Source Lediazec
Jadis, la peur du communisme soviétique, paradis du prolétariat militant, auquel s’accrochait une partie de la classe ouvrière du monde, était notre pain quotidien.
Tout était écrit au menu de cet éden socialiste, y compris le passage obligé par un régime dictatorial. Marx l’avait bien dit : « Pour atteindre le monde idéal, le socialisme doit passer par la dictature. »
Tout était merveilleux dans ce nouveau paradis terrestre, dont la Russie eut la primauté à grande échelle ! Tant pis pour ceux qui rêvaient à des choses frivoles, tels des petits-bourgeois. Pour eux, le chemin était tout tracé : « Vous voulez de l’espace ? De la liberté ? Suivez la flèche, direction le Goulag, c’est vers là-bas. Loin, très loin ! »
À la revoyure, Tovaritch !
Ces danses que l’on a faites quand le mur est tombé ! Ces visages réjouis ! Ces gens heureux, venus de toute l’Europe, labourant du parpaing comme on travaille le potager au printemps, festoyant avec des poings dressés pour commémorer la victoire du bien contre le mal !
Et ces fragments de rempart qu’on emportait chez soi en guise de souvenir, que certains gardent comme reliques, l’œil humide chaque fois qu’on les montre 35 ans après. Quel triomphe, mes aïeux !
Victoire par KO du capitalisme cannibale sur le capitalisme d’État !
Heureux enfin de voir la Russie devenir un État secondaire, bientôt un État vassal, rêvaient les vainqueurs à voix haute !
Ainsi, libre comme l’air, le « meilleur des mondes » dansait sur les cendres fumantes de l’Ancien. À nous le butin !
Pour l’équilibre de ce tout merveilleux qu’était le monde à deux facettes, il fallait que le totalitarisme de là-bas justifie dans les faits les dictatures de par ici, y compris la montée du nazisme en Allemagne dans les années 30. Et c’est au nom de ce paradigme qu’on évitait de passer l’aspirateur dans les coins !
De nouveaux monstres furent créés afin de continuer à entretenir les bonnes affaires. Après l’Union soviétique, la Chine était toute désignée pour jouer le méchant dragon. Coriace, le chinetoque ! Belle cible ! Avec la Corée du Nord, les groupes islamistes, le terrorisme made in CIA (chut !) et le très puissant retour de la Russie sur la scène mondiale, l’opinion publique, bien cornaquée par des médias disciplinés, peut croire à la version moderne du retour de la « guerre froide ».
Machiavel retrouve sa place dans l’échiquier. L’a-t-il seulement quittée ?
Cependant, l’empire américain a du souci à se faire pour se maintenir à flot, au milieu du chaos qu’il a si bien généré. Si la disparition de l’Union soviétique l’a soulagé pendant un moment, l’arrivée des BRICS sur la scène mondiale, sous la houlette sino-russe, représente un sacré caillou dans la godasse. Au point que cela donne la migraine et des aigreurs d’estomac à tous les stratèges du crime et de la corruption, made in USA.
Ironie et cruauté de l’histoire, le communisme soviétique, qui a tant alimenté le narratif des menteurs des deux côtés du rideau de fer, est devenu par enchantement le rêve du très nostalgique Klaus Schwab. C’est l’idée que les globalistes font mijoter dans leur arrière-cuisine depuis des lustres : un retour au totalitarisme soviétique, avec un zeste de nazisme et plus si affinité ! !
Avec des villes à 15 minutes, des vaccins pourris, des passeports vaccinaux, le fichage numérique et les multiples contraintes, pour vivre et travailler « normalement », ça fait rêver la horde sauvage qui le seconde, pour le grand orgasme de l’Oligarchie !
Les charmeurs de serpents sont déjà sous le charme !
Hélas, Messieurs, les contes de fées, ça ne dure qu’un temps ! Gare à vos fesses !
Sous l’Casque d’Erby
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Dès qu’ils taxeront les chiens et les chats ces derniers n’accepteront point cette injustice. Une grande guerre de révolte canine et féline viendra. Ce sera bestiale car vouloir taxer ceux qui n’ont pas de salaire c’est plus que criminel mais monstrueusement de la folie.