Par Pierre Duval pour Observateur Continental
Avec la crise économique en UE, en raison des mauvais choix des responsables politiques de mener des politiques de sanctions brutales contre la Russie et de se soumettre aux États-Unis, les Européens doivent faire face à des augmentations de salaire moindres, à des plans sociaux en 2025.
Faillites, plans sociaux, chômage. «Les défaillances d’entreprises, elles, sont bel et bien là: la Banque de France en a décompté 65.764 en 2024 – soit 16,8% de plus qu’en 2023 –, et elle n’entrevoit pas de ralentissement notable en 2025. Surtout, les sociétés concernées sont plus grosses, ce qui alourdit le coût social des faillites. Environ 260.000 emplois sont concernés par une procédure judiciaire, qu’il s’agisse de prévention, de sauvegarde ou de liquidation», annonce Le Monde.
«Les plans sociaux se sont multipliés ces derniers mois dans le grand Ouest, et ce n’est pas fini», avertit Hit West, observant «une délocalisation pour de meilleurs profits». La radio française s’étonne, «alors qu’on parlait pourtant de réindustrialisation de la France. «Pourquoi cette vague de licenciements maintenant ?», poursuit-elle.
L’économiste Léo Charles répond à Hit West : Ce sont «des fermetures d’usines de grands groupes industriels, des groupes qui sont mondialisés et qui malgré le soutien massif notamment de l’État français et des subventions qu’ils touchent, ont toujours cet impératif d’être compétitif à l’international, d’avoir de la profitabilité, notamment pour les actionnaires».
L’explication est simple: «Ces groupes jugent le contexte français pas assez favorable à une augmentation des profits. Alors ils délocalisent, et vont chercher des salaires plus bas ailleurs, ou peut être des normes un peu moins importantes… pour sauvegarder le profit».
«Tous les sites européens de sidérurgie sont à risque de fermeture en 2025». Le Figaro avertissait sur «le retour du chômage de masse en France» en 2025. France Bleu titre: «des centaines de salariés et la CGT interpellent le gouvernement sur la vague de plans sociaux».
Selon la CGT, «il n’y a pas de réindustrialisation» et les responsables politiques s’enfoncent dans le déni. «La CGT estime à plus de 300 le nombre de plans de licenciements en cours en France, menaçant quelque 200.000 emplois», relate le média français.
Par ailleurs, le président d’ArcelorMittal France, Alain Le Grix de la Salle a fait savoir lors d’une audition devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale: «Tous les sites européens de sidérurgie sont à risque de fermeture en 2025». Il a en particulier souligné que «les coûts de l’énergie en Europe sont parmi les plus élevés dans le monde. Pour le gaz, ils sont quatre à cinq fois plus élevés qu’aux États-Unis».
Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a dénoncé l’action des responsables politiques: «la Chine et les États-Unis en tête n’hésitent pas à nationaliser, à protéger leurs fleurons industriels, à mettre en place des plans d’investissements massifs».
Radio France souligne que «selon l’OFCE ou la Banque de France, le chômage pourrait avoisiner les 8% fin 2025». La conjoncture économique s’annonce assez morose du fait de l’environnement international instable, de la récession brutale allemande, de l’arrivée de Donald Trump, qui promet d’appliquer des droits de douane sur les produits européens. La situation politique intérieure en France est une source d’incertitude et cela influe beaucoup sur la confiance des entreprises. Jusqu’alors, elles continuaient malgré tout à embaucher, mais la censure, l’absence de budget, les amène à geler les projets, et à ralentir les recrutements. Pour l’OSCE, «la croissance annuelle du Produit Intérieur Brut français serait https://www.ofce.sciences-po.fr/prev/prev2409/ de 0,8% en 2025, après 1,1% en 2024. Pour la zone euro, elle serait de 1,2% en 2025 après 0,8% en 2024».
Pierre Duval
Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.
Et ce n’est que le début,pas pour l’état et ses agences à fonctionnaires..
https://youtu.be/PHmPBdVF0sU
Il n’y a jamais eut de réindustrialisation en france ces dernières années contrairement à ce qu’affirment nos menteurs politiques et les soi disant journalistes qui font semblant d’avoir cru à ce canular sans jamais rien vérifier. Nous avons perdu 2 millions d’emplois industriels en cinquante ans et la tendance se poursuit et n’est pas prêt de s’inverser. Evidemment les sanctions envers la russie ont encore alourdit les charges en energie des entreprises et des menages. Mais notre Mozart de la finance est aux commandes et va vite régler le problème. Ou pas ……..
Solution simple : tous les grands groupes sont nationalisés (ou les grandes filiales de groupes étrangers), avec indemnisation UNIQUEMENT des petits actionnaires. Bien entendu cela implique que les Hauts Cadres (ceux qui coûtent cher) sont TOUS invités à rester chez eux en attendant une indemnisation qui viendra, ou pas selon les cas.
Je verrais bien l’envahisseur du 55 rue du Faubourg réinstallé rue des Saligues à Lannemezan, dans une toute petite annexe, avec le même régime alimentaire que les autres invités ; ainsi le 55 sera libéré pour y installer une manufacture de lingerie pour dames, fournie en étoffes par des artisans du Nord travaillant le lin. Les « petites mains » comme on dit se partageront le salaire de la Peur de monsieur Élysée.