Vol au-dessus d’un nid de coucou

Vous connaissez la culture hors sol ? Si cela consiste à faire pousser des plantes sans contact avec la terre en les nourrissant par vaporisation, il y a déjà un certain temps que nos « élites », politiques en particulier, poussent également sans plus aucun contact avec le substrat de la réalité. Ce décalage dramatique a engendré son lot de déceptions à ceux qui croyaient que par leur bulletin de vote, ils allaient être entendus et leur situation améliorée à défaut de devenir idéale. Ces gens là ont pris la place de ceux qui avaient gravi les échelons et avaient pu s’imposer par leur charisme et leur droiture et leurs qualités humaines. Au fil des générations, ce sont les enfants de la finance, biberonnés sous les mêmes serres, qui se sont imposés, affichant leur mépris et leur arrogance comme autant de trophées.

Si mon discours à l’air de celui d’un vieux con, ne vous y trompez pas, ce n’était pas toujours l’état de béatitude avant, j’en ai bien conscience, mais le fond a changé. Tellement changé qu’aujourd’hui, ces coucous qui occupent le nid sont pris d’une folie mortifère et autoritaire. Alors que les failles d’une stratégie, qu’un certain nombre voyait déjà illusoire et dangereuse, sont de plus de plus visibles, ils s’enfoncent chaque jour un peu plus profondément dans cette folie. Il ne fallait pas attendre grand-chose des déclarations de Jean Castex et Olivier Véran, si ce n’est un pas de plus vers l’absurde. Cette situation ubuesque où l’on oblige à une pseudo-vaccination qui ne fonctionne pas et dont les effets délétères se révèlent de plus en plus inquiétants s’accompagne d’une violence discriminatoire qui touche maintenant la majorité des français.

A tous ceux qui ont « joué le jeu », pensant être altruistes en protégeant les autres, à tous ceux qui avaient assez peur pour craindre la mort à chaque bouffée d’air, la réalité semble bien difficile à admettre. Voulant « retrouver leur vie d’avant » ils avaient imaginé qu’en une puis deux piqûres indolores ils allaient être « tranquilles » en fustigeant au passage les « rebelles » vus comme de véritables dangers. Mais voilà, leur fameux pass va être désactivé s’ils ne se soumettent pas à une nouvelle piqûre tous les trois mois avec une efficacité toujours promise mais jamais réalisée. Tout cela pour un virus de moins en moins virulent qui a aussi pris de la hauteur puisqu’il suffit de boire assis et non plus debout pour y échapper…

Pour tous ceux qui ont accepté sans broncher en imaginant un Gouvernement protecteur se retrouvent piégés. Leur pass sanitaire va devenir vaccinal mais ils devront aussi donner leurs papiers d’identité, faire un test en plus dans certains cas et porter un masque, la vie d’avant quoi. Un Gouvernement qui ressemble un peu à l’armée des douze singes, diabolique et schizophrène. A ceux qui doutent encore et qui ne lisent ici qu’un récit complotiste, faites comme Omicron, prenez un peu de hauteur et survolez ce nid de coucou. Ce virus n’a jamais été aussi mortel que ce que l’on a martelé (on survit à plus de 99 %) et le devient de moins en moins au fil du temps. L’immunité naturelle est sans commune mesure avec celle promise par la vaccination qui se révèle inefficace au bout de seulement dix semaines. La prise en charge des malades a été inexistante, merci le Doliprane, au point de saturer des services hospitaliers qui le sont déjà par nature depuis de nombreuses années, la faute à une gestion administrative et financière misérable.

Enfin, et si beaucoup s’évertuent à ne pas en parler où à les minimiser, les chiffres de pharmacovigilance pour ces « vaccins » sont suffisamment inquiétants pour que l’on s’y intéresse de plus près. A tous ceux qui pensent que la quantité de personnes vaccinées constitue un recul suffisant, il est bon de rappeler qu’il ne s’agit pas tant du nombre que du temps. Cette vaccination est encore bien trop récente pour en évaluer les risques réels à moyen et plus long terme. Et il est aussi sans doute nécessaire de rappeler que les autres vaccins, bénéficiant d’une technique éprouvée, le sont depuis très longtemps. Ils ont une efficacité de plusieurs années et préviennent de maladies dont le taux de mortalité est sans commune mesure avec celle du Covid-19. Mais cette réalité dérange parce qu’elle n’apporte qu’un constat et non une solution miracle immédiate mais le miracle, c’est une toute autre histoire. En attendant, cette fuite en avant est bien une folie devenue incontrôlable qui ne résout en rien le problème de l’hôpital et qui piétine notre démocratie déjà bien fragile. L’Etat d’urgence sanitaire dure depuis deux ans et sert de prétexte à des lois violentes, discriminatoires et liberticides, décidées et votées à la hâte par une équipe prise de folie. Est-ce la chronique d’un naufrage annoncé ?

Sylvain Devaux

A propos Sylvain Devaux

Universitaire de formation (Géographie et histoire), responsable d'archives après une carrière dans le tourisme, mais aussi correspondant de presse et ancien rédacteur en chef de la Robolution (Insolentiae).

2 Commentaires

  1. On tourne en rond dans les reflexions là, j’ai déjà lu cela 100x. Cela s’appelle aussi enfoncer les portes ouvertes.

  2. J’aurai plutot ecrit un article sur la vaxx qui aurait pour nom: « VOL AU DESSUS D’UN NID DE COCUS », car 52 000 00 de cocus inoc/enc-ulés, si cela n’est pas etre cocufié (et ils veulent carrement leur 4eme couche desormais!!!!! Si les Francais ont le gouvernement qu’ils meritent, la France ne merite pas ces francis la!!! les vaxxinés; cocus et fiers de l’être; sont une honte pour tout peuple fier qui se respecte!!!

Les commentaires sont clos.