« Voici venu le temps des rires et des chants… »

J’ai reçu cet article qualifié par l’auteur de “peut-être, un brin longuet et lourdingue“et qui ajoute “J’espère qu’il vous distraira tout en vous gardant concentrés. Merci à vous.” C’est assez long, d’un style jonglant entre philosophie et réalité contemporaine, constat d’une dégradation exponentielle de la conscience et des valeurs qui devraient être universelles. C’est bien écrit et ça n’est pas dénué d’intérêt, pour ceux qui aiment la réflexion pure, et la liberté de penser. N’ayant pas d’instruction quant à sa signature, je ne mettrai que son prénom et l’initiale de son nom. Merci Éric G.

Par Éric G.

Image fournie par l’auteur

Un article sur «les gains de fonction » (manipulations génétiques technologiques) paru il y a quelque temps sur Strategika, me fait renouer avec la tradition mienne assez hermétique, où je me trouve peut-être bien seul à me comprendre, presque à dessein, ou par jeu,  de cache-cache solitaire, où le désir d’être trouvé, d’être révélé, tout brillant, bataille encore avec la tendance à rester tapi dans l’ombre sous un camouflage de mots.

Ça peut virer aliénation. Prise de tête. Délire d’un pauvre diable, bien seul. 

Désir de trouver des âmes sœurs je crois bien. Même si au fond nous sommes tous des âmes sœurs, parties entières et infinies d’un tout entier infini, où tout est interconnecté.

Création et harmonie sont je crois le thème majeur.

Peut-être «trans-formation» est-il la sobre réponse à tant de questions et contorsions dues à ce qui nous arrive, le difficile à accepter.

Les mots peuvent nous diviser et nous perdre, telle la tour de Babel. Les mots peuvent décrire notre expérience, pour  mieux comprendre , tout comme il peuvent être un échappatoire, comme on noie le poisson, comme on embrouille son monde et soi-même. Les mots peuvent aider à discerner ou à faire diversion, clarifier ou semer la confusion.

S’entendre sur les mots, comme sur le reste semble être une vaste tâche.

S’entendre c’est déjà avoir l’oreille, la prêter et même se la faire tirer à l’occasion.

Il est difficile de s’entendre quand est présente une douleur sourde. 

Et pourtant c’est dans la douleur que pousse l’empathie. Peut-être est-ce encore un de ces paradoxes.

Le sujet n’est pas exempt de lourdeur, même s’il évoque aussi en moi « l’insoutenable légèreté de l’être »

(titre qui a toujours accroché mon attention, même si je n’ai pas fini le bouquin, ou même, tout saisi le sens). 

Il est là question de « responsabilité « de ce que l’on crée.

Ça rappelle Nietzsche et son « éternel retour » où chacun de nos choix et actes seraient répétés perpétuellement. 

Ceci impliquerait une « lourde » responsabilité comparée à la frivolité si légère, jouissant son désir dans l’instant, sans soucis des lendemains, un peu comme la béatitude de l’ignorance qui remplace l’innocence.

Qui peut vraiment juger ce qu’il vaudrait mieux? 

Avec le kilo de plume ou de plomb, au moins on pouvait se tromper et réaliser l’égalité.

Et puis, en même temps, de ce choix pesant, émane une «légèreté» vertueuse d’être juste, de choisir «librement», dignement, ce qui, répété à l’infini, s’inscrirait comme bon. 

Un peu comme chez les égyptiens, où le cœur du mort était pesé en fin de comptes avec une plume sur l’autre plateau de la balance.

Ou, encore, comment vivrait-on « si tout le monde se mettait à faire comme moi»?

Ce qui n’empêche pas que ça soit chacun à sa manière. 

Peut-être est-ce la «libre et égale coopération» qui crée l’harmonie, comme le soutient «la» philosophie anarchiste. 

Img/Pixabay

On peut objecter qu’il n’y a pas de liberté, pas d’égalité, ni de fraternité dans ce qui gouverne la nature.

Celle-ci fait de son mieux avec les moyens du bord pour que survive le meilleur, le plus adapté/adaptable.

En fait, ou plutôt en principe, nous sommes tous libres, égaux et frères en droit. 

Je voudrais aller jusqu’à démontrer que c’est même du domaine du droit naturel. Celui ci plonge ses racines dans les lois naturelles pour soutenir le tronc commun qu’est le droit civil, d’où branchent tous les autres droits.

Le droit naturel est inaliénable en vérité.

Tout comme l’harmonie ne peut être réduite à néant tant que le monde existera.

Et pourtant l’évidence d’une certaine réalité semble me faire mentir, ou,  en tous cas, presque douter.

Je crois que cette « liberté, égalité, fraternité « est l’une des manières de nommer la Trinité créatrice.

Img/Pixabay

On pourrait, entre autres, la nommer «paix, santé et amour», «pensée, corps et âme», «bouddha, dharma et sangha», «père Esprit, mère Nature, frères et sœurs Créatures« , ou encore «GOD», «Génération/Organisation/Destruction».

