Des Forêts et des Hommes

Proposé par Jclaude

Sur un forum, je vois ce paragraphe :

« Ce qui est certain c’est que le réchauffement climatique est une réalité, qu’il faut réduire nos émissions de CO² et (j’insiste là dessus car l’écolo business n’en parle que trop peu) il faut préserver nos puits carbone (donc les forêt qui absorbent le CO²). »

Manifestement la désinformation à très haute dose a encore frappé. Le réchauffement climatique tel qu’il est présenté par le GIEC (qui est un organe politique, et pas du tout scientifique, et qui trie dans les publications scientifiques ce qui apporte de l’eau à son moulin), n’a pas de sens parce qu’il faut se référer au très long terme (sur mille ans cela commence à devenir intéressant pour comparer). C’est ce matin encore que j’ai lu un article d’ailleurs ardu, aux conclusions assez dissemblables, mais qui recoupe d’autres lectures antérieures (au pluriel, il y a des années que je m’y penche).

Pour ce que l’intervenant appelle « puits carbone », il faudra lire la suite. D’ailleurs les forêts assainissent l’air, en s’aidant du gaz carbonique dont tous les êtres vivants, même animaux, ont besoin certes à petite dose, mais de façon essentielle.

Non seulement il faut maintenir nos forêts, mais il faut AUGMENTER nos forêts, de deux façons :

Pour illustration/123.rf

— en replantant « intelligemment » (les professionnels connaissent les différentes essences) pour petit à petit reconstituer des forêts « sauvages » qui vont assainir l’atmosphère.

— mais aussi il faut privilégier des forêts « pour le papier », afin de permettre de redémarrer le recyclage de celui-ci (il y a aussi les chiffons de coton ou de laine). Ceci dans le but de réhabiliter le contact humain avec le facteur, les préposés humains des administrations. Cela permettrait ainsi de faire de grosses économies d’énergie : en effet ce qu’on appelle de façon terriblement impropre « la dématérialisation » coûte énormément en « fermes de serveurs », en moyens de communication sans fil, de toutes sortes.

Pour construire ces structures (y compris les smartphones), il est nécessaire d’aller extraire des minerais de plus en plus rares, dans des conditions souvent épouvantable (où travaillent même des enfants) ; il est nécessaire de les traiter (en général, genre 85% c’est en Chine) à coups de traitement non seulement polluants, mais très caustiques et nocifs pour la planète tout entière ; puis assez vite ces machins sont jetés, et sont fort peu recyclables. Le tout au prix là encore d’une débauche d’utilisation d’énergie.

Où est la modération énergétique, là-dedans ? Après on vous reprochera de laisser couler l’eau de la douche trop longtemps, alors que les traitements du matériel électronique sont extrêmement gourmands en eau. Il faut être cohérent, non ?

Pour en revenir au CO², il a été prouvé qu’en fait, pour que les végétaux dont nous avons besoin poussent bien, il en manque un peu dans l’atmosphère, alors qu’on nous assure qu’il y en a trop. En revanche, oui, attention au CH(le gaz de ville) pour l’effet de serre, mais aussi aux poisons que sont souvent les composés de l’azote, du soufre, du phosphore, tous ces effluents industriels dont on parle peu.

Ajoutons aussi que beaucoup — à la louche 10% — de personnes ont des difficultés plus ou moins précises à supporter les ondes pulsées artificielles, sans compter que les enfants risquent un peu plus tard d’avoir des ennuis similaires. Privilégier le papier, de préférence recyclé, ce sera bon pour la planète, et TOUS ses habitants, végétaux, animaux, et humains bien sûr. Naturellement, retrouver plus facilement le contact humain plutôt que l’addiction au smartphone sera bon pour la santé mentale de tout le monde.
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Il se peut que les desseins de « ceux qui gouvernent » soient justement de se retrouver face à une masse molle, indifférenciée, apathique, à laquelle on peut tout faire supporter sans réagir. Il serait sans doute pertinent d’y réfléchir. Détruire l’Office National des Forêts est un élément de cette volonté de dompter toute opposition.

