3000 tonnes de déchets tous les 2 ans, sans compter la valse des milliards. Merci Iter.
Par Jacques Henry via Reseau-International
Le sable dont il est question dans ce titre dérangeant réside dans le fait que beaucoup de questions et de problèmes au sujet du fonctionnement futur de l’usine expérimentale de production d’énergie par fusion nucléaire ne sont toujours pas résolus. Alors que 22 milliards de dollars ont été déjà investis dans ce projet et que le coût total avoisinera 65 milliards pour un résultat déjà prévu comme médiocre, il y a deux points centraux qui ont été dès la phase initiale de ce projet totalement éludés : l’approvisionnement en tritium d’une part et le remplacement des boucliers de protection de la « bouteille magnétique » confinant le plasma à haute température.
La meilleure combinaison pour atteindre une fusion est un mélange des isotopes de l’hydrogène appelés deutérium et tritium. La fusion de deux de ces noyaux produit de l’hélium avec une production d’énergie très importante mais aussi l’apparition d’un neutron également de haute énergie (14 MeV). L’énergie récupérable provient donc de l’énergie cinétique du noyau d’hélium (3,5 MeV) produit et de l’augmentation de la température du bouclier de protection par le bombardement neutronique. Par rapport à la fission d’un noyau d’uranium-235 c’est tout simplement ridicule. L’énergie cinétique des produits de fission, krypton-92 et baryum-141, provoque un fort échauffement des barres de combustible. Les neutrons lents non impliqués dans une autre fission chauffent également l’eau de refroidissement dans le cas des PWR ou tout autre fluide caloporteur.
Avec le projet ITER il apparaît donc deux gros problèmes non encore résolus. Combien de jours ou d’années le bouclier de protection des circuits magnétiques supra-conducteurs résistera-t-il au bombardement neutronique intense, principale source de chaleur récupérable du système ? La réponse est très claire : on n’en a aucune idée ! Le simple changement de ce bouclier après par exemple 2 ans de fonctionnement satisfaisant, c’est-à-dire en récupérant plus d’énergie qu’il n’en faut pour créer le tore de plasma à très haute température, provoquera la production de 3 000 tonnes de déchets radioactifs. Cette technologie n’est donc pas du tout propre comme la propagande le prétend.
Mais il y a un autre problème très préoccupant. Du deutérium il en existe dans l’eau de mer, la production d’eau dite lourde ne pose pas de problème et l’électrolyse de l’eau lourde produit du deutérium. Pour le tritium c’est une toute autre histoire. La plus grande usine au monde de retraitement des combustibles nucléaires provenant de toute une série de pays clients à la Hague en France évacue dans la Manche 11 000 Tbq (tera Becquerel) chaque année soit environ 40g de tritium ! On ne va pas très loin avec de telles quantités, environ 120 litres sous forme gazeuse. L’autre technique de production de tritium consiste à bombarder l’isotope léger du lithium (Li-6) présent dans la nature avec des neutrons. C’est économiquement abordable mais complexe à mettre en œuvre. J’ai parcouru le site www.ITER.org mais ces problèmes pourtant majeurs ont l’air d’être résolus puisqu’ils ne sont mentionnés nulle part. J’émets tout de même quelques doutes mais je peux me tromper. Quand on sait qu’avec des surrégénérateurs valorisant l’uranium-238 l’ensemble de l’humanité peut disposer d’électricité à un prix abordable pendant des milliers d’années pourquoi gaspiller des fortunes pour un projet qui risque bien de se terminer par un fiasco total. D’ailleurs les Américains, contributeurs à hauteur de 9 % dans ce projet commencent à se poser de sérieuses questions …
source : https://jacqueshenry.wordpress.com
Iter est totalement depassé par les autres pays qui suivent la meme voie, Mais la France et ses partenaires sont totalement autistes, et refusent de changer de cap pour a minima essayer de rattrapper leur retard sur les pays en avance…
De meme pour EPR ou la France se ruine a essayer de vendre des projets EPR alors que les protos francais ne sont meme pas en etat de fonctionner au vu des malfacons de construction redhibitoires. En plus EPR est un systeme dangereux DES LE MOMENT OU LA FRANCE S’EN MELE§§§ La chine a des soucis avec son EPR et c’est normal: La France a encore mis son bordel dedans avec Framatome et fourni du materiel de merde!!!Ah on pouvait rigoler des italiens fournisseurs d’inox a ferrer les anes pour superphenix (bon d’accord, point de vue materiels de merde, ils avaient fait les choses en grand en constatant les nombreux problemes de barrillet de SPX), mais avec EPR, la France se ridiculise une fois de plus en fabricant une generation de reacteur non fiable, avec des materiaux de pays sous develoippés, et un systeme de controle commande et de sécurité encore a ce jour non validé car reconnu tres dangereux pour son fonctionnement… Une centrale de flammandville a l’etat de vaisseau fantome avec des structure beton fissurees, avec des trous ou meme les elephants pourraient passer a travers, ca fait peur, et on va finir par se faire demonter par notre premier et seul client etranger finlandais tire la langue. ah j’apprend que si l’EPR finlandais a du retard c’est recemment du au covid… Mais bien sur et depuis 2009 c’est du a quoi??? https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/areva-avec-plus-de-10-ans-de-retard-l-epr-finlandais-sera-mis-en-service-en-2022-881001.html Ils vont charger le coeur avec le combustibles. Mais les finlandais savent ils que leur systeme controle commande est non approuvé a ce jour par l’AIEA??? Preparez les pastilles d’iode, Chernobyl et Fuku, c’etait juste des entrainements a petite echelle !!!!!!