La trinité est je crois ce qui crée et fait que la création soit « entière «, complète, même si en perpétuel devenir.

Elle laisse transparaître la Vérité éternelle au deux facettes, « l’Unité » métaphysique et « le changement » physique.

Cette trinité se retrouve aussi en mathématiques. La visualisation aide à la compréhension.

On trace un cercle. On en trace un deuxième, de même rayon, avec son centre n’importe où sur le premier cercle. 

En 3-D ça donne deux sphères qui s’interpénètrent jusqu’au cœur de l’autre.

Chacune des sphères est en mouvement « libre » autour de son centre, à la «même « distance de l’autre, et pouvant «partager » toute part avec l’autre.

Pour qu’une troisième sphère se joigne, elle doit avoir son centre sur un point du cercle formé par l’intersection des deux sphères. Ces trois sphères ont toujours « liberté » totale de mouvement sur elles mêmes, toutes 3 un rayon «égal« , et partage tout en « frères » (en sœurs dans ce cas). 

Maintenant l’intersection des 3 sphères est réduite à deux points. 

Une quatrième sphère peut se centrer sur l’un de ces points. 

Ainsi, au maximum 4 sphères peuvent se regrouper de telle manière que chacun de leur centre soit à la même distance des autres, et se trouve donc sur la surface des trois autres sphères. Chacune a toujours totale liberté de mouvement sur elle même, et toutes les 4 partagent tout leur être avec toutes les autres.

La formulation est plutôt rébarbative et demanderait plus d’élégance, mais bon.

Petit intermède : « La beauté de Lady Laid, se voit sans delay delay ».

Voila. La configuration que forment ces 4 centres est le tétraèdre, pyramide à base triangulaire. 

C’est le plus simple des 5 solides platoniques.

Img/Pixabay

Avant de clore la parenthèse géométrique, on peut noter que le seul angle en présence dans le tétraèdre est le 60 degrés, le sextile qui, en astrologie, est signe de créativité. Si l’on veut pinailler, on peut orienter l’´un des centres vers notre œil, et garder les 3 autres dans le meme arrière plan, on aura alors une configuration à la Mercedes Benz, composé de 3 angles de 120 degrés. Ces trigones en astrologie sont harmoniques comme les sextiles mais sont signe de stabilité plutôt que de créativité.

Peut-être cette formation tétraédrique sous-entend-elle l’harmonie? 

Peut-être est-ce la structure élémentaire du « maillage « qui sous-tend l’existant? 

Structure élémentaire de l’éther?

Peut-être est-ce l’organisation du fond qui porte la forme?

Infra-structure d’hyper-lumière comme base de tout espace/temps?

Et pis quoi encore ?

Peut-être un peu comme un Légo étherique qui s’imbrique librement avec ses semblables formant le support de la fabrique du réel ? 

J’entends une voix qui me siffle: » retourne à ton bac à sable! »

Ce que je crois vrai, c’est que l’harmonie est la quatrième loi naturelle!

Entre parenthèses, la troisième est je pense cause à effet, la deuxième l’amour et la première la conscience. 

Pour la 5,6 et 7eme, ça sera dans le prochaine épisode.

De retour à la sphère, on peut la considérer comme étant conscience. 

On peut considérer que cet éther, qui sous-tend tout, est le champ de conscience.

Maintenant, si l’on considère cette sphère comme étant simultanément en expansion et contraction (très zen), on obtient Dieu, partout et nul part. Un peu comme le Bindu chez les Hindous, le point, tout et rien.

Les sphères, moi ça me sidère. 

J’en devient bulleux à force de buller.

Je refais le monde du fond de mon canapé.

N’empêche, au risque de faire dans le syllogisme, je pense que la trinité « liberté/égalité/fraternité est inhérente au tétraèdre qui sous-tend l’harmonie.

Ce côté mystico-scientifique me ferait presque croire, que l’harmonie ne peut être anéantie.

Heureusement, y’a pas besoin d’y croire pour que ce soit vrai.

Elle est l’agencement de l’existant. 

Elle est l’expression divine pour les chinois, et pas que pour eux.

Bien sûr, il y a une infinité d’harmonies et les fausses notes font légions. 

En même temps, il y a différents niveaux d’harmonie. Il y a une harmonie globale qui s’orchestre de toutes façons, comptes tenus de toutes les relations et interactions. Que ce soient des réactions de type coopérative et de type compétitive, comme on peut le voir dans « la théorie des jeux », ou que ce soient des réactions toutes bêtes, savamment manipulées ou spontanées. Tout est reactions en relations. Tout est proportions aussi.

Bien qu’horrible, la guerre en fait aussi partie. Et puis, la destruction est l’une des composantes du divin (goD).

Et…

pour en revenir à ce fameux article, malgré l’illusion vendeuse d’un progrès bienfaiteur, ces « gains de fonctions «  s’inscrivent dans un business de guerre et une idéologie libérale totalitaire: tout contrôler et vouloir s’affranchir de tout.

