Climat : Enquête sur un mensonge mondial | Alban d’Arguin | Géopolitique-Profonde

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Alban d’Arguin est titulaire d’un DEA de droit public, d’un DEA d’histoire du droit, a poursuivi des études d’actuariat (ISUP Paris). Il a déjà publié Éoliennes : un scandale d’État (éditions Synthèse nationale, 2017), qui a fait de lui l’un des pionniers de la lutte contre les éoliennes en France. Il est également connu pour son ouvrage « Réchauffement Climatique : Enquête sur une Manipulation Mondiale ».

Ses travaux interrogent les discours dominants sur le changement climatique et proposent une lecture alternative des politiques écologistes dictées par des agendas économiques et politiques.

L’idéologie du réchauffement climatique : entre morale et profit

Le réchauffement climatique est aujourd’hui un sujet central des débats politiques et économiques. Les élites mondiales, que ce soient des gouvernements ou des multinationales, véhiculent un discours selon lequel le réchauffement climatique serait exclusivement causé par l’activité humaine, et plus particulièrement les émissions de CO2. Ce discours moralise notre mode de vie, nous culpabilisant sur la nécessité de changer nos habitudes quotidiennes, comme réduire notre consommation d’énergie ou privilégier des produits soi-disant écologiques.

Cependant, il est crucial de s’interroger sur les véritables motivations derrière cette idéologie. En effet, derrière la façade d’une urgence climatique se cachent des intérêts économiques et financiers majeurs. Les industries vertes, telles que celles des véhicules électriques ou des énergies renouvelables, connaissent une croissance exponentielle, profitant de subventions gouvernementales massives et d’une perception publique largement positive. Paradoxalement, ces mêmes industries contribuent elles-mêmes à la pollution environnementale, soulevant des questions sur l’efficacité réelle de leurs solutions.

L’exemple des véhicules électriques

Les voitures électriques, présentées comme une solution miracle à la réduction des émissions de CO2, nécessitent la fabrication de batteries gourmandes en métaux rares comme le lithium et le cobalt. L’extraction de ces métaux, en particulier dans les pays en développement, entraîne des dommages environnementaux considérables. Les mines à ciel ouvert détruisent des écosystèmes entiers, tandis que les conditions de travail dans ces exploitations sont souvent déplorables, soulevant des préoccupations éthiques.

En parallèle, on nous incite à éteindre nos lumières pour économiser quelques watts d’électricité, alors que des milliards de véhicules électriques et de gadgets connectés sont branchés quotidiennement dans le monde entier. Cette contradiction flagrante entre l’effort demandé aux citoyens et l’impact réel des grandes industries révèle une dissonance entre les objectifs affichés et la réalité des faits.

Les énergies renouvelables : une solution ou un mirage écologique ?

Les éoliennes et les panneaux solaires sont souvent perçus comme des symboles de la transition énergétique vers un avenir plus vert. Pourtant, leur impact environnemental est loin d’être neutre. Prenons l’exemple des éoliennes : ces géants de l’énergie renouvelable sont responsables de la destruction d’habitats naturels, notamment ceux des oiseaux et des chauves-souris. De plus, les éoliennes offshore perturbent les fonds marins, contribuant à la destruction des récifs coralliens, qui jouent un rôle crucial dans l’équilibre des écosystèmes marins et terrestres.

Les panneaux solaires, bien que vantés pour leur capacité à produire de l’énergie sans émission de CO2, posent également des problèmes. Leur fabrication nécessite l’utilisation de matériaux rares et polluants, tandis que leur recyclage pose un véritable défi, avec un grand nombre de panneaux en fin de vie finissant dans des décharges. De plus, leur rendement énergétique varie considérablement en fonction des conditions météorologiques, rendant leur efficacité réelle sujette à caution.

Ainsi, loin de constituer une solution idéale, les énergies renouvelables telles qu’elles sont actuellement déployées posent autant de problèmes qu’elles en résolvent, soulignant une fois de plus les contradictions inhérentes à l’idéologie du « tout écologique ».

Vers une société de contrôle sous prétexte écologique ?

Le discours écologique ne se limite pas aux aspects environnementaux. Il pourrait également devenir le prétexte à une extension du contrôle des populations par des mesures restrictives. Certains évoquent la possibilité de « confinements climatiques », où la liberté de mouvement et de consommation serait réduite sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique. Le port de masques anti-CO2 ou la mise en place de « passeports climatiques » ou « pass carbone » ne semblent plus si éloignés de devenir réalité.

Le comportement de certains dirigeants est révélateur de l’hypocrisie du discours écologique. Le président français Emmanuel Macron, par exemple, a été critiqué pour avoir fait voyager son costume en avion, tout en prêchant la nécessité de réduire l’empreinte carbone des citoyens. Ces incohérences contribuent à un sentiment grandissant de méfiance à l’égard de la classe politique et de l’industrie verte.

Les enjeux géopolitiques du climat

Enfin, la question climatique s’inscrit également dans un contexte géopolitique plus large. Des pays riches en ressources énergétiques, comme la Russie, sont devenus des cibles privilégiées des mondialistes, non pas pour leur empreinte carbone, mais pour les ressources qu’ils possèdent. La guerre en Ukraine, souvent décrite comme une lutte pour la démocratie, pourrait tout aussi bien être perçue comme une bataille pour le contrôle de l’énergie.

Le débat autour du réchauffement climatique est loin d’être aussi simple qu’on voudrait nous le faire croire. Il est essentiel de continuer à questionner les véritables motivations de ceux qui promeuvent cette idéologie et d’exiger des solutions qui prennent en compte la réalité environnementale, économique et sociale.

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