Par Lediazec

L’anesthésiant est puissant et son soulagement si doux, que l’amnésie s’installe dans les consciences comme si de rien n’était : un corps politique au pire de sa forme, une vie qui perd le fil de sa dignité dans l’odeur des vallées profondes et des lacs sombres du Walhalla, agissant sur les organismes comme une fatalité inéluctable.
Ce n’est pas le début. Ce n’est pas la fin, mais un aller simple vers cette dimension duveteuse où, dit-on, débarrassé des contraintes matérielles, l’esprit est enfin à son aise.
Rien à gauche. Rien à droite. Droit dans le mur !
La manipulation politique est à son pic le plus élevé dans notre 5ᵉ mourante : faire passer une exécution pour un accident malheureux ; une défenestration pour un suicide par dépit amoureux ; un tremblement de terre pour une catastrophe naturelle ; un empoisonnement alimentaire pour de la gloutonnerie incontrôlée ! Ni nouveau ni surprenant : l’histoire humaine est remplie de ces atrocités. Les Borgia n’ont rien inventé, car avant eux, c’était déjà comme ça…
Depuis longtemps, le cinéma n’invente plus rien, il puise son pis-aller dans le réel ! Toute ressemblance, blablabla, n’est pas fortuite !
La foule doit y croire. Elle y croit ! Pas toujours par conviction intime, mais par confort. Quand le crime est à son apogée, le blaireau fait ce qu’il fait de mieux : l’autruche !
Jouer avec le chaos en tripotant le flûtiau comme dans les contes anciens. Sortir de la bacchanale électorale un parasite pas trop médiatisé, qu’on présentera comme du nouveau, de l’antisystème, du révolutionnaire pour instiller un nouvel enthousiasme et rafler une nouvelle fois la mise, c’est ainsi que les choses fonctionnent et ce n’est pas près de s’arrêter. Alors, changer le monde ?
N’avons-nous pas eu notre soûl de mensonges, toujours les mêmes sous déguisements divers ? D’évidence, entre la première gorgée et l’addiction, la graine a poussé comme plante fourragère, ce qui a pour effet de fixer l’azote dans le sol au profit de l’exploitant !
Applaudissant à tout rompre, la masse se trémousse, affiche des tronches réjouies, lance des hourras jusqu’à l’aphonie ! Criera des On a gagné jusqu’à se déchirer le gosier !
Fera des dons, comme si elle n’était pas assez dépouillée, parce que la toute nouvelle campagne a besoin de fonds, d’un soutien indéfectible, si on veut que « ça change vraiment » !
Par ailleurs, plus nous sommes distraits, moins nous avons de fonds, et plus aucune autonomie pour finir le mois. Par ici les agios !
C’est cela le « confort » d’une paralysie volontaire. Le peu d’argent que la banque autorise en découvert, on l’investit dans l’achat de papier hygiénique, à cause d’une menace de pénurie !
Pauvres, mais les fesses propres !
PS Le blog Lezarceleur a été supprimer par Google sans aucune explication. La démocratie a ses caprices. Pas moyen de discuter, d’expliquer que la plateforme se nourrit majoritairement de traductions et de partage. Cela emmerde le Prince et ça suffit ! Circulez, il n’y a rien à voir !
Sous l’Casque d’Erby
Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.
Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris le sens de ton fil …
Je dirais, quitte à être HS, qu’il doit y avoir une sorte d’habitude, de … on est blasé, aussi toute info passe, comme d’une oreille à l’autre, ou bien dans les yeux mais sans aller jusqu’au cerveau.
Un peu comme ces personnes qui s’habituent au train qui passe sous leurs fenêtres, aux cris des gosses … qui ne les entendent même plus.
Une sorte de protection du corps et de l’esprit.
« A force de crier au loup … »
Oui, une « paralysie volontaire », pour ne plus avoir à souffrir de ces nouvelles angoissantes, révoltantes …
Avec toujours la même réflexion de ma part: la France est composée de milliers de villages, d’où aucune vraie révolte ne pourra sortir. Juste des mots, des disputes dans les familles ou au bar.
Les grandes villes ne bougent pas, les corporations ne s’unissent pas, chacune prêchant pour sa paroisse, tentant de récupérer un petit quelque chose. Les intérêts sont différents, on ne voit pas plus loin, on ne voit pas que les intérêts particuliers rejoignent l’intérêt général et que le rafistolage n’amènent jamais rien de bon. Comme sur les routes !