Craintes concernant le sort des ukrainiens pro-russes

Propagande de guerre
D’après cet article des lanceurs de roquettes ukrainiens ont été déployés dans différentes zones résidentielles de Kharkov. Les forces armées ukrainiennes ont également lancé des attaques suivantes. Elles auraient visé la base aérienne russe de Millerovo située à la frontière de la Russie par un missile balistique Tochka-U, ce qui a causé plusieurs victimes. L’armée ukrainienne aurait également lancé une attaque près dans le Donetsk avec un lance-roquettes multiple Grad : 40 roquettes seraient ainsi tombées sur la ville.
Voici un précédent de 2014 qui peut permettre de se faire une idée des moyens employés par les forces armées ukrainiennes concernant les zones résidentielles.
Dans cet article de wikipedia, on peut prendre connaissance d’un autre précédent qui va dans le sens des accusations portées par les russes : «Le 24 décembre 2014, Amnesty International rapporte que des unités bloquent l’aide humanitaire destiné au population des zones contrôlées par les séparatistes. Selon Amnesty International, les bataillons Aidar, Donbass et Dnipro-1 ont bloqué le convoi d’aide humanitaire.»
 

S’ils l’on fait à l’époque, pourquoi ne le referaient-ils pas maintenant ?
Ce passage est également intéressant : «Les volontaires armés qui se désignent eux-mêmes sous le nom de « bataillon Aidar  » ont été impliqués dans des abus généralisés, notamment des enlèvements, des détentions illégales, des mauvais traitements, des vols, des extorsions et peut-être des exécutions », a déclaré Amnesty. Il existe plus de 30 bataillons de volontaires pro-nationalistes similaires à Aidar, tels que Ukraina, DND Metinvest et Kiev 1, tous financés par des investisseurs privés.»
Par ailleurs, on peut aussi trouver des précédents concernant des groupes armés néo-nazis qui s’octroient le droit d’investir des centrales nucléaires, ici celle de Zaporiska : «Le 15 avril 2014, une quarantaine d’hommes en armes, se présentant comme des militants de l’organisation ultranationaliste Praviy Sektor («Secteur droit»), avaient tenté d’entrer dans le complexe pour «défendre Zaporiska AES contre des incursions séparatistes».

Un article de franceinfo publié le 7 mars parle de la question des couloirs humanitaires pour l’évacuation des civils, où l’on apprend que ce sont les autorités ukrainiennes qui font obstruction :
«Lundi, Moscou a annoncé l’instauration de cessez-le-feu locaux et l’ouverture de couloirs humanitaires pour permettre l’évacuation de civils de plusieurs villes d’Ukraine. Mais la moitié de ces couloirs rejoignent la Russie ou la Biélorussie, provoquant la colère de Kiev.»
Pourquoi « la colère de Kiev » ? La seule raison qui me vient à l’esprit, c’est que les affirmations d’après lesquelles on ne veut pas laisser les pro-russes se réfugier en territoire russi, sont vraies. L’article continue ainsi :
«Le négociateur russe accuse l’Ukraine de bloquer les « couloirs humanitaires ». Au douzième jour de l’invasion russe lundi 7 mars, Moscou a annoncé l’instauration de cessez-le-feu locaux et l’ouverture de couloirs humanitaires pour permettre l’évacuation de civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy, en proie à de violents combats. Mais la moitié de ces couloirs rejoignent la Russie ou le Biélorussie, pays depuis lequel l’armée russe est aussi entrée en Ukraine le 24 février, et ont aussitôt été rejetés par le gouvernement ukrainien.»
Donc, on a enfin un article non pro-russes qui affirme QUI a rejeté la mise en place de couloirs humanitaires pour évacuer les civils. Et en plus ils nous le disent deux fois à l’identique dans l’article :
«La Russie propose ainsi que la moitié de ces couloirs -pour permettre l’évacuation de civils de plusieurs villes d’Ukraine dont la capitale Kiev- rejoignent la Russie ou la Biélorussie, pays depuis lequel l’armée russe est aussi entrée en Ukraine le 24 février. Des propositions aussitôt été rejetés par le gouvernement ukrainien qui voudrait les acheminer vers l’Ouest et les frontières de l’Europe.»
Ça peut pas être parce qu’ils « voudraient les acheminer vers l’Ouest » car pour ça ils avaient déjà LA MOITIE de ces couloirs comme écrit ci-dessus. Donc, y reste que la raison que j’ai évoquée ci-dessus à savoir empêcher les pro-russes d’aller en russie. Pourquoi ? Pour les torturer ?
D’après l’article, une autre fois on a pas pu utiliser l’itinéraire car «la route d’évacuation de Marioupol était « minée », a indiqué la Croix Rouge internationale.»
Or, je crois pas que ce soit l’armée russe qui pose des mines ; déjà parce que c’est interdit par le droit international si je me souviens bien, et aussi parce que poser des mines est un acte archi-défensif et que là on parle de Marioupol où les russes sont à ce moment-là les attaquants.
Il semble que mes craintes soient partagées par Michelle Bachelet, du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), lorsqu’elle affirme : «Nous avons également reçu des rapports faisant état de passages à tabac de personnes considérées comme pro-russes dans les territoires contrôlés par le gouvernement.»
Et pour ne rien arranger à ces soupçons de maltraitance, le parlement d’Ukraine a approuvé la loi sur le retrait forcé des biens russes : une loi sur la nationalisation des actifs des sociétés, personnes physiques et morales russes.

Xelnaga

Un Commentaire

  1. Je m’inquiète pour une voisine russe, que je n’ai pas vu depuis le début des hostilités.

    Les acheminer vers l’Ouest ? Volti nous a mis un article récemment sur le risque qu’encourent les femmes ukrainiennes sur le trajet de l’Europe. Il vaut mieux en effet aller vers la Russie. Enfin… facile à dire de l’extérieur.

Les commentaires sont clos.