Eh voilà ! Combien de fois faudra-t-il l’affirmer ? L’important est de passer de la loi de l’offre (surtout) et de la demande, à celle de la demande seule. C’est-à-dire que si quelque chose est nécessaire, on le fait. L’utilisateur (je ne dis pas le client) indique qu’il a besoin d’une pelle : le fabricant lui en donne une, et aussitôt se met à en faire une autre. Il en faut donc à chaque fois quelques-unes d’avance, parce qu’une pelle peut se casser même si elle solide, et que ce n’est pas forcément réparable. D’ailleurs, à part le fait que deux ou trois tailles sont souhaitables pour s’adapter aux personnes, cela peut être simplement des variations sur le même modèle.
Si quelqu’un invente un modèle plus performant, il le signale et les artisans qui font des pelles s’adaptent. L’inventeur est félicité et son nom inscrit dans le Livre d’Or des Inventeurs. C’est tout ? C’est tout.
Mais alors les financiers ? PLUS DE FINANCIERS. Mais alors les banquiers? PLUS DE BANQUIERS. Mais alors les patrons ? Oui, nécessairement il y aura des artisans qui auront parfois besoin d’un aide, voire deux. Mais plus d’usines, nulle part. DONC plus de prolétaires.
Et cette myriades de bouches à nourrir ? Vu cette bombe à retardement qu’est une démographie de plus en plus en déroute, et les vieux comme moi (bientôt 77), et sans doute Robert, dans dix ans ceux qui resteront auront de plus en plus de place, d’autant que les WAXXXXXINS auront bien fait leur travail, et qu’il y aura de moins en moins de naissances. Sans compter tous ces jeunes qui tombent prématurément en raison de maladies mortelles autrefois peu connues.
Oui, dans dix ans ce sera comme s’il y avait eu une guerre sanglante, alors que celle-ci, honteuse, se cache, mais est bel et bien là. Au point que j’ai écrit un petit cahier LA GUERRE, parce qu’il n’y en a qu’une. Une depuis la création de la FED en 1913, et même avant. Une, avec toujours les mêmes vicieux agresseurs, l’ANGLOSAXONNERIE, depuis en fait plus de trois siècles, et la même victime, le reste du monde.
Illustration de ce qui pourrait alors se passer ? Le roman de Marie C. Farka de 1974 « Terre », paru chez Denoël, et le contexte qu’elle décrit. De petites communautés survivent, tentent tant bien que mal de réhabiliter une terre empoisonnée, de récupérer les vieux débris de ce qui avait semblé être une CIVILISATION. Pas de monnaie : tous travaillent pour tous, en partage et non en troc. Pas de financiers, pas de prolétaires.
L’avenir, c’est ainsi que je le vois dans une ou deux décennies. Et pour être né dans une famille de paysans vivant chichement, j’y vois pas mal d’analogies. Sauf que ces paysans se soutenaient à coups d’une religion qui déjà n’existe plus même si UN copain de mon fils parmi tous les autres est devenu prêtre, avec la soutane : c’est…. surprenant.
(en réponse à l’article de Normand et Robert Bibeau
https://les7duquebec.net/archives/297527#comment-54548 )
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Bonjour Jean-Claude. La guerre, saloperie de merde ! Elle naît dès les premiers vagissements. Légitimée, mais toujours forcée, elle accompagne le narratif comme l’air que l’on respire. Pour se donner droit de cité. On l’entretient. On la nourrit. On la cajole. On l’extrapole. Des guerres justes, ou juste des guerres ? La guerre est la tumeur maligne dont l’humain ne guérira qu’en quittant cette vie et les suivantes. Cette chose hideuse qui nourrit la vermine gouvernante avec une putain de fausse morale !
Salut Rodo. C’est ça qui fait mal en plus : thiés areugnes disant qu’o l’est peur not’bin, peur LA FRRRANCE LA FRRRANCE LA FRRRANCE alo’ qu’o l’est peur les indistriels ; ou qu’o l’est peur nout’santé…. Ah beurnacio, o l’était poué d’même dans nout’temps !
(je traduirai si nécessaire ! j’avais un collègue, un vrai paysan qui élevait des chevaux pour la boucherie, et qui, dès qu’il s’énervait, repassait au patois : il le parlait bien mieux que moi)
Et là, on a vraiment de quoi nous énerver, et pis dounâ in grand cop de ped dans la sous-ventrière.