Jclaude

Pour illustration/123.rf

18 Commentaires

  1. Merci Volti, je ne sais pas pourquoi j’avais ce blocage. Il y a tant de combats à mener, des mêmes (nous) contre EUX (ceux qui inventent l’argent pour accaparer le pouvoir) !Ce qui est terrible, c’est que bien trop par leur mollesse, voire leur hostilité envers ceux qui ont au moins en partie compris, permettent au désert (intellectuel, culturel, affectif, mais aussi d’une vie qui régresse) de s’installer…..
    https://www.youtube.com/watch?v=Q0p0tyjDnWU

  2. Coucou Jean-Claude 🙂
    Merci pour cet article bien écrit !
    Oui je ne comprends pas comment cette arnaque au co2 peut fonctionner ?
    Et cela semble généraliser cette volonté d’abandon de nos forêts aux intérêts privés, en Belgique c’est le même… Dans notre commune on a fait front contre des promoteurs qui voulait détruire des hectares de forêt pour de l’immobilier à la con. Et bien on a réussi à bloquer le projet, on verra pour combien de temps…

    Je suis hyper sensible aux ondes, et je suis bien contente d’avoir une grande forêt à un 1/4 d’heure de chez nous, on s’y rend régulièrement !

    Akasha.

  3. Au commencement était la Forêt. Là où elle s’arrêtait, il y avait la mort.
    L’homme était arbre avant d’être devenu homme.
    Avant de dire : Je ne crois pas cela parce que « c’est absurde », dites-vous : la tradition me donne telle idée à croire, examinons, « par la science », la valeur de cette idée, mais ne faites pas appel à la raison pour croire ou nier, attendu que la raison n’explique rien et ne juge que les apparences qui sont, presque toujours trompeuses. La raison ne nous dit pas que la terre tourne, ni que les premières formes traversées par l’homme pendant son développement à la surface terrestre, ou pendant sa vie embryonnaire, ne ressemblaient en rien à sa forme actuelle, c’est la « Science » qui nous dit cela.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/nosveritablesoriginesnosracines.html
    GIEC et Cie : Le FEM, « validé » par le biais des Nations Unies en 1992, lors de la conférence sur l’environnement et le développement, plus connue sous le nom de « Sommet de Rio », est une organisation financière indépendante gérant le système de financement destiné, soi-disant, à mener des actions pour la préservation de l’environnement, dans le cadre du « développement durable ». Il accorde, entre autres, des subsides au projet lié à la lutte contre les effets du pseudo réchauffement climatique. « Pseudo », en effet, car il est avéré que la température, plus élevée dans les temps anciens, s’abaisse graduellement ; le mensonge du « réchauffement climatique » est destiné, en partie, à faire croire que les « élites » et leurs scientifiques dits « sérieux » peuvent apporter tous les progrès, même ceux du climat.
    Le FEM a précisément pour objet de prêter de l’argent aux pays les plus pauvres afin qu’ils atteignent les objectifs fixés dans la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la Convention sur la diversité biologique, etc. L’idée est que l’argent du FEM retourne ensuite pour rembourser les donations de nos gouvernements en prêts (c’est-à-dire nos impôts). Mais lorsqu’un pays ne peut rembourser ses emprunts au FEM, il doit céder une partie de son territoire aux banquiers : FEM, FMI, Banque Mondiale. La superficie totale des terres concernées peut atteindre 30% de la surface de la Terre. Si la terre ne peut être offerte en garantie, on fait en sorte que le pays meurt de faim : telle est la véritable origine de la pénurie alimentaire ayant eu lieu en Argentine et à Haïti, entre autres, en 2007 et 2008.
    Le coup de génie des banquiers fut donc d’avoir fait passer leur FEM par le biais du système des Nations Unies, lors du « Sommet de Rio », grâce à la cooptation des hauts fonctionnaires ministériels de 179 pays, entérinant ainsi le vol du monde.
    À l’origine, le FEM est issu du 4ème Congrès Mondial des Terres Sauvages (4th World Wilderness Congress) organisé en 1987 par le président de la Banque privée Edmond de Rothschild, le Baron Edmond de Rothschild lui-même, et parrainé par l’« International Wilderness Foundation » dont il était l’un des administrateurs. Quelque 1 500 banquiers et dirigeants parmi les plus puissants du monde ont assisté à ce congrès présidé par l’homme d’affaires, homme politique et multimilliardaire canadien, Maurice Strong (1929-2015), agent de « N. M. Rothschild & Sons à Londres », et Directeur de l’« Earth Council », créé par lui en 1992 au Costa Rica pour coordonner la réalisation des programmes de l’« Agenda 21 », élaborés au sein du « Sommet de Rio » ; un « Earth Council », dont Klaus Schwab, président du World Economie Forum de Davos (« Mr Grand Reset »), était membre-fondateur.
    Maurice Strong, ancien Secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur l’environnement, et membres fondateurs du Groupe « d’experts » Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) créé en 1988, a été visé personnellement par l’enquête sur le scandale du programme « Pétrole contre nourriture » de l’ONU en Irak.
    Rappelons aussi que l’ancien vice-président des États-Unis et ex-sénateur Al Gore, qui a évoqué l’environnement en tant que question politique, et connu surtout pour sa « lutte », assisté du GIEC, contre le réchauffement climatique, est aussi le cofondateur (avec le chef de la gestion d’actifs de Goldman Sachs, David Blood) de « Generation Investment Management LPP », fonds d’investissements dans « l’économie durable », qui recueille des capitaux d’investisseurs du monde entier et en particulier de nombreux fonds de pension américains. Al Gore s’est lancé également dans le négoce de certificats d’émissions de CO2, et est aujourd’hui membre du conseil d’administration d’Apple, important actionnaire et conseiller de Google, et membre du conseil d’administration du Forum économique mondial de Klaus Schwab.
    On constate dans cet exemple, et au-delà des beaux discours trompeurs mais « nobélisés » et « oscarisés » par les promoteurs du « système », toute l’hypocrisie et le caractère toujours bassement mercantile de tous ces médiocres individus au service de l’oligarchie.

