Valère Lounnas, pour FranceSoir
ANALYSE – Maintenant tout le monde ou presque en dehors des enfants est vacciné en France. L’épidémie régresse partout dans le monde hormis dans les pays (États-Unis, Israël) qui avaient atteint un taux vaccinal très élevé il y a quatre mois et qui permettent de questionner à présent l’inefficacité du vaccin au-delà de quelques mois, mais posent également la question de l’effet des anticorps non spécifiques (effet ADE) qui peuvent agir pour rendre le Covid plus grave chez les personnes vaccinées.
Les Français « anesthésiés » ont accepté sans pouvoir lutter pour la plupart la perte de leur liberté fondamentale d’aller et venir et de se rendre dans les lieux de convivialité et de culture. Il y a de très grandes chances, pour ne pas dire certitudes, que le passe sanitaire devienne pérenne à partir du 15 novembre, comme le dénoncent nombre d’observateurs indépendants depuis plusieurs semaines : une crainte confirmée par les récentes déclarations de Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement : la dernière en date ce jour en faisant le compte-rendu du conseil des ministres.
Le déclin économique de la France est palpable, hormis pour les plus grandes fortunes qui ont vu leurs revenus augmenter de 30% cette dernière année. C’est à présent la fin programmée quasi définitive de la souveraineté de la France ainsi que son rôle politique et diplomatique dans le monde qui se profile.
Il y a convergence, en apparence décorrélée, d’événements simultanés dans les médias, qui font surface plus ou moins discrètement, telle la tourelle d’un submersible qui peut ne laisser émerger que le périscope. Cependant, certaines traces apparaissent.
La perte programmée du siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU
La moins spectaculaire est l’article paru dans le journal anglais, The Telegraph, sur l’intention du président Emmanuel Macron de troquer le siège de la France au Conseil de sécurité des Nations unies, contre une pseudo-défense européenne en trompe-l’œil qui ne servirait qu’à propulser définitivement l’Allemagne comme leader politique de l’Union européenne. Bien sûr, comme d’habitude, depuis des années, lorsqu’il s’agit de perte de souveraineté totalement évidente, il y a toujours un démenti de l’Élysée.
Mais on sait également que ces démentis ne sont que des écrans de fumée. On ne peut non plus oublier que l’Allemagne essaie doucement, par le biais d’accords, d’obtenir le droit international de développer un arsenal nucléaire dans le cadre de l’OTAN dont elle contrôlerait le tir. Ce qui lui est refusé de façon évidente en raison de sa position d’État vaincu au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
Le constat est là, mais on a connu bien pire, notamment en 1870 et en 1940.
Faisons les alliances qui s’imposent, avec la Russie notamment et l’Inde aussi.
Soyons malins comme un trilliard de renards.
Faut jamais désespérer, notre symbole c’est le coq qui, bien qu’ayant les pattes dans le fumier, n’en perd pas pour autant son énorme libido et encore moins son gros klaxon fédérateur.
Alléluia !