croire exempt) le sujet de la violence et de ce qu’implique «faire société», je veux signaler qu’un bon bain de sang « free for all » ferait bien l’affaire des financiers apatrides au pouvoir.
Pas même besoin de harangues.
Même sans agitateurs, l’agitation se propage.
Même sous un vernis de civilité bien sage, la violence demeure.
«Oeil pour œil, main pour main», manifestement, la vengeance perpétue la violence.

Peut-être vaut-il mieux une violence impunie qu’une escalade de la violence a l’infini? Briser le cercle de la violence? Laisser la décomposition s’opérer pleinement? Qui sait? Pas facile de se prononcer.
En tous cas, dégrincher l’Etat fait partie du Master plan des invisibles accapareurs tirant les ficelles.
S’ensuit «la vendetta sans État ». On passe alors très vite au plat principal: la dépopulation.
Pour le cheptel restant (désigné car résigné), l’apathie télé-pathique est la fadeur de rigueur au menu des festivités IA.
Scénario de S.F classique.

Osons ne pas le suivre. Usons d’empathie (senti) et partageons avec sympathie.
Oui, c’est facile à dire.
Passons aux faits.
Le fait (historique) est que le rite sacrificiel et ses boucs émissaires n’apaisent plus la société comme avant.
Le fait est, aussi, que les prohibitions confinent les pulsions violentes qui couvent ainsi intérieurement jusqu’à ce que la cocotte minute saute.
Le fait est, enfin, que l’État de droit se trouve fort dépourvu lorsque l’institution judiciaire est toute corrompue.
De fait, c’est la crise (on peut objecter que, de crise en crise, celle-ci est devenue la norme, alors, une de plus, rien de bien nouveau… c’est tout à fait normal).

Crise systémique.
Pourtant, si l’État tombe, la société perd la tête.
Privés d’un commandeur en chef, privés de la sécurité que procure son autorité, privés d’un délégué au pouvoir, privés de leurs illusions, les sujets ont besoin d’un autre modèle…
Avant de réinventer la roue ou de vouloir passer à autre chose, circuler enfin, vu que y’a rien à voir… comprenons le pourquoi du comment et, surtout, arrêtons de blâmer et soyons responsables, autant que possible.

Bien sûr il y a l’utopie de l’avènement d’un pouvoir circulaire où chaque individu aurait sa part de pouvoir et de responsabilité, bref, une véritable démocratie à grande échelle, rendue possible par la technologie « block chain ».
Tels des forçats avec un bloc, en guise de boulet, en bout de chaîne, nous n’échappons plus à nos obligations … qui vont de pair avec nos droits. La transparence, la chose publique et la vie privée, l’individuel et le collectif restent de mise.
Il y a bien aussi la possibilité d’un retour à l’organisation tribale primitive.

Qui vivra verra.
Il semble que violence rime avec puissance, même si, elle fait écho, je crois, à un sentiment d’impuissance intolérable.
Impuissance à contrôler le jeu. La violence est alors mal et remède.
J’aimerais essayer d’amener, en quelques phrases, la théorie de René Girard.
Là encore, ce n’est pas la modestie qui m’étouffe… mais plutôt une certaine vanité…
« mienne » j’allais dire! Non. Va de rétro!
Et puis, je ne peux m’empêcher, en plus des distorsions et raccourcis abrupts, d’interjecter mon grain de sel, à moi celui là.
Par où commencer…

L’ordre culturel est un système organisé de différences.
Mots clefs: ordre et différences.
Entre parenthèses, je crois que l’indifférence est une des sources du mal.
Cette indifférence est l’absence d’amour (ou peu-être, l’hermétisme à l’amour si l’on considère celui-ci toujours présent, prêt à être partagé, pour «peu» qu’on s’y prête, qu’on s’y ouvre, tous dans le bain).

Fin de parenthèses, qui rime avec « foutaises en charentaises » (aimer vraiment n’est pas confortable… et pourtant l’amour est le confort véritable)… encore une fois, c’est facile d’y aller d’un mot sage du fond de son fauteuil.
Afin de clore là dessus et poursuivre, je dirais que «ce que les parents taisent, c’est une violence qui l’ouvre et la ferme».
« La ferme! T’as compris?! »
Comment gérer la violence est une question qui a non seulement suivi l’humain dans son évolution, mais l’a aussi fait devenir humain.