De mieux en mieux. On arrête pas le progrès.

Quelle vanité destructrice.

En se prenant pour des dieux, on transgresse la création… 

…même si en fin de compte tout est divin.

Même si la transgression semble être au cœur de la créativité.

Thème luciférien. Libre arbitre. 

On s’y perd.

C’est notre lot, pour s’y retrouver. 

Certains diront que l’homo sapiens est en passe de devenir homo deus.

Ça facilite drôlement les choses. On signe où ?

Le pire est à craindre. Le meilleur à louer.

Les deux mariés homo s’embrassent.

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Peut-être que ça dépend de « l’état d’esprit « qui joue avec la nature. 

Si l’esprit est tordu, le produit sera dénaturé. Et inversement.

Et puis aussi, c’est selon que l’on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein.

La soif m’assaillit…

L’éthique? 

Il s’agit d’ »explorer » les notions du bien et du mal. 

On gardera « dans un coin de l’esprit » que « l’enfer est pavé de bonnes intentions «. 

Et puis, aussi, que sans le mal, il n’y a pas de bien, pas de paradis sur terre sans enfer. 

Enfin, le yin a une pointe de yang et vis et versa.

Img Pixabay

Malgré le côté subjectif des notions de bien et de mal, on peut noter qu’il parait plus « aisé «  de faire le mal que de s’en abstenir. 

Comme si le mal avait un avantage; un coup d’avance et un profit à la clef…

à moins d’être stupide, auquel cas on peut nuire sans en tirer profit. 

C’est un dérèglement ordinaire, une maladie courante.

Mais, en général, le Malin demande des malins, ou du moins de se croire plus malin que les autres, ce qui arrive même aux meilleurs 🙂

Jouer les malins en position de pouvoir, ET, cela en toute impunité (immunité?) amène le désastre en général. 

L’intelligence de vie est alors recouverte d’une couche de malignité qui la travestit, la rongerait même, par corruption.

Il peut aussi y avoir des remords qui rongent l’âme et poussent soit à faire le bien, soit à plonger dans le déni.

Bref, ce «gain de fonction »est une transgression parmi tant d’autres en ces temps des plus ténébreux. 

Inexcusable bien sûr.

Ces « gains de fonction » sont dans la lignée d’un pouvoir lourd de responsabilité inexistante et d’une autorité illégitime qui prend des décisions à la légère, pourtant lourdes de conséquences.

Entre parenthèses, il a été prouvé que le virus Covid 19  est un  «monstre» techniquement parlant puisque les séquences de ses codons ont été créés en laboratoire (Moderna). La nature n’avait jamais fait de pareille séquence avant que l’homme ne s’en mêle.

Bref, passons… tout passe… tout lasse. Faut qu’on s’y fasse.

En réaction à cet article, je dirais que, « bien sûr « , ces gains de fonction (et en général toute manipulation génétique technologique d’organisme, tout OGM) est dangereuse. 

Faire que des maladies soient plus fatales ou/et plus infectieuses, ou/et plus ciblées sur telle ou telle population devrait effectivement (et efficacement) être interdit.

Interférer dans la génétique, style « coupé/copié/collé » devrait aussi être interdit.

Oui, les interdits ont leur raison d’être, mais bon, transgression oblige.

La tentation est grande. 

Faut vivre avec son temps. 

Comme disent les chinois je crois, « les temps difficiles font des hommes forts qui amènent des temps faciles qui font des hommes faibles qui amènent des temps difficiles…

Nous sommes bien impuissants à nous débarrasser du malaise ambiant, alors le “Mal”, le « Malin”, ça sera pour d’autres, plus forts, et encore, même pas.

Reconnaître cette impuissance est la première étape des « twelve steps » d’Alcooliques-Anonymes pour se prendre en main face à un mal qui se perpétue  dans l’addiction. 

Nous sommes tous accros quelque part mais il faut bien mettre des limites si l’on ne veut pas courir à notre perte. Restaurer d’une part la responsabilité qui doit aller de pair avec le pouvoir 

En droit, « mandat impératif «  avec, à la clef, destitution ou/et punition si abus de pouvoir il y a.

Regulation anti-monopole aussi. Abolition des brevets sur le vivant…

Et patati et patata… la liste des choses clefs, comme le droit, la monnaie, les informations, les forces de l’ordre, les services, l’énergie, les pépées, la bonne bouffe, l’eau, l’air libre, un petit bout de terre et du soleil, on l’a connaît.

Ça me rappelle étant jeune faire des listes que j’oubliais de suivre. 

En fait de supports, ces listes étaient trop lourdes à porter.

Maintenant je garde à l’esprit le dernier de la liste et je fais le lézard en toutes saisons avec mes deux chiennes qui courent et jouent à cœur joie.

Je note que sur ma liste ne figure pas la famille et les amis…

On omet souvent ce qui fait mal.

Chacun ses blessures.

