Plus d’énergie, ou moins de consommation ..

Bonjour les amis.

Nous ne sommes pas les seuls à réfléchir au coût monstrueux auquel « oblige » le développement de ce que certains appellent « l’Intelligence Artificielle ».  Il faut tenir compte de toutes les applications basées sur la consommation d’électricité (sachant que déjà 10% de cette énergie est déjà perdue par effet Joule, par rayonnement électromagnétique).

Pour que la planète « tienne le coup », il faut au contraire s’appliquer à traquer toute consommation électrique : la diffusion hertzienne en est une, qui draine presque dix fois plus d’énergie que la transmission filaire, tout en étant moins fiable. De plus, la transmission filaire par fibre n’occasionne pas de nuisances électromagnétiques pour l’environnement. Je rappelle que Arthur Firstenberg s’est penché il y a pas mal d’années déjà sur les effets éminemment néfastes des grands radars de veille US, ce qui l’ a amené à être l’un des premiers lanceurs d’alerte. Oh oui, rien que l’activité militaire tous pays confondus est l’une des principales sources de gaspillage et de pollution en général  sur la Terre entière.

La pseudo-intelligence artificielle, surtout celle prospective, inventive, va encore, si on n’y met pas un frein, augmenter ces risques multiples. Risque d’exagération de la consommation électrique, risque d’épuisement des ressources du sol et du sous-sol (voire de l’environnement marin) à rythme toujours accéléré, risque toujours plus fort d’échauffement causé par les fermes d’ordinateurs ou datacenters, risque lié aux capteurs désormais épandus partout par MILLIARDS, chacun réclamant extraction, construction, alimentation ne serait-ce que par une petite batterie de cellules photoélectriques liée à une batterie de soutien quand il n’y a pas de soleil…. où allons-nous ainsi ?

Cela s’ajoute au risque majeur que ce qu’on appelle l’IA, supplante partout le génie humain, pour le meilleur et surtout pour le pire. Cela veut dire que hors quelques fort peu nombreux décideurs lointains, et leurs servants directs, seuls « des robots » assureraient la marche de la planète, mettant les vrais humains capables de génie, à la poubelle. Est-ce bien ce que déjà certains acceptent ? Le vrai humain sait se tromper, mais aussi il sait accomplir ce qu’aucune machine, aucun animal ne pourrait : l’improbable, l’impensable, ce que Guillaumet avait dit à Saint-Exupéry : « Ce que j’ai fait, je te le jure, aucune bête ne l’aurait fait. » Un magnifique film de Jean-Jacques Annaud lui a rendu hommage en 3D au Futuroscope de Poitiers. (c’est grâce à ma propre fille, comptable au Conseil Départemental de la Vienne, et justement chargée des investissements du département, que j’ai pu découvrir ce film)

Il est symptomatique que des dizaines d’auteurs de science-fiction aient pris la peine de s’investir dans la problématique mettant en conflit « l’artificiel » face à la Vie des Humains dont la grande chance est justement d’être « a-logiques » donc capables du pire, comme du meilleur, y compris l’impensable. Un truc idiot : l’IA peut devenir un joueur d’échecs redoutable, mais pas systématiquement gagnant. Au poker, cela risque fort de ne pas fonctionner. Au Bridge (auquel j’ai joué pas mal autrefois), non plus, mais moins. La Vie est imprévisible, l’informatique, NON. D’où les Lois de la Robotique d’Asimov.

Bon, j’ai été un peu long, mais il me fallait toucher tous les aspects le plus souvent déplaisants de ce que des TARÉS nous réservent, à Davos. Il me plaît de me gausser, en rappelant que les hôtels et habitants de cette ville suisse usent et abusent de la présence de ce colloque…. avec des prix plus qu’exorbitants. Ils auraient bien tort de ne pas s’en gêner !

Jean Claude

Voir : https://francais.rt.com/opinions/108813-ia-est-menace-pour-planete

A propos Jclaude

Tout châ p'tit va lin, le r'tournez-y est malin ! Blogueur depuis 22 ans (7 blogs) Auteur de 3 livres (voir sur blog principal) auto-édités

7 Commentaires

  1. bonjour a tous.L’intelligence artificiel n’existe pas . À l’heure actuelle c’est une grosse mémoire au cul de gros calculateurs. Le jour où l’informatique aura des émotions ( nous en avons 6) on en reparlera ce qui n’empêche pas que la dite informatique fabrique bien une société de la surveillance pour le compte du 1% des plus riches