La question est bien sûr toujours d’actualité, au quotidien, au cœur même des familles.
Comment la violence se génère-t-elle, se perpétue-t-elle, se régule-y-elle, s’apaise-t-elle?
Ce furent des questions chères à R. Girard, qui questionna l’origine, la nature et la fonction du rite sacrificiel et de la religion en général.
Il démontra que la notion de « sacré » va de pair avec la violence unanime transférée sur un bouc émissaire afin de l’expulser de la société. Le « L apostrophe » se réfère à la violence, plus qu’au pauvre diable sacrifié.

Oui, les deux, du même coup. Du sacrément « en même temps ».
Ce qui est éjecté , « l’anatheme », c’est aussi la violence collective et unanime. Elle est exclue de notre conscience. L’exorcisme fonctionne car tous les « participants » y croient. Ils se sont tous convaincus, tous in-fectés aussi, de la culpabilité de la victime chargée de leurs maux, et, y croient tous dur comme fer puisqu’en mourant, la victime semble être celle qui les a soulagé. Sauf que… les maux reviennent. Et rebelote.
Le meurtre est fondateur de l’ordre culturel.
Bien sûr , les cultures abondent encore dans leurs différences, avec l’altérité donnant forme à la fois à la compétition et à la coopération.

Il est difficile de croire en l’efficacité « formidable » (horreur au pouvoir terrible) du sacrifice puisque de nos jours il n’apporte apparemment plus la paix, même temporaire.
La «dé-couverte» que R. Girard présente, il ne se l’attribue pas. Il dévoile, comme d’autres, un secret éventé qui garde pourtant de sa nébulosité car les répercussions cognitives et pratiques sont difficiles à assumer.
Déni partiel donc, qui permet au mécanisme de continuer à fonctionner bien que très partiellement.
Par ailleurs, comment distinguer ce qui nous imprègne tous. C’est la norme globale qui passe inaperçue. Et en plus, la culpabilité tend à inviter le déni, le remaniement, et le blâme.
R, Girard montre que l’indifférence, dans le sens d’absence de différence, est apparenté à la violence.

Il y a l’exemple des jumeaux maudits, frères s’entretuant, rivaux qui, s’imitant coup pour coup, virent identiques dans le tragique. La ressemblance est même assez tabou en société primitive.
L’indifférenciation est l’Alpha et Oméga de la violence solvant toute différence. Ça peut paraître contre-intuitif.
On dit bien « avoir un différent » pour indiquer un conflit.
Pourtant, la violence n’est pas forcément dans le conflit issu d’une différence.
R. Girard se réfère à la « mimesis possessive », le désir de ce qu’un autre désire ou possède, comme étant la source de violence.
L’imitation est à la fois à la base de l’apprentissage, et à la base de la rivalité sujet/modèle.

Il s’agit donc, pour relier les éléments de la collectivité à une cause commune, une paix relative, d’établir des codes de conduites, prohibitions, tabous, pour refouler la violence intérieurement. On «se fait violence».
Toute cocotte minute a ses limites (« trop, c’est trop ») et donc il faut exorciser.
C’est là qu’apparait le bouc émissaire pour endosser la violence unanime du peuple en présence.
Ce bouc émissaire devient, par sa mort, un bienfaiteur.
Il est donc loué et sacralisé.
Sacrifié, il est « fait sacré ».

Ce détournement de la violence ne marche que tant que le mécanisme de transference est inconscient, et que la victime nous ressemble mais est toutefois suffisamment différente pour que le meurtre ne s’apparente pas à une violence interne de plus, invitant la revanche et l’effet boule de neige.
Le rite sacrificiel est en crise d’efficacité dès lors qu’il y a prise de conscience (du mécanisme et, aussi, entre autres, de se sentir de plus en plus une seule grande famille).
La venue de Jésus, avec son logos d’amour et de permissivité, combiné à son dévoilement de la violence unanime comme un fait humain et non d’un Dieu interventioniste vengeur et commandeur (en un mot, un Dieu de violence), participera à désactiver l’efficacité du rite sacrificiel, même si les sacrifices continuent de plus belle.