    • Merci Anwen, mais n’est-ce pas un peu long pour un commentaire ?

      • Cher Jean Claude, je lis avec attention tes commentaires, tes articles et tes livres ainsi que toute l’œuvre d’Anwen. Je vous apprécie particulièrement tous les deux. C’est un plaisir de vous lire ainsi que je ne juge pas longue la réponse d’Anwen Vérité: c’est jamais long quand c’est bon !!!
        P. S: j’ai pensé à toi en voyant la moisson dans le film La Ferme du Pendu https://m.youtube.com/watch?v=8yZFMOs1-P, j’y ai vu ce que tu as décris… Bonne journée à tous.

        • Ma chère Oooo, Volti avait fait la remarque à quelqu’un déjà : quand cela a une telle longueur, il est préférable de le proposer en article.

          • Quand chacun fait ce qu’il veut, on ne peut espérer qu’un beau bordel. S’épuiser à dire et redire depuis des années ça ne sert pas à grand chose. Ce qui importe c’est la vitrine… Pfft ! Et qu’on ne vienne pas me dire qu’on ne sait pas !!

    • Merci pour ces précisions que je ne connaissais pas et que je voulais connaître!

    • « Au commencement était la Forêt. Là où elle s’arrêtait, il y avait la mort. L’homme était arbre avant d’être devenu homme. »
      (merci pour cette référence)
      Quand la raison est défaillante, la poésie nous éclaire. Ainsi, en 1922, par un aphorisme publié dans la revue Gândirea, Lucian Blaga  écrivait :
      « ll existe un état de vegetatum supérieur. L’âme de tout grand poète, avant qu’il ne soit né, aspirait à devenir arbre mais elle ne parvint qu’à devenir homme. C’est pour cela que les pensées des poètes ressemblent tellement aux fleurs. »

  4. La forêt bien réfléchie doit absolument pouvoir réintégrer du pastoralisme spécifiquement adapté aux conditions forestières tels certaines races d’ovins viande, de cochons type Gascon etc…. Et avec cette forme de sylvo- pastoralisme, des acteurs professionnels en capacité de savoir gérer l’agroforesterie. Compatibilité avec des petites retenues d’eau destinées à des élevages extensifs de poissons d’eau douce etc….comme en Dordogne.

  5. Bonjour ,
    A chaque arbre coupé , nous en plantons deux ; une leçon que devrait retenir la socialo hidalgo qui veut en couper a paris pour les jeux !!!

    • quand à notre niveau, nous les petits, on ne peut pas faire grand chose, on peut au moins planter des arbres dans des endroits inoccupés!
      comme toi, quand on peut, on en plante des petits, surtout des fruitiers qui régaleront les suivants et les oiseaux!

