La résistance courageuse de l’Afrique face aux mondialistes | Kémi Seba | Géopolitique-Profonde

Le 10 février à 18h30, Kemi Seba, Olivier Piacentini et Jean-Maxime Corneille seront nos invités sur Géopolitique Profonde.

Kemi Seba est un militant panafricaniste, anticolonialiste et essayiste franco-béninois. Il est le fondateur de l’ONG Urgences panafricanistes, qui lutte contre le franc CFA et le néocolonialisme français en Afrique. Il est considéré comme une figure centrale du néo-panafricanisme.

Olivier Piacentini est un essayiste, diplômé de l’Institut d’Études politiques de Paris, spécialisé dans les questions de mondialisation et de géopolitique. Il a publié plusieurs ouvrages, dont « Vers la chute de l’Empire occidental », « La mondialisation totalitaire », « Le mirage mondialiste » et plus récemment « La chute finale : l’Occident survivra-t-il ? ».

Jean-Maxime Corneille est un juriste et écrivain, spécialisé dans les questions de géopolitique, de terrorisme et de renseignement. Il a notamment traduit l’ouvrage « Le charme discret du djihad: L’instrumentalisation géopolitique de l’islam radical ».

Serge Federbusch est un haut fonctionnaire, essayiste, blogueur et homme politique français. Ancien élève de l’ENA, il a été conseiller au tribunal administratif de Paris, diplomate en Asie, conseiller pour l’Urbanisme, le Logement et les Transports au cabinet du maire de Paris et directeur général de la SEM Paris Centre. Il est l’auteur de plusieurs livres sur la politique française et parisienne.

Lors de cette émission nous analyserons le panafricanisme ainsi que les enjeux derrière la présence de plus en plus importante de la Chine, ainsi que de la Russie, en Afrique, mais aussi la nécessité de chasser le mondialisme de ce territoire.

Dans une époque marquée par des bouleversements géopolitiques et économiques majeurs, l’Afrique se dresse à l’horizon 2024 comme un continent en pleine métamorphose.

Au cœur de cette transformation, des questions fondamentales émergent : l’Afrique est-elle sur le chemin de la vraie indépendance ? Quels défis doit-elle encore surmonter pour assurer son émancipation face aux ambitions des mondialistes et du célèbre Forum de Davos ?

L’avenir de l’Afrique en 2024 : un continent à la croisée des chemins

À l’aube de l’année 2024, l’Afrique se profile de plus en plus comme le continent de l’avenir. Riche en ressources naturelles et dotée d’une démographie jeune et dynamique, elle attire l’attention d’investisseurs internationaux.

Pourtant, cet intérêt croissant soulève une interrogation majeure : cette vague d’investissement étranger en Afrique favorise-t-elle réellement l’indépendance économique du continent, ou assiste-t-on à une nouvelle forme de dépendance ?

L’indépendance économique de l’Afrique : un objectif à atteindre

L’indépendance économique de l’Afrique reste un pilier central de son autonomie. Malgré des progrès significatifs dans plusieurs secteurs, des défis persistants tels que la transformation digitale et le développement durable nécessitent une approche stratégique.

L’innovation technologique en Afrique, en particulier, se présente comme un vecteur potentiel de croissance et d’autonomisation, pouvant transformer le continent en un acteur mondial de premier plan dans l’économie numérique.

Face aux mondialistes : la résistance de l’Afrique La vision mondialiste, souvent incarnée par le Forum de Davos, promeut une intégration économique globale qui, bien que bénéfique sur certains aspects, pose la question de la souveraineté des nations africaines.

Comment l’Afrique peut-elle résister à cette vision tout en tirant parti de la globalisation pour son propre développement ?

Le panafricanisme : une réponse à la mondialisation

Le panafricanisme, en tant que mouvement, offre une vision unificatrice qui pourrait contrer l’influence des nouveaux colons, à savoir les intérêts économiques et politiques externes, y compris ceux de la Russie et de la Chine. Ces deux nations, bien qu’elles proposent des partenariats qui diffèrent du modèle occidental traditionnel, doivent être scrutées avec prudence pour s’assurer que leur influence ne représente pas une nouvelle forme de colonialisme.

L’Afrique est-il le continent de l’avenir ?

Ce continent arrivera-t-il à résister au mondialisme ?

La présence russo-chinosie annonce-t-elle une coopération avec une Afrique souveraine ou bien est-ce le signe d’une néo-colonisation ?

Pour avoir les réponses à ces questions, ne manquez pas notre entretien, le 10 février à 18h30 sur GPTV !

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GÉOPOLITIQUE-PROFONDE

Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

2 Commentaires

  1. Nan mais c’est sérieux ? J’hallucine sur les défis à relever…

    “L’indépendance économique de l’Afrique : un objectif à atteindre ”

    “transformer le continent en un acteur mondial de premier plan dans l’économie numérique.”

    Des buts comme ça, c’est pas des objectifs mondialistes ?

    J’aurais lu “indépendance alimentaire”, “développement de la recherche scientifique”, “amélioration de la médecine et des infrastructures”, j’aurais compris. Mais là, l’économie, le numérique, c’est pas ça qui offrira l’indépendance, bien au contraire.

    L’économie, c’est la mondialisation.

    Pour se détacher des mondialistes, il faut pouvoir couvrir les besoins essentiels sans ou avec très peu d’aide exterieure. L’alimentation, l’éducation, la recherche scientifique, la santé, l’énergie. Si l’Afrique arrive a avoir tout ça sans aide extérieure, alors ce sera gagné.
    Mettre l’économie au 1er plan, c’est exactement ce que les mondialistes ont fait, et c’est ce qui permet de soumettre et dominer. Prendre ce chemin, c’est pas résister, c’est prendre part.

    • Bien analysé, Radagast. L’avenir, c’est un tout autre chemin que celui que s’obstinent à nous imposer depuis des siècles maintenant, ce que j’appelle l’Anglosaxonnerie. Une aberration, où gagner de l’argent serait le Nirvanâ….

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