« Le problème n’est plus Al Capone, mais la mafia Al Carbone. Halte à la dictature du CO² ! ». L’édito de Charles SANNAT

Source Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Comprenez-moi bien, je ne conteste pas le réchauffement climatique, car ce n’est même pas utile pour démontrer sans conteste la crétinerie et la pensée affligeante qui dirigent le monde sur cette histoire de CO².

Réduire l’incroyable machinerie climatique planétaire que nous sommes bien loin de comprendre parfaitement uniquement à une mesure, celle du CO² est stupide. C’est comme si vous résumiez la santé d’un homme dans 20 ans à son taux de vitamine B dans le sang aujourd’hui. Bien évidemment que cela peut avoir un effet, mais la machinerie du vivant est d’une telle complexité générale que celui qui vous affirme sans que vous puissiez même l’interroger que tout se résume à une seule donnée vous ment forcément. Soleil, volcans, permafrost, vapeur d’eau, courants marins ou aériens, cycles solaires, magnétisme terrestre, tous ces facteurs et bien d’autres influencent notre climat de long terme et notre météo quotidienne.

Alors oui. Nous sommes confrontés à une mafia.

La mafia Al Carbone. 

Je conteste donc le fait de baser nos politiques, toutes nos politiques sur une seule mesure le CO². C’est faire une insulte à la culture et à l’intelligence de tous.

Je conteste donc le fait que la « transition » ne puisse pas se discuter dans ses contours. Les sommes engagées, les impacts sociaux, politiques, et les effets sur nos vies quotidiennes sont telles que je revendique le droit de me saisir de ce sujet et de dire ce que je veux. Cela passe évidemment par une information neutre et un débat ouvert.

Ce n’est évidemment pas le cas, car le parrain Al Carbone liquide médiatiquement tous ceux qui osent réfléchir une seconde et pointer les paradoxes ou les âneries des poncifs que l’on nous répète.

Si le climat se réchauffe de 4° ou même de 8° dans le pire des scénarios, croyez-vous que c’est en isolant les maisons avec du double vitrage que l’on va réussir quoi que ce soit ?

Non, il faudra non plus construire en surface mais construire en sous-sol ! Il faudra se mettre au frais, il faudra non pas produire des voitures électriques mais dépenser beaucoup d’argent pour créer des stockages d’eau ! Nous sommes capables de stocker des milliards de m3 de gaz dans des poches souterraines (c’est ainsi que sont stockées les réserves de gaz de l’Union Européenne, pas dans des cuves, ni dans des bouteilles de butagaz !). Si le pire se profile, alors il faut se préparer au pire, construire des camps de réfugiés, adapter nos infrastructures etc.

Si le pire ne se produit pas, faut-il dépenser 500 milliards pour isoler des bâtiments, ou seulement 200 milliards pour doubler la capacité de production d’énergie nucléaire en France ?

Je ne vous assène pas la réponse.

Je conteste le fait que l’on ne puisse pas débattre de ces sujets et des contours de la transition énergétique qui va profondément bouleverser nos vies.

C’était tout le sujet de notre émission mensuelle sur TV Finance hier où j’étais invité avec mon camarade Philippe.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

Volti

Un Commentaire

  1. Le carbone est un élément essentiel à la vie, c’est la clef de voûte de la chimie organique. Notre corps est composé de 18% de carbone.
    Le CO2 est un gaz indispensable dans le cycle du carbone et la vie des végétaux. Son taux dans l’atmosphère était trop bas, c’est une chance qu’il remonte
    Le CO2 n’a rien à voir dans les variations climatiques qui sont naturelles. La théorie radiative de l’effet de serre est fausse, contraire aux principes fondamentaux de la thermodynamique. C’est une escroquerie destinée à nous imposer des taxes et des contraintes inutiles.
    Il n’y a aucune augmentation des évènements climatiques extrême qui ont toujours existé.
    La forte réduction d’activité lors de l’épidémie covid, l’arrêt de la circulation aérienne pendant 2 ans n’ont eu strictement aucun effet, pas une coupure, pas un frémissement, sur la concentration du CO2 dans l’atmosphère qui continue de croître comme si de rien n’était. Nos rejets sont infimes par rapport aux mouvements naturels.

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