Je me dis que la famille et les amis je les porte dans mon cœur. Ça me rassure.

Si on a le cœur gros, comme le poing, on peut l’ouvrir plutôt que le garder serré.

« On se fait une famille » dit la chanson.

C’est beau, même si le constat est que j’ai éloigné mes proches. 

Là encore, la douleur sourde ne tend pas vers l’entente.

Revenons à nos moutons, ou plutôt à notre loup couvert de sa toison, le malin.

Le pouvoir est addictif, surtout si il est dépourvu de responsabilité (d’en répondre).

Dans « Le bug humain », Sébastien Bohler montre bien le régime, plus ou moins tyrannique selon les individus, du cerveau reptilien avec le striatum au pouvoir car il a le monopole sur la dopamine,  qu’il distribue au compte-goutte pour récompenser une action et renforcer les circuits neuronaux qui l’ont permise.

Bouffe, sexe, status social, infos, et moindre effort pour accéder à tout cela, sont les 5 domaines qui assurent la survie.

Vu que le neo-cortex ouvre des possibilités quasi infinies pour l’obtention de toujours plus de ci ou de ça et ainsi continuer à recevoir notre dose de dopamine, on décuple notre pouvoir à accéder aux ressources et donc au plaisir, à la jouissance, mais nous mettons en danger en fin de comptes, ironiquement, notre survie.

Il s’agit donc de self-contrôle, de mesure, comme l’exercise méditatif de pleine conscience. 

Se contenter de ce qu’il y a, de ce qui est, ce qui nous est donné (à partager) par mère Nature, avec mesure.

Ce qui ne zappe pas le désir mais permet un certain maintien, une certaine contenue. Jouir plus avec moins.

Ça ferait un bon slogan pour faire passer la pilule au peuple. 

Pour faire accepter aux moins nantis leur condition. « Qu’il n’ait rien et soient heureux ». 

Vendre de (et même donner!) l’illusion, pour masquer un réel moins folichon.

La jarre de Pandore étant ouverte, tous les maux sont en liberté et seul reste au fond l’espoir, le pire de tous les maux, puisqu’il nous fera supporter tous les autres…

Faut bien rigoler un peu dans la noirceur.

Et puis, suite à reconnaître notre impuissance, il y a lieu de re-connaître le pouvoir divin (et même re-con-naitre, puisqu’il s’agit d’une nouvelle prise de conscience de la Source commune, une nouvelle naissance avec tous), et s’en remettre au « Créateur » en nous.

Ce sont les étape 2 et 3 des « twelve steps ». 

Autre remède : en étant attentif à la “banalité du Mal” que dénonça clairement Hannah Arendt. « On ne fait qu’obéir aux ordres », on croit bien faire (ou voudrait se le faire croire), on ferme les yeux. 

Pour endiguer le libre cours du « Mal » il s’agit d’agir avec cœur.

Il faut bien du courage pour faire face et traverser ces ténèbres. 

Jusqu’à maintenant celles ci semblaient être gardées hors de portée, à distance, même taboues, par la morale, l’éthique, et le niveau technologique peut-être aussi. 

Je me réfère là aux « gains de fonctions » par manipulation génétique moderne qui va bien au delà de la simple sélection des meilleures graines.

Il s’agit de se reprendre en main, après tant de négligence comfortable qui laissa les rennes libres aux «accapareurs de pouvoir» peu scrupuleux. 

Assumer la responsabilité d’un pouvoir investi en nous, plutôt que de laisser les assoiffés de pouvoir en abuser.

Faire des efforts de volonté. 

Pas facile de prendre conscience de sa responsabilité et par là être responsable consciemment.

Merci entre autres à Valérie Bugault et Étienne Chouard pour leurs éclaircissements et conseils pratiques pour effectivement re-former notre société basée sur des droits, devoirs et autonomie. Les communs.

Reste encore à s’y mettre à notre modeste niveau.

Merci aussi à Clouscard pour montrer cette manipulation des populations tournées en masses de consommateurs consumant. Masses données libre cours à leur jeux de désirs à consumer, facilitées à rester des enfants irresponsables quelque part. 

Cette ère s’achève pourtant pour laisser place à une autre sorte d’idéologie, s1 continuation , que véhicule la caste du Forum Économique Mondiale. Leur plan mondialiste n’aboutira pas. C’est déjà ça. L’occident lui risque bien de s’y enfoncer d’avantage dans ce totalitarisme à la new age. 

Qui sait?

Merci à Danny Robert Dufour pour son « baise ton prochain « qui reprend l’analyse de Mandeville, où l’on retrouve une trinité créant notre société : les psychotiques, les névrosés et les perverts.

Et bien sûr, toutes les combos sont permises.

En psychologie on trouve aussi la trinité du « bourreau, de la victime et du sauveur ».

En analyse transactionnelle, fondée sur le livre d’Éric Berne, « Ces jeux que l’on joue », on a les 3 modes « enfant, parent et adulte » qui résonnent assez avec victime, bourreau et sauveur, mais semblent plus vastes puisqu’il s’agit de modes plutôt qu’un rôle particulier.

