Par Alexandre Lemoine pour Observateur Continental

L’Union européenne pourrait imposer des sanctions contre 149 navires russes dans le cadre du 17e paquet de restrictions. Il s’agit de la soi-disant flotte fantôme russe. L’inscription sur la liste noire menace d’interdiction d’entrée dans les ports de l’UE, de refus de ravitaillement, d’assurance et de réparation.
Comme le note l’EUobserver, seuls 15 des 149 navires battent pavillon russe. Selon ses informations, les nouvelles sanctions pourraient entrer en vigueur le 20 mai. Cependant, comme l’écrit The Guardian, citant des diplomates européens, les restrictions pourraient être reportées jusqu’à la fin des négociations potentielles entre Moscou et Kiev. Quel rôle l’UE joue-t-elle aujourd’hui dans les tentatives de règlement du conflit ukrainien?
Dans l’attente d’éventuelles négociations russo-ukrainiennes à Istanbul, les Européens ont tenu une nouvelle réunion, cette fois à Londres au niveau des ministres des Affaires étrangères. Et en ce qui concerne les principaux États européens, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, sans parler de la Pologne et de la chef de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas, l’approche envers Moscou est restée inchangée. Et elle n’est pas simplement extrêmement dure. Elle crée, en fait, d’énormes obstacles sur le chemin de ceux qui veulent vraiment arrêter les hostilités. Les Européens se comportent exactement comme il ne faut pas se comporter dans la communication avec le Kremlin. À condition, bien sûr, que vous vous fixiez pour objectif d’obtenir un résultat, de parvenir à un accord, et non de saboter les accords potentiels qui semblaient commencer à se profiler à l’horizon. On ne peut pas parler à Moscou dans le langage des ultimatums. Mais c’est exactement ce que l’Europe essaie de faire, en répétant la même exigence ultimative: la Russie doit d’abord accepter le cessez-le-feu de 30 jours proposé par Kiev, et seulement après, des négociations et des discussions sont possibles sur les questions qui préoccupent les autorités russes, qui rappellent constamment les « causes premières du conflit ».
Un contexte psychologique et émotionnel extrêmement défavorable pour le Kremlin est créé. On le menace de nouvelles sanctions, on tente de le forcer à accepter un plan élaboré sans sa participation, mais avec la participation de Kiev, sous une pression manifeste et démonstrative, tout en évitant le dialogue direct. Qui plus est un dialogue respectueux que Washington a commencé à mener avec Moscou sous la nouvelle administration.
Il semble que tout soit fait délibérément pour qu’à un moment donné le Kremlin perde patience, claque la porte, refuse de communiquer sur ce ton ou, mieux encore, engage des démarches brusques sur le front ukrainien. Après cela, les Européens pourraient dire à Donald Trump en toute légitimité: vous voyez, nous avions raison. La Russie ne veut pas négocier, elle souhaite poursuivre la guerre, alors imposez vos sanctions sévères promises, cessez d’essayer de trouver un terrain d’entente avec elle, oubliez les missions de médiation de Steve Witkoff et encore plus les plans de rencontre entre les présidents Trump et Poutine. Il n’y a rien à dire aux Russes.
En d’autres termes, l’objectif de l’Europe maintenant est de saboter les efforts de paix de l’administration américaine, tout en présentant les choses comme si cela s’était produit uniquement par la faute du Kremlin.
Nous saurons prochainement si cette tactique portera ses fruits. Le président des États-Unis fait preuve d’une impatience croissante, et il est déjà évident qu’il ne s’occupera pas des affaires ukrainiennes pendant des mois. Le locataire de la Maison Blanche a besoin d’un résultat ici et maintenant, puis il se désintéressera presque certainement de ce sujet. Et s’il n’y a pas de résultat à Istanbul, il est important de savoir quelle impression Washington gardera de toute cette histoire. Va-t-il blâmer Moscou pour tout, comme le souhaitent les Européens? Et alors suivra un nouveau cycle de confrontation et un inévitable refroidissement des relations avec le Kremlin. Mais il y a une autre option: Washington pourrait comprendre le double jeu de l’Europe, ses actions essentiellement subversives, et se retirera de la résolution du problème, réduisant considérablement le soutien à Kiev par rapport à l’époque du président Biden. Alors l’Europe se retrouvera pratiquement seule face à Moscou sur le front ukrainien. Et c’est précisément ce scénario que Londres, Paris, Berlin et Bruxelles voudraient éviter à tout prix.
Alexandre Lemoine
- Légions étrangères de la Wehrmacht: l’Europe au service du Troisième Reich
- Macron est prêt à déployer des avions armés de «bombes» nucléaires françaises dans l’UE
- OTAN: les États-Unis s’opposent à l’invitation de Zelensky au sommet de La Haye
Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.
Le double jeux de l’Oligarchie avec la Russie ou le mécanisme pervers de la gestion des contraires très chère aux organisations secrètes globalistes.