«Les proches, qui sacrifiaient ensembles des victimes tierces et s’épargnaient réciproquement, tendent désormais à se sacrifier les un les autres», sans là rien de sacré.
Constat qui date d’ailleurs d’avant Jésus Christ, et qui se confirme bien sûr actuellement, plus que jamais.
Et puis, l’institution judiciaire apparait comme trait civilisationnel qui permet de trancher court à la perpétuation et escalade de la violence par la vengeance.
La justice s’otorgue le pouvoir de vengeance finale. Le moindre mal.
Et puis la justice devient instrument de l’injustice… un outil de plus au service la violence.
Hégémonie de la violence avec bien sûr inversion accusatoire à la clef.

« C’est toi qui la dit, c’est toi qui y est », ou encore, « J’le dis donc c’est pas moi », « tu l’as pas dit donc c’est toi », et « je savais pas, c’est pas moi ». Bref, on noie le poisson en mentant comme on respire.
Inversion systématique : La paix c’est la guerre.
Le ministère de l’amour et de la vérité…
Bref, pour en revenir à nos moutons, si le berger tombe, c’est la panique.
Celle-ci est contagieuse. Qui dit panique dit violence. Tous contre tous? Tous contre un? ( bouc émissaire) « Nous » contre « eux »? Un contre un (soit rivalité duelle, soit auto-sabotage)? Ou encore un contre tous (démence paranoïaque)?
Qui va les mener? Qui imiter?

Le mouton qui paniquera moins donnera l’apparence d’être plus sûr de soi, plus centré, plus heureux et entier quelque part.
…même si ce n’est peut-être qu’un narcissique au désir tourné sur lui-même.
Du coup, il deviendra certainement le modèle à suivre pour des moutons désireux de trouver la plénitude à l’extérieur, chez l’autre.
Tel les moutons de Panurge qui suivent tous au précipice…
…pour peu que le narcissique en question leurs dise d’aller voir là en-bas si il y est.
Le pervers se la joue pépère.

J’en ai perdu non seulement le fil conducteur, mais aussi tout un paragraphe qui est passé aux oubliettes de l’internet, sans crier gare… rien. Merde tiens.
Je croyais en voir le bout de cet article. Putain de sa race maudite.
Pardon.
Bref, où en étais-je ? Fils d’Aryen? Fil d’Ariane? La vie qui ne tient plus qu’à un fil? Fil à la patte? Épée de Damoclès ?
Ça s’effiloche?
Calme toi… Respire… lentement et pleinement. Là…
Oui, nous sommes tous connectés, en résonance.
Oui, « paix et amour », « santé » aussi!
Alors? On en est là? Qu’est-ce qu’onf’?

Ah oui, d’abord, voyons côté tragédie: les protagonistes (antagonistes) sont aux prises avec une mécanique de la violence dont le fonctionnement est trop implacable pour donner prise au moindre jugement de valeur, pour permettre toute distinction entre les bons et les mauvais. Dans la rivalité engendrée par la mimesis possessive (encore et toujours elle! Alias « désir mimétique ») il n’y a pas de place pour le manichéisme, ni pour la résolution.
Dans la tragédie, la violence efface toute différence et y est perpétuelle.
À côté de ça, y’a le drame romantique qui, lui, a tout de manichéen et aboutit, à la fin, à une résolution.
On peut se fendre d’une larme pour l’occasion, et « tout est bien qui fini bien ».

On s’aime. L’altérité a du bon malgré tout. Des fois, pour changer, c’est « tout va mal qui finit mal ». Mais bon, l’avantage du manichéisme, c’est qu’on peut se croire du bon côté… ou voir l’herbe plus verte de l’autre côté…
Bref, tragique ou dramatique ? Quelle pilule tu veux? La bleue? C’est quoi déjà ? Je confond avec la rouge…
Allez va, les deux.
Récapitulons : l’ordre culturel est passé de l’ordre religieux à l’ordre judiciaire, étatique, lui même en passe à un nouvel ordre… « mondialisé », où la violence est «partout et nulle part».