Même si ces systèmes d’analyses aident à la prise de conscience, il ne nous guériront pas.

Nous voilà bien avancés. 

La « solution »? 

Briller tout simplement, tout naturellement, cette “lumière”, Source en toute chose. 

Être conscient et conscience de l’Être.

Nous baignons dans la solution.

Le fameux « wu Wei » chinois, « la non-action qui ne laisse aucune tâche non faite ». 

Que de négations pour décrire cet état d’esprit!

Harmonie encore et toujours. La loi du moindre effort.

En un mot, buller.

Pourtant, il faut bien faire aussi.

Faire dans le détail sans s’y perdre, avec un pied (notre entièreté) dans l’Unité.

Se trouver un travail, le faire diligemment, et passer à autre chose le temps venu.

Ne pas être trop indulgent à se bercer d’illusions. 

Accepter radicalement ce qui est, se rendre à l’évidence, et par là, par un certain “lâché-prise”, être ouvert et permettre de nouvelles possibilités, des opportunités peut-être inconcevables ou inimaginables jusque là.

Et en même temps pouvoir dire non et dire non avec pouvoir.

Pouvoir ensemble.

Sentir ensemble, questionner ensemble et s’accorder sur un oui ensemble. Un consentement éclairé plus vrai.

En 3 mots: être Alerte, savoir Accepter et pouvoir Agir.

Miracles? 

Victoire de l’âme malgré les apparences de perdition.

Peut-être comme la carte du jeu de tarot, « le pendu » qui symbolise paradoxalement la victoire inattendue.

Pendu par les pieds, tête en bas, il réalise sa nature divine alors qu’il contemple son reflet dans une flaque.

Reflet dans une flaque? …de larmes? 

On dit que les larmes du Phœnix guérissent… l’âme en peine. 

Larmes comme offrande de dévotion.

Cette image colle assez bien à « l’inversion systématique » qui  voudrait faire durer l’illusion d’exceptionalité et d’exemplarité de l’occident. Celui-ci plonge néanmoins cul par dessus tête. Ce faisant, sa décadence réelle devient évidente au reste du monde. Bien sûr, pour l’occidental, en bon cochon pendu, c’est les autres qu’il voit à l’envers. 

Et puis le miroir met fin à l’illusion d’optique. La grande désillusion et en même temps la victoire de la vérité libératrice.

C’est peut-être bien ça le fameux « changement de paradigme ».

« Ce bout de bois, j’aurais juré y voir une tête de canard. Maintenant c’est une tête de lapin! »

 Y’a pas, y’a un lapin. 

Changer la façon de voir la même chose, change du tout au tout.

Plutôt que tout vouloir changer et cela en vain.

On peut toujours clamer « le trans humanisme ne passera pas! », ou se dire qu’il passera de mode. 

Qu’il passera à l’as, passera inaperçu … ou qu’il se passera de nous. Bref, là encore, tout finira par passer.

Même cette mauvaise passe. Même l’impasse.

De la vérité fertile du caractère transitoire de l’existence, on crée un mouvement « trans » dépourvu de sens, stérile. 

Cela va dans le sens de la copie qui se superpose à l’original. On falsifie. On fait croire. On dénature.

Côté transgenre, la copie de femme n’en reste pas moins un mec dépourvu d’organes génitaux bourré aux hormones. Désolé.

Bien sûr, c’est son droit de s’y croire, mais pas notre devoir de prétendre qu’il est bien une nana, soit disant par «respect». Le « poli-tically correct ». Du poli abject.

Intermède poilant: Quel est le comble du trans-woke? » Être libre, c’est sans queue ni tête ».

Et puis on s’en prend aux enfants, avec leur consentement bien sûr. Dès quatre ans il sont sexuellement actifs et mûrs pour consentir de manière éclairée, d’après les normes européennes sur l’éducation et orientation sexuelle.

Mais bon, « chacun fait fait fait, c’qu’y lui plaît, plaît, plaît».

Du moins, c’est ce que dit la chanson. 

J’aimerais explorer un peu plus « l’idée » de la copie transposée à l’original.

En même temps j’ai l’impression que le projet est si balaise que j’aurai du mal à l’étreindre.

Il y a le coup des petits pas qui nous amène doucement mais sûrement sur une tangente du réel. Une réalité parallèle. Perpendiculaire tu veux dire? Non, carrément inversée. 180 degrés.

Si vous trouvez ma dé-monstration géométrique du début «Space», voir même sphèreuse, entre «au delà du réel» et   Science-fiction carton-pâte, peut-être du genre « les envahisseurs », avec moi dans le rôle de David Vincent que personne ne croit, même si ce qu’il dit est vrai. La preuve, le truc du petit doigt tout raide. 

Bon moi mon truc c’est plutôt les sphères… j’y reviendrai peut-être dans un instant d’ailleurs, histoire de démasquer le diable.