Le communisme soviétique a été l’œuvre de très hautes sociétés secrètes. Est-ce à dire que ce régime politique constitue leur objectif dernier, l’état définitif dans lequel elles abandonneraient le monde, comme si elles bornaient là leur ambition ? Certainement pas. Malgré la menace de le voir se retourner contre elles, elles ne voient en lui qu’un instrument de désorganisation du vieux monde, et de l’Occident en particulier, pour organiser sur ses ruines leur gouvernement mondial.
Dans une lettre datée du 15 août 1871, et connue depuis déjà pas mal de temps par de nombreux et « vilains » complotistes, l’écrivain maçonnique américain, Albert Pike, faisait part au révolutionnaire et patriote italien, Giuseppe Mazzini, d’un plan des « Illuminés de Bavière », ou « Illuminati », qui avaient en vue de conquérir le monde par trois guerres mondiales dans le but d’ériger un « Supergouvernement » mondial unique.
Au sujet des « Illuminés de Bavière », précisons qu’il s’agit, d’après René Guénon, d’une organisation pseudo-initiatique qui, au XVIIIème siècle, chercha à s’emparer de la Maçonnerie « Opérative ». Profitons-en pour dire qu’il ne faut pas faire de confusion entre la Maçonnerie moderne (ou Maçonnerie anglo-saxonne) dite « spéculative », issue de la rédaction des Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre publiées en 1723, et la Maçonnerie ancienne dite « Opérative » qui trouve son origine dans les « Mystères », c’est-à-dire dans un enseignement donné dans le secret pour continuer à expliquer les lois de la Nature.
D’après l’ouvrage intitulé « Maçonnerie et sectes secrètes : le côté caché de l’Histoire », cette correspondance d’août 1871 se trouve déposée dans les archives de « Temple House », le siège du Rite Écossais de Washington, mais elle est « off limits », c’est-à-dire de consultation interdite. Cependant, et d’après le même ouvrage, cette lettre d’Albert Pike fut exposée une fois à la British Muséum Library de Londres.
Commençons par remplacer le terme « Illuminati », contenu dans cette correspondance, ou celui d’« Illuminés de Bavière » par ceux, un peu plus actuels de « Mondialistes », « Puissances d’argent » ou « Oligarchie », c’est-à-dire la grande criminalité au sommet de nos sociétés, et voyons.
Première guerre mondiale : Elle devait être mise en scène pour que les « Illuminati » aient un contrôle direct sur la Russie des Tsars ; des divergences suscitées entre l’Empire Britannique et l’Empire Allemand, par des agents des « Illuminati », devaient être le « coup d’envoi » de cette guerre. Ainsi, en détruisant le régime Tsariste, les « Illuminati » permettraient l’avènement du communisme. En obtenant le contrôle d’un gigantesque territoire à l’Est, ils pourraient y tester à fond leurs théories totalitaires (qui allaient coûter des millions de vies humaines) afin d’en corriger les défauts.
Avec WW1, les empires de type théocratique seront effacés, tandis qu’à l’Est, le Communisme, préfiguration d’un « supergouvernement » mondial, couronnera l’œuvre des « Illuminati ». WW1 donnera également naissance à la SDN (Société des Nations, « ancêtre » de l’ONU), étape provisoire vers une plus grande « intégration » mondiale.
Les « Illuminati » souhaitaient utiliser la Russie comme la « bête noire » pour leur plan à l’échelle mondiale, c’est-à-dire comme un « outil » au service de la destruction d’autres gouvernements et de l’affaiblissement de la religion : la FAUCILLE, arme tranchante qui égalise, nivelle tout, provoque la mort ; le MARTEAU, devient ici l’objet des puissances d’« En-Bas », l’image du mal et de la force brutale, pour écraser toujours plus ; c’est aussi l’industrie ou la métallurgie qui rappelle les « génies infernaux » armés de marteaux, à l’époque où l’homme commence à travailler les métaux, et qui les faisaient servir à des arts abominables, à des crimes.
Faisons remarquer que, peu après WW1, et malgré le terrible fardeau des réparations imposées à son encontre par le traité de Versailles (1919), l’Allemagne connaîtra une relance économique « incroyable ». Celle-ci a été rendue possible grâce à la « Haute Finance » et ses transferts massifs de capitaux cachés derrière les plans « Dawes » (1924) et « Young » (1928) ; des centaines de millions de dollars transférés dès 1924 en Allemagne constitueront la base sur laquelle le régime hitlérien construira toute sa machinerie de guerre (réarmement lourd, entraînement des troupes, etc.), ainsi que la création de trois grands cartels (largement profitables aux « investisseurs » dans le « IIIème Reich ») : celui de l’acier avec « Vereinigte Stahlwerke », celui de l’électricité avec « A.E.G. » et celui de la chimie avec « I.G. Farben » (Le siège d’IG Farben était établi à Francfort sur le campus Westend, un gigantesque quartier privé appartenant à la famille Rothschild depuis 1837 ; ce quartier privé qui ne sera jamais bombardé par les alliées durant WW2, contrairement au reste de la ville qui sera dévasté et sa population civile exterminée, deviendra ensuite le quartier général suprême des forces alliées européennes, ainsi que le siège des forces d’occupation américaines, notamment celui de la CIA, ce qui a conduit à son surnom « le Pentagone de l’Europe ». Bien que jamais bombardé lors de WW2, rappelons qu’IG Farben était tout de même censé avoir produit le « Zyklon B », le « gaz de la mort » des camps de concentration).