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Remarquons qu’aujourd’hui bien plus encore qu’autrefois, la guerre se présente sous de multiples formes : militaire, par contagions même autrefois, par des manœuvres financières comme notre cher Philippe le Bel, par une propagande très pointue (là, c’est bien plus récent)…. Il faut dire que la Gazette de Théophraste Renaudot ne date que de 1631.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophraste_Renaudot
Et qu’à l’époque et bien plus récemment, encore peu de gens savaient lire. Je pense que mon arrière-grand-mère était une privilégiée quand elle allait à l’école vers 1860
https://ti1ca.com/in1ui5lu-cahier-compo-Nathalie-Greard003-cahier-compo-Nathalie-Greard003.jpg.html
Oui, le pire sans doute ne serait-il pas cette propagande qui, jour après jour, s’empare de l’esprit pour lui apprendre que ce qui est vrai, est faux, et qu’il ne faut se fier qu’au « vrai faux ». Plaignons les Étatsuniens qui depuis leur plus jeune âge sont initiés à la fausseté présentée comme la SEULE vérité (sauf peut-être sans doute quelques rares privilégiés, enfants de milliardaires).
Précisons tout de même : ceux qui ont la malchance de naître dans des familles elles-mêmes subjuguées dès le plus jeune âge pour CROIRE sans même avoir le droit d’en sortir, tous ceux-là on ne saurait leur en vouloir de finir par être d’accord avec leurs bourreaux, de génération en génération. Après tout, en Terminale, aux cours d’Instruction Religieuse, j’ai été le seul (en classe de Philo, là où normalement on apprend à penser par soi-même) à poser des questions, introduire le doute si essentiel. Je ne me sens pas du tout supérieur là-dessus, mais je m’inquiète pour les autres, y compris les têtes de classes. Je ne sais toujours pas où s’est située la différence. (dit autrement : « Eh les minables, il n’y en a pas un pour réagir « )
Le prof d’inst relig était le Supérieur de l’Institution, un chanoine « homologué », un rédacteur de Précis d’Apologétique qui, semble-t-il, fait encore autorité. Il avait sans doute oublié que pour être scientifiquement crédible il faut apporter de vraies preuves : il ne pouvait misérablement apporter que l’Argument d’Autorité qui, devant un vrai tribunal, ne compte pour RIEN.
Salut JC,
j,y vais de mon bemol comme on dit:
tu peux te garder de plaindre les igniards d’americains, car comme dit tres justement le dicton « ignorance is bliss ».
Ainsi plus d’un Americain dort encore sur ses deux oreilles. J’ajoute que je trouve meme un certain « bon sens » pagu alors que dans la couche plus « cultivee », c’est l’intox ultime, puisqu’on melange le vrai au faux avec une assurance pedante. Cela dit, je n’aime pas faire des raccourcis simplistes et si prononces comme je viens de faire. D’apres mon experience personnelle, ma famille, je vois la propagande en France encore plus vicieuse et pernicieuse, plus violente encore.
Par rapport a la guerre continuelle, je crois qu’il est utile de voir qu’elle n’est qu’une forme multiforme de regulation de la violence (en plus d’aquerir les resources et controller les autres pays, depeupler..)
C’est le cerclr vicieux de violence qui est a briser, s’il se peut. Et la’, chaque individu peut mettre la main a la pate. A+
Pour la photo : c’est mon arrière-grand-père maternel qui l’a prise sans doute vers 1900…..
Tout est relatif
…et le centre du monde.
Ta vision de l’avenir est celle d’un vieille occidental au crépuscule de sa vie, qui beigne dans sa société en voie de paupérisation, voir d’extinction.
Mais elle n’a rien à voir avec celle d’un jeune oriental dans un pays où tout n’est que prospérité et du toujours plus et du toujours plus haut.
– Si les temps qui s’en viennent ne sombrent dans une guerre mondiale thermonucléaire totale*; alors nous assisterons à un simple passage de témoin civilisationnel.
..Comme il y en a eu tant depuis 2000 ans, ni plus, ni moins.
*) Fruit de psychopathes occidentaux incapables de gérer leur grosse frustration égotique.