Mais pour en revenir à nos petits pas, ça me rappelle la manière d’attraper des cochons sauvages.

Y’a bien le coup du collet attaché à une forte branche courbée avec un petit crochet comme détente à déclencher. 

On retrouve alors effectivement le cochon pendu.

Non, une autre façon, plus lente, plus soft.

On les appâtent bien sûr. Les premiers jours un seul pan seulement de clôture est présent. Puis deux les jours suivant. Puis trois. Après ça il suffit de mettre le portail, un dispositif de fortune pour qu’il se rabatte et le tour est joué. Il sont plutôt futés ces cochons sauvages mais ils s’habituent… et puis il ne peuvent résister à l’appel du ventre.

Et oui on s’habitue à nos petits privilèges, aux petits mensonges comme aux gros, surtout aux gros, trop gros pour les remettre en question. On est devenu si dépendant qu’on en vient à défendre sa servitude au système mensonger, comme si l’on défendait sa pitance, son droit, sa liberté, sa vérité et sa vie. 

Ce qui est vrai dans un sens.

 Du coq à l’âne, je crois bien que nous sommes en fin de Kali Yuga, « âge des conflits ». 

Il s’inscrit dans un cycle d’humanité, le Manvantara, de 60 000 ans, en 4 temps dont leur durée est d’ordre arithmétique 4,3,2,1. Le premier âge, l’âge d’or serait de 24 000 ans, celui d’argent de 18 000, celui de bronze de 12 000 et celui de fer, notre Kali Yuga, de 6 000 ans.

Supposément, il y aurait 14 cycles d’humanité Manvantara, au total, et nous serions en fin de 7eme!

Soit pile à mi-chemin! 

Ce savoir de l’Inde sur les cycles long d’humanités est en partie exposé par des auteurs tels qu’Alain Danielou, René Guénon, Robert Svoboda….  

Nous vivrions une fin de cycle d’humanité qui commence par un âge d’or «lumineux » de l’Unité, et s’enfonce progressivement dans la densité obscure de la matière dans toute sa diversité et complexité d’expression changeante. 

Un plongeon aussi d’une Vérité dans une myriade de vérités, semi-vérités, mensonges et même mensonges qui deviennent quasiment vrais en créant une réalité.

Bref, c’est l’évolution de l’humain, de l’essence à la substance. La chute.

Même si, en vérité, essence et substance sont inextricablement liés. Un lien indissociable. 

Ici, Dieu est deux en Un: conscience cosmique et tout l’existant. Shiva et Shakti pour les Hindous. 

Une des « idées » qui émerge de cet âge, le Kali Yuga, est que tout doit être exploré, tout doit être «révélé », même le plus «monstrueux«, laissé de côté jusqu’à maintenant. Manifestation de tout ce qui peut l’être, manifesté.

Cette « révélation «  résonne bien sûr avec l’Apocalypse. 

Il semble qu’il « faille » en passer par l’enfer pour prendre conscience du paradis. Après des expériences d’apparente séparation de l’Esprit et du corps, on appréciera de vivre, pleinement conscient de l’harmonie, tous ensemble, imbus de l’Esprit.

Esprit dansant avec la Nature, comme toujours, en vérité. 

La bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’il y a un « renouveau « , une nouvelle humanité qui naît de ses cendres et commence dans un « âge d’or », le « satya yuga », ou « âge de vérité «.

Cela dit, il reste pour nous à vivre cette fin de cycle difficile où l’illusion et le faux semblent recouvrir la vérité… 

… qui transparaît quand même de part en part vu que la couche pèle à mesure qu’on l’applique. 

Du moins, elle glisse sur les éléments « retords ».

Bien sûr les maîtres de l’illusion sont malins et mettent des touches de vérité pour parfaire leur faux-semblants. 

Il s’agit bien de voir que le faux se base sur le vrai, en le couvrant, et en se faisant souvent passer pour tel. 

On dit que les portes de l’enfer semblent identiques à celle du paradis, mais, si on y gratte un peu, celles de l’enfer s’écaillent…. 

Dans une réalité de mensonges, un zest de vérité rehausse la « vrai- semblance » du mensonge ambiant. 

La vérité est récupérée, comme toutes les bonnes causes et tout le reste, pour en profiter et la mettre au pas, au service d’une fausse réalité.

Elle-même au service de? 

Du pervert de service? De mon petit comfort ? Du système en place? Du mal en phase terminale? 

De la Vérité paradoxalement, et surtout: « finalement ».

Parachever la confusion des gens se fait en leur faisant croire qu’ils y voient clair.

C’est très ancré en nous d’avoir notre compréhension et de s’y accrocher pour rester «sains d’esprit». 

Si « on » renverse nos points de repères, nos valeurs, si l’ »on » inverse le sens des infos qui composent notre perception de la réalité, et ben chacun s’accroche comme il peut pour ne pas sombrer dans l’insanité. 