Notons que le Communisme de Marx est une « image-miroir » du nazisme hitlérien : tous deux ont été créés par le cartel des banques centrales, et tous deux sont socialistes. La seule différence est que l’un exalte la race tandis que l’autre met en avant la classe sociale (établissant une relation entre d’une part « racisme » et nationalisme, d’autre part « antiracisme » et collectivisme. Il y a là deux étapes du développement du monde moderne. Le collectivisme s’applique généralement avec le système communiste). On retrouve là, le mode opératoire habituel si caractéristique chez les globalistes : la subtile « gestion des contraires »
À suivre WW2 et WW3…
Les pays se sont ruinés sans s’en apercevoir. Comme personne n’apporte de solution miracle (c’est impossible au niveau actuel du Plan), les hommes qui sont au pouvoir visible tentent de créer l’illusion que tout va bien. C’est la raison pour laquelle tout a été fait pour corrompre la classe politicienne. Et les peuples continuent de flatter, pour le temps qui leur reste, ceux qui donnent l’impression d’écarter d’eux toutes les calamités. Inutile de vous dire que cette espérance est et sera trompée. Tous les accords de paix dont vous avez entendu parler depuis la « guerre du Golfe », tous les évènements de Russie faisant croire à une nouvelle ère où le Communisme serait renvoyé au cimetière sont des « composantes » du Plan. Pensez-vous réellement que cette « Organisation » qui a financé Lénine, qui a donné la moitié du monde à Staline avec la complicité des dirigeants de l’époque accepterait de tout arrêter alors qu’elle est si proche du but ? Croyez-vous sérieusement que tous les montages secrets qui ont permis au Socialisme d’être planétaire vont s’arrêter là ?
Comprenez que le Communisme ne sera réellement mort que le jour où son « père nourricier », à savoir le Capitalisme ultra libéral de la Haute Finance, ne sera, lui-même, plus de ce monde !
Avec la grande duperie de la « Perestroïka » (Restructuration) et l’imposture de la « Glasnost » (Transparence), nous assistons depuis quelques temps au « Glissement » mondial (Européen pour commencer) vers une Deuxième « Révolution d’Octobre ».
Pour faire une révolution, disait Julian Huxley (le frère d’Aldous), l’alternative démocratique est la plus désirable et la plus permanente, la méthode totalitaire s’autodétruit à la longue.
Bonus : Petit à petit, les aigles pygargue et bicéphale font le nid de l’Oligarchie
Pour info, rappelons que si Joe Biden a gracié son fils, Hunter Biden, juste avant son départ de la Maison Blanche, fin 2024 (Biden a aussi gracié de façon préventive des personnes qui n’ont pas encore fait l’objet d’une enquête, notamment le très controversé docteur Anthony Fauci), Donald Trump a, quant à lui, gracié Ross Ulbricht deux jours à peine après son investiture en janvier 2025. Rappelons que Ross Ulbricht est le créateur du site « Silk road » ou « eBay » de la drogue (entre autres ; tous les trafics de drogue passaient là-dedans), et considéré comme la source de crime organisé. Ce site était conçu comme un marché libre où n’importe qui pouvait acheter n’importe quoi, dans un anonymat complet. Ainsi, tout le monde pouvait acheter des stupéfiants, des armes, des « services » de piratage de comptes Twitter ou Facebook et des faux papiers. Arrêté en octobre 2013, Ross Ulbricht sera inculpé en août 2014 de blanchiment d’argent, de trafic de drogues et de piratage informatique ; condamné en 2015 à la réclusion à perpétuité, comptabilisant en détail deux réclusions à vie ainsi que d’autres durées d’emprisonnement plus ou moins longues, il sera finalement gracié par Trump en janvier 2025.
Rappelons également ceci : le 31 décembre 1999, au moment où la guerre en Tchétchénie interdisait tout débat sérieux, quelques oligarques russes organisèrent une discrète passation des pouvoirs d’Eltsine à Poutine, sans élections à la clé. Ancien Officier du KGB, les Services de renseignements soviétiques (Poutine a passé 17 ans au KGB avant que Boris Eltsine fasse de lui, en 1998, le directeur du FSB, ex-KGB), le premier geste de Vladimir Poutine en tant que président fut de signer la loi qui mettait son prédécesseur à l’abri de toute poursuite judiciaire, que ce fût pour des actes de corruption ou pour les assassinats de manifestants en faveur de la « démocratie » commis par l’armée pendant qu’il était au pouvoir. De plus, bien que figure centrale de l’exécutif de la nation Russe depuis 1999, notons qu’une commission parlementaire britannique a publié en mai 2018 un rapport alertant sur le fait que la « City » de Londres, c’est-à-dire l’Épicentre du séisme instigateur du « Nouvel Ordre Mondial », serait devenue un centre de blanchiment d’argent pour les hommes d’affaires russes et pour Vladimir Poutine et son entourage, ce qui a valu à la capitale britannique le surnom de « Londongrad ».
Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/