Dénudée de tout fétiche la travestissant, et invisible à la fois.
Un peu comme ce bon vieux roi nigaud qui portaient des habits invisibles…
En fait non, pas du tout. C’est plutôt comme le nouveau sempiternel Dieu dévoilé:
Satan sans ses satins, insensé, sans temps, ni fond, ni teint.
Bientôt y’aura plus de Tintin ni de Rintintin… effacés du logiciel pour violence subversive et supremacisme en défaut de pigment.
Le diable se cache dans ces petits détails anodins qui disparaissent à vue d’œil du quotidien.
Miroir sans tain où, d’un côté, y’a rien à cacher, rien de cachable, et de l’autre tout à percevoir.

Gouvernance de l’IA, paradis artificiel où la violence n’a plus sa place formelle puisqu’elle est le fond impalpable virtuel. Le contrôle total omniscient, avec des zilliards de fils invisibles qui nous dirigent sans s’emmêler. La méta-télécommande.
Une source ouverte à tous, et tous ouverts à une seule source.
La copie conforme de… ce qui a été effacé. L’original.
La Source en nous.
On peut toujours faire semblant et continuer à jouer le jeu.
Non, je rigole.
…même si je me prends encore des fois bien au sérieux, et, aussi, à jouer à un Prométhée des temps nouveaux…
…plus tout feu tout flamme.

Délacé, et par là même, lassé, tel un masochiste à qui l’on ôterait ses chaînes. L’engouement est déjoué.
L’envie, le désir, la passion, la soif de savoir quitte à se brûler, le feu de Dieu, s’est bien loin tout ça.
Là encore, je rigole (tout seul?).
En vérité , l’élan vital, l’intelligence de vie et le cœur sont de la partie.
« ¡Hasta siempre! »
Alors, faites vos jeux!
Rien ne va plus…
Jouons, en règle avec nos limites choisies et acceptées, librement, en vérité.
Riches en Soi.
Riches, et paisibles aussi, ensembles, de par nos différences.
Notre authenticité.