  2. Bonjour Jclaude,

    Le numérique consomme à ce jour 10-15 % de l’électricité ( environ 100 réacteurs nucléaires) Soit 1500 Tw/an.
    L’IA et son développement gagne 1% par an de consommation supplémentaire (+15 Tw/an)
    Pour mettre en relief ce chiffre, l’image couramment utilisée est que si le numérique était un pays, il serait 3eme, derrière la Chine et les Etats-Unis.
    L’internet est le plus gros consommateur, via les Data Centers.
    Ces chiffres se doivent d’être relativisés car les moyens d’accès au numérique (PC, Smartphone) ne sont pas comptabilisés, ils entrent dans la fournitures particuliers/pro.
    Pour en revenir à ton sujet, je ne pense pas que l’IA menace notre ratio sur l’énergie. Les premiers systèmes IA visent justement à faire baisser tous les chiffres énoncés plus haut. De toute façon elle envahit les labos de recherche et les investissements coulent à flot en France, qui s’est mis en tête de devenir un des leader en la matière. On a beau s’élever contre, rien n’empêchera son développement.
    Mais où je te rejoins parfaitement, c’est l’absence dans les cahiers des charges de la recherche d’autonomie en énergie et des synergies possibles d’économies des secteurs industriels liés à l’IA.
    Ensuite, la doxa carbone fausse le jeu. Les décisions sont prise sur cet unique focus. Il y aurait des énergies vertueuses et des énergies sales. Cela évite d’avoir à s’exprimer sur le fait que les 10 pays les plus gourmands en énergie (OCDE) consomment 70% du global.
    Hors les pays qui se développent ont une trajectoire croissante impressionnante, et n’ont pas accès au nucléaire. Cette scission entre deux mondes se répercute en cascade jusqu’au particulier.
    Soyons clair, l’énergie consommée et/ou disponible sera l’indicateur permettant de séparer les classes.

    • Bonjour Cédric. Mon copain de Nantes, Bernard, aurait sans doute des chiffres plus pertinents à proposer. Par on peut dire hasard, il est devenu le pivot en France de tout dialogue avec l’étranger à ce propos, même s’il m’est arrivé d’y participer. Ce n’est pas pour rien que, l’an dernier, Arthur Firstenberg lui-même l’a appelé au téléphone. En fait le dialogue multiple mondial existe, mais il ne repose que sur très peu de personnes, dont j’ai les adresses. en général. Cent vrais activistes, sur quelque sept milliards d’habitants de la phranette, ça limite !
      Malgré tout, ce fragile rempart VS l’impenenable existe.

      • Je n’en doute pas une seule seconde. Croire qu’il n’y a pas de résistants dans TOUTES les classes sociales, dans TOUTES les professions ou dans TOUTES les structures étatiques ou privées est en soi une aberration intellectuelle. Je serais très intéressé par un rapprochement sur ce sujet avec Bernard.

        Mais que veux-tu, aujourd’hui c’est le temps des accusations à l’emporte pièce contre tout ce qui n’est pas nous-même. Selon les opinions c’est le « tous pourris  » ou « tous menteurs » ou « tous incompétents » qui règne, tant et si bien que garder son libre arbitre devient chose précieuse qu’il faut souvent défendre. Le partager est devenu impossible.
        C’est navrant, mais cela s’appelle l’autocratie. « Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous » !
        Tu me diras, cela arrange bien l’exécutif, car de diviser pour mieux régner, nous sommes passé à régner sur la division…
        Le questionnement n’interresse plus grand monde, ici comme ailleurs. L’objectif est d’imposer son petit point de vue personnel et de l’ériger comme vérité, sans jamais écouter le contre point.
        Alors, je te le demande, comment réunir ces bonnes volontés résistantes dans l’action plutôt que le propos ?

  3. Échecs et informatique. Un sujet passionnant.

  4. N’avons-nous pas la main sur ces sujets d’économies d’énergie ? Vous partez sur l’IA, mais il y a plein d’autres « bouffeurs » d’énergie. Et sur ce point, je pense que nous pouvons agir, ce serait-ce qu’en refusant les objets connectés, non ? Bien sûr, il y a un côté pratique (l’ordinateur, l’internet, le portable) mais on peut minimiser les dépenses il me semble.

    Tu notes l’intérêt du filaire. Si les câbles sont blindés, il n’y a pas ou très peu de déperditions d’ondes. Mais je vois avec le Linky (que j’ai toujours refusé) qui balance des ondes dans les logements car le CPL passe dans des câbles non faits pour ça et pourrit les logements.
    Autre exemple, ma mère habitait un appartement sur les façades duquel courraient des gros câbles vaguement torsadés. Je lui avais déconseillé de rester sur son balcon tant le niveau EM était important, à cause de ces câbles.

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