  6. Le bonjour. L’écologie se résume à mon rapport personnel avec la nature : je l’aime, donc, je la respecte. Je suis à des années-lumière de l’écologie politique et conceptuelle dont le souci est de bien servir l’Empire oligarchique. N’oublions pas que dans les années 20/30 c’était une idéologie conservatrice, avant qu’elle ne soit récupérée par le gauchisme dans le remous de mai 68. On peut rappeler aussi que c’est sur le concept écologiste que Mémère Thatcher a démonté l’industrie anglaise !
    Sur ce, content de lire les choses pertinentes que t’inspire la Nature, mon cher Jean-Claude. Un plaisir d’écologie !

  7. Merci pour l’article!

    Oui ça serait le moment de replanter un peu! Souci: en France, c’est peu significatif, alors qu’actuellement, l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’extrême orient détruisent de la forêt primaire à deux-cent à l’heure!!

    J’ai envie de reposer ces chiffre que je trouve toujours aussi choquants: sur les 150 millions de km2 de terres émergées il y’en a 100 millions de fertiles. On en travaillait 10% en 1700, 20% en 1900, et 50% aujourd’hui!! Y’a pas d’autre terre!! https://ourworldindata.org/land-use la troisième image.

    Le réchauffement climatique… je suis peu à peu devenu climato-sceptique. Pour moi, le graphe des températures en antarctique ces 400 derniers millions d’années est clair: ça va plonger… ça fait dix-mille ans que les températures auraient dû replonger et elles oscillent sans plonger… https://jancovici.com/changement-climatique/predire-lavenir/ou-nous-situons-nous-dans-lechelle-des-temperatures-par-rapport-au-passe/ le premier graphe de la page.

    Ensuite on a la comparaison des températures avec le co2, et là, justement, on voit bien que si c’était aussi lié qu’ils le croient, on devrait déjà griller depuis longtemps. Le premier graphe de la page https://andthentheresphysics.wordpress.com/vostok-temp-vs-co2/ montre très bien justement que ça semble lié mais que heureusement ça ne l’est pas.

    Après, je crois que notre gros problème, c’est pas le co2, c’est la place disponible pour la vie. On la supprime tout simplement, et on croit que la vie va se débrouiller, mais s’il n’y a plus de terres fertiles c’est pas possible. Et ce qu’on ne supprime pas, on l’empoisonne, et tout ça pour fabriquer des objets qui finissent dans des poubelles.

    Tant que préserver toute forme de vie sera moins important que gagner des sous et faire comme tout le monde, on va continuer comme ça…

    Oui, j’édite, j’ai oublié de préciser que les 2/3 des terres qu’on utilise (donc 33,3 millions de km2 sur 100 millions), c’est pour du pâturage!!

  8. Remplacez climat par dieu et vous aurez la réponse du pourquoi du comment de toute cette ingénierie social

  9. Pour vivre heureux, vivons cachés… au fond des bois… depuis dix ans déjà…

  10. J’ai bien compris, Jclaude, que ce sujet sur le réchauffement climatique est très polémique et politiquement récupérable. Scientifiquement, c’est un sujet complexe et incertain car à toute les échelles de temps on reconnaît (statistiquement) des alternances période chaude / période froide (reste à en trouver les causes car la simple analyse de données – très à la mode avec le tout numérique – sans faire d’études phénoménologiques – empiriques – a ses limites !?)
    Évidemment, ces causes ne sont pas toujours accentuées par les activités humaines et il va sans dire que la cause exclusivement « naturelle » de la dernière grande déglaciation n’est pas contestable (elle nous renvoie cependant à certaines controverses passionnantes sur ce qu’auraient « vécues » nos civilisations proto-chrétiennes – cf. Noe ou Gilgamesh – ce qui prouve que les scientifiques ne sont pas toujours d’accord entre eux !?)
    https://controverses.minesparis.psl.eu/prive/promo08/C08B7/theses/mer.html
    Ceci dit, pour des cycles courts (de quelques siècles voire quelques milliers d’années) et si on se place à notre époque (après JC) on ne peut pas totalement exclure l’impact anthropique (je pense en particulier au mini réchauffement constaté au Moyen-Age en Europe – appelé « optimum climatique médiéval » – et qui correspondait, entre autre, aux premières grandes déforestations … je pourrais rechercher la thèse de Landon beaucoup plus explicite sur cette version !?)
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/mediterranee-rechauffement-climatique-inondations-moyen-age-40408.php4

    Enfin et pour faire court, juste une vidéo sur la beauté spirituelle des arbres (vue par un scientifique) qui dévoile les liens mystérieux unissant l’arbre et l’homme :
    https://www.youtube.com/watch?v=uh8VSQJaIOU

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