Eric G

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6 Commentaires

  1. Cher EricG,
    Je suis d’accord avec cette réflexion profonde et critique sur notre société et la violence qui la traverse. Le système dans lequel nous vivons, loin d’être une simple succession de lois et de hasards, s’est nourri par une structure implacable qui génère et perpétue la violence sous diverses formes, mais toujours contre les peuples et pour les asservir. Comme tu le soulignes, cette violence est en partie systémique, et jusqu’à peu invisible,( merci internet !) circulant dans des rouages qui échappaient à notre compréhension consciente. C’est un phénomène qui dépasse l’individu lambda et qui touche les fondements mêmes de cette société post seconde guerre mondiale, des institutions aux relations humaines. Surtout parce que notre espèce refuse de grandir et de passer à l’age adulte des responsabilités, d’après moi. L’idée que la violence soit, d’une certaine manière, un mal nécessaire pour maintenir un équilibre est troublante pour beaucoup d’entre eux mais, à mon sens, très réaliste. Les sacrifices, qu’ils soient sociaux ou culturels, ont souvent été utilisés comme des moyens d’évacuer une violence interne, mais ces rituels semblent de moins en moins efficaces à apaiser les tensions collectives, puisque de collectivité il n’y en a plus effectivement… La montée de l’indifférence et la déconnexion de l’individu avec le collectif, que tu mentionnes, alimentent donc ce cycle sans fin. D’un autre côté, l’émergence de la technologie, notamment la blockchain et une démocratie circulaire, offre malgré tout un espoir de redéfinir l’ordre social, et Trump vient de le démontrer ( qu’on l’apprécie ou non ! là n’est pas la question.) en créant une nouvelle forme de relation entre l’individu et la société, plus transparente et responsable. Et Je suis aussi tout à fait d’accord avec ton analyse suivante. L’ordre culturel a effectivement évolué au fil du temps, passant d’une domination religieuse à une organisation judiciaire et étatique, pour aujourd’hui être en partie subordonné à un ordre « mondialisé ». Ce nouvel ordre mondial, influencé par une globalisation de la mafia, a redéfini les rapports de pouvoir et d’autorité. La violence, en particulier, prend une forme omniprésente, mais trop souvent invisible et subtile au quidam, agissant sous différentes formes, qu’elles soient sociales, économiques ou politiques, et donc difficile à localiser ou à cerner. C’est l’histoire de la grenouille trempée dans l’eau chaude… C’est une violence systémique, qui se manifeste dans ces mécanismes indirects, mais aussi dans ces tensions internationales croissantes et orchestrée par une caste dorénavant visible et identifiée. Mais en effet, comme tu le dis aussi, il semble qu’il existe toujours cette « tension psychologique » chez les castors, pigeons, autruches et autres moutons dociles (qui ne fréquentent malheureusement pas cette belle bergerie où nous nous exprimons ici), ayant cette difficulté intellectuelle à vouloir comprendre et dépasser les schémas anciens de pouvoir et de domination, tant ils sont hypnotisés ou bien dressés. Car même si l’on se tourne vers des modèles plus égalitaires et participatifs, il reste ce paradoxe, dont je n’arrive pas extraire mes semblables malgré mes billets, que l’humain semble se condamner à répéter les mêmes erreurs et à se perdre indéfiniment dans des désirs mimétiques qui nourrissent, in fine, les conflits. Les élites elles, sauf en Europe visiblement, on déjà compris et appris de leurs erreurs. Alors oui, peut-être que la véritable solution, au fond, réside non pas seulement dans un changement radical de structures, mais surtout dans une transformation intérieure, une quête de paix et de sens personnel, qui se répercutera ensuite sur le collectif. La véritable violence , en fait , doit surtout être contre notre propre soumission et acceptation personnelle. Permets moi ce rêve, car comme l’utopie, c’est lui qui a fait grandir l’humanité depuis autant de temps que la violence des élites s’exerce sur nous ! Et je tente humblement avec mes écrits et réflexions, comme toi, de mener ce troupeau qui fait l’humanité, vers de beaux pâturages de conscience et de liberté depuis trop longtemps interdits et accaparés par ces élites maléfiques… Bien à toi !
    PS : ( viens visiter mon blog et n’hésite pas à laisser des commentaires aussi pertinents. Je réponds généralement à tous – selon mon temps disponible..)

  2. Je plussoie et je vais partager ce billet d’humeur pour demain, bien dans ce nouveau temps, et que peu oseront commenter tant ils se seront sentis loin de ce genre de réflexions sur soi-même au départ, et sur l’ensemble, en général, mon général ! Ce pourrait être dû à un décalage horaire!

    Pourtant l’introspection est toujours bénéfique …..

    Merci Eric G pour ce pamphlet si descriptif;

    il suffit d’ailleurs d’aller sur la page des infos du jour pour en avoir toute la démonstration,
    et puis revenir sur cette page et continuer de les tourner, sans mouiller son doigt, juste en soufflant sur les bords ….

    C’est aussi cela d’être paisible pour continuer finalement ce qui n’est qu’une lecture d’une histoire dont nous ne maîtriseront jamais les chapitres, juste les contours,
    n’étant pas à la hauteur, ni les auteurs, justes les acteurs, des répétiteurs, ou le pire, des figurants pris pour l’occasion justement à cause de leurs « spécificités » ! mais Il faut de tout pour faire un monde …..

    « Assis sur la berge, je regarde passer les corps de ceux qui se sont pris pour des dieux », et qui malgré leur paire d’yeux, sont restés aveugles ….
    et pourtant je croyais avoir assez lu sur les cyclopes, que voila ti pas qu’ils nous envahissent avec juste un oeil! ».

    On peut s’amuser à marcher à contre-courant ….
    on sera toujours dans le courant ….
    nœuds coulants à prendre, et vivre, ou à laisser couler, et subir ….

    Tu n’as donc pas encore fait ton choix, que finalement tu n’as pas ?
    Tout n’est purement en fait que du matériel, organique,
    faisant lui aussi parti du tout !
    donc je confirme,
    pas de panique !
    nique, nique !

    Merci pour ce moment !
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