Ca amène la fameuse sidération due au harcèlement. 

Moi, comme je l’ai dit, sorti des sphères… rien ne me sidère vraiment.

Mais bon, je con-sidère… Bref, je sidère de concert, pour pas me sentir si seul… dans un vide sidéral.

En réalité, une longue « relation toxique », saveur pervert psychotique névrosé, m’a initié à la sidération et m’a presque immunisé.

Merci pour ça aussi et passons. 

C’est pas tant qu’ils sont forts ces prestidigitateurs, c’est qu’ils ont pris leur temps et qu’ils nous font voir ce qui nous conforte dans notre illusion. Et puis, c’est devenu systématique d’une part et auto perpétué aussi au niveau individuel et de groupe. Ça nous arrange presque d’y croire, ou en tout cas c’est moins désagréable.

En attendant, la boucle est bouclée. Sa jointure ne se verra peut-être bientôt plus. 

Cousu de fil blanc qu’on aurait dit dans le temps, mais maintenant on fait dans le con-fondu. 

Avec l’inversion systématique, la notion même de perversion est dévoyée. On fait diversion sur l’inversement qui jurerait, ne serait pas dans le ton de notre illusion sur mesure. Ni vu ni connu.

La camisole n’est plus de force. 

Elle est « pervasive » en anglais: elle est perversement comfortable et nous imprègne à souhait.

Avec la camisole actuelle « on » voudrait empêcher l’esprit critique. 

En dévoyant le sens de la perversion, on en efface le sens véritable évidemment. Et à terme, frustré, confus, indifférent… on laisse tomber le mot, vidé de son sens.

Il n’existe plus d’option d’échapper à la norme imposée, en s’en dévoyant, vu que le mot la définissant a disparu, ou en tout cas a perdu son sens. 

«En même temps» tout est dévoyé/dévoyant, tout est fluide, libre du passé et de toute norme de la nature ou presque. 

C’est la phase « post-moderne « que Rachid Achachi nomme, la phase « autophage » de la modernité: elle bouffe ses petits, se bouffe elle même. « Société de consummation » pour Youssef Hindi.

Ou « auto-destruction » comme dans le générique de « mission impossible «. Ou « new age « , culte du nouveau, ou chaque nouveauté passe de mode et file aux oubliettes. Ou tout simplement décadence.

On peut nommer cette période comme bon nous semble, elle n’en reste pas moins ce qu’elle est, irrévocable.

Et en même temps la Vérité brille avec d’autant plus d’éclat, vu l’obscurité.

« Tour d’ivoire dans la nuit de l’obscurantisme et trou noir dans un univers cristallin ».

Img/Pixabay

Le yin/yang comme toujours.

Et puis ce n’est pas la fin du monde, juste la fin de la « modernité » comme état d’esprit. Et pis la fin de ceux qui s’y accrochent jusqu’à la fin. Plus les pertes « collatérales « .

On peut accommoder les avancées scientifiques et leurs applications dans un cadre de traditions qui on fait leurs preuves dans le temps comme soutient societal. La Chine, l’Inde, la Russie et l’Iran sont des grands frères donnant l’exemple à bien d’autres pays.

Il y a aussi ceux qui adhèrent au mouvement de précipitation de la fin des temps, histoire de hâter la venu du Messiah:

Satanisme pour être sauvé? Se sauver plus vite en sacrifiant le plus d’innocents possibles? 

Cabale, francs-maçons et compagnie.

Le plus inconfortable, c’est bien de réaliser qu’on est tout ça, qu’on crée tout ça et qu’on ne s’en tire pas comme ça.

Ou bien si?

Et quand là je dis « on », je me la joue « tout inclusif », tous dans le même panier. Une humanité. 

Allez, je remercie l’équipe de Strategika, Antoine Plaquevent bien sûr (dont le nom évoque en moi les congères de nos Alpes si belles!) pour étudier et communiquer ce qui se passe avec un « soucis » de vérité et avec le courage pour le faire. Merci à tous les courageux.

Ça donne de l’espoir.

Il y a un vent de libération et de justice qui souffle et inspire. 

Une brise fraîche qui emplit la poitrine d’enthousiasme et de dignité.

Si le totalitarisme « occidental «  file bon train, tissant sa toile pour se voir bien attrapé en fin de comptes, le reste du monde lui dit non et compte bien vivre selon des traditions qui ont du bon.

Comme un indien Lakota, Arvo looking horse,  dit lors d’une danse du soleil, où les participants se percent le torse pour s’accrocher par leur corde à un tronc dressé au milieu de l’arène, «l’arbre de vie », et tirer dans la douleur jusqu’à rompre la chair et se libérer: « Sincérité, humilité, courage et générosité sont les quatre vertus du cœur ». 

Elles sont libres.

Et si « l’empire du mensonge » et les financiers transnationaux tireurs de ficelles, décidaient de tout vouloir détruire à défaut de tout pouvoir faire croire et tout contrôler? 

Ça pourrait être la lettre D de GOD. 

Ça fait penser à « après moi le déluge! »

Comme disait un ami, « on va tous mourir… même moi peut-être « ;-). 

Qui sait avec ces illuminés trans humanistes et leurs clones… 

Bon, c’est pas tout ça, mais faudrait pas que je m’éparpille ad vita aeternam.

Il faut bien conclure.

On peut encore rire même si toute vérité n’est pas nécessairement drôle.

Il y a peut-être bien du vrai dans le dicton: «  si la parole est d’argent, le silence est d’or ».

Pourtant il faut bien jacter avec ces aléas de l’Est!

Mot de la fin.  Une petite inversion: plutôt que s’aimer d’abord soi même afin de pouvoir aimer les autres, aimons les autres et ainsi nous nous aimons nous mêmes.

Et puis, la dé-monstration majeure étant l’harmonie, je me dis que les monstres n’ont qu’à bien se tenir!

Vivre en beauté.

…et puis, si on foire un peu, avec des couacs par ci et des pets de lapins par là, on peut toujours finir en beauté.

Il me vient à l’esprit le livre de « Black Elk parle ». En effet, vers la fin de sa vie, il exprime son doute d’avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour réaliser sa vision, soigner et sauvegarder son monde. Et pourtant quelle vie! 

« Le cercle est brisé « dit-il.

Infinita tristeza.

Comme on dit en milieu « éclairé »: 

Merci pour « le partage et l’écoute », sans oublier « le lâcher prise » comme troisième larron de la farce. Pardon, Trinité.

Oui le new-age, avec son éveil personnel, sa vérité individuelle, son senti, son dérèglement climatique, ses wokes qui se disent défendre les minorités opprimées, dénigrent en fait le droit à la différence d’opinion, et classent le trouble-fête comme suprémaciste blanc, complotiste, brebis galeuse, pro-Poutine, réactionnaire ou autre, bref, sa censure, «cancel culture », toute inclusive bien sûr, ses global young leaders qui font de l’improvisation corporelle de groupe pour se détendre en milieu de séance de commission européenne, son cool, glop glop, sa tune facile, son brassard “one love” LGBTQ+ à la coupe du monde (refusé par les autorités Qatar, pas cool, pas glop), sa frivolité, ses réticences à voir le côté négatif, sa tendance à vivre dans le moment présent sans comprendre le passé qu’il croit dépasser, ses à priori mais en même temps pas dans le jugement bien sûr, sa supériorité qui va de soi, mais dont il se défend, sa tendance à tout gober ce qui l’arrange, bref, tout ça fait du new-age le dindon d’une bien mauvaise farce… empreinte de lourdeur et de légèreté insoutenable.

Le goudron et les plumes, c’était rigolo dans luckyluke, mais dans le réel ça a dû être fort désagréable.

Pardonnez un certain cynisme mien.

Allez, en attendant, je me pardonne tiens. 

En fait, j’espère l’assumer ce cynisme, en mémoire à Diogene, à son cœur de chien, à son être ensoleillé et sa liberté.

Chienne de vie. J’en redemande (toujours du fond de mon canapé !)

Merci à tous.

PS: tiens, évoquer Diogene m’a donné soif! Et là, pour le coup, j’ai mon cubi au frigo, 13.5, comme un château neuf. 

J’y vois que du feu, et puis on est moins regardant, ou plus appréciant, avec le temps.

Santé! Paix et Amour.

PS: j’ai décidé de pas démasquer le diable ce coup là.

À la place, voici une chansonnette de mon enfance: « Il court il court le furet, le furet du bois mesdames, il cour il court le furet, le furet du bois joli. Il est passé par ici, le furet du bois mesdames, il repassera par là, le furet du bois joli…»

Éric G.

3 Commentaires

  1. Long, complexe, sinueux, et foisonnant, j’ai mis un brin de folie au diapason. Poème inachevé en guise de commentaire. Comprenne qui pourrave !

    Je marchais sur la tête
    Les pieds à l’air
    Ni pommier ni poirier
    Ne pouvaient décider
    Qui des deux
    Serait le préféré
    Je marchais et ça suffisait
    A faire causer le muet
    A prêter au sourd
    Une oreille miraculée
    Je marchais sur la tête
    Et les dieux se redressaient
    Courbés qu’ils étaient
    A vouloir s’imiter
    La tête dans la glaise
    Le cul au diable vauvert
    Je marchais sur la tête
    Sans queue ni tête
    Le ciel se mit à la fête
    Tête bêche
    Il mit les nuages à l’envers
    Tant et si bien
    Qu’à pleuvoir de la sorte
    De bas en haut
    Il était à prévoir
    Que les cloches auraient du mal
    A sonner le midi du quart
    Les rivières se retrouvant au plafond
    Firent des bonds
    Si grands et si hauts
    Que jamais fléau
    Ne vit autant d’eau
    Faire des vagues
    Portant la baignoire
    Comme on porte un chapeau

    Rod Lediazec

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