L’euthanasie : que nous dit la loi..

Mohamed_hassan/Pixabay

C’est un sujet qui me met mal à l’aise, tout comme l’avortement jusqu’à 8 mois, qui est pour moi un assassinat, le bébé étant viable. On se plaint du vieillissement de la France, les françaises ne font plus assez d’enfants, mais on autorise l’avortement en majorité de « confort », au lieu d’éduquer à la contraception.

En arriver à envisager la mort volontaire pour « x » raisons plus ou moins légitimes et ce, à n’importe quel âge, pose un sacré problème éthique, et démontre l’incapacité pour la société et la médecine, de prendre en charge les individus si mal dans leur peau qu’ils désirent en finir. Le droit à la vie doit-il être compensé par le droit à donner la mort, même si c’est la volonté du « demandeur » ? Quel statut accorder à celui ou celle, qui se chargera d’interrompre l’ordre naturel ? Les pires criminels ne risquent plus la peine de mort, abolie en octobre 1981 et portée par Robert Badinter à l’assemblée Nationale. Ça mérite un grand débat national et le citoyen, a le droit de donner son avis par un référendum.

En faisant abstraction pour les malades en proie à de grandes souffrances, sans espoir de guérison. Ça se pratique déjà

J’ai reçu les articles de loi (merci Françoise.G) se rapportant à l’euthanasie et franchement, ça pose problème pour ceux qui seraient tentés de dissuader un individu, (si j’ai bien tout compris). On ne doit pas laisser cette loi être votée, il y a trop de dérives possibles.

L' »humain » a de plus en plus tendance à se prendre pour le Créateur, en s’octroyant le droit de vie ou de mort sur ses semblables, avec des lois et arguments qui légitiment ces actes irréversibles, tant pour l’avortement, que pour le suicide assisté. Qu’en pensez-vous ? À force de tout accepter, de ne pas oser se positionner pour ou contre ces décisions qui nous concernent tous, ça aura pour conséquences, qu’elles s’imposeront de fait avec toutes les dérives et abus possibles…

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11 Commentaires

  1. Où est le problème ? S’il s’agit d’un suicide assisté, sans contrainte extérieure, il s’agit là de l’une des libertés de l’humain. En revanche une euthanasie imposée, bien entendu c’est NON, de toutes les façons possibles. C’est bien pourquoi j’ai toujours insisté pour que les personnels de santé ne soient JAMAIS impliqués dans ce processus. Et qu’une de mes suggestions était l’intervention d’un membre de l’ADMD, aidant une autre personne à accomplir ce qu’un autre fera éventuellement pour lui. Une autre de mes suggestions étant la présence de témoins, dont un huissier chargé de rapporter que tout s’est « correctement » passé, sans contrainte. Le médecin pourra intervenir APRÈS, pour donner le permis d’inhumer.
    .
    Je crains très fort que la loi qui serait votée soit fort loin de ces demandes que je pense raisonnables.

  2. bonjour Jclaude, en complément je te suggère ce long article publié aujourd’hui et tu verras qu’effectivement tes demandes raisonnables ont été rejeté
    > Les amendements visant à s’assurer qu’un patient sollicitant une euthanasie le fait de son plein gré ont été rejetés. /+/ /+/ /+/ /+/ RAPPEL : LE FILM « SOLEIL VERT »
    https://www.lesmysteresdarkebi.com/2025/05/les-amendements-visant-a-s-assurer-qu-un-patient-sollicitant-une-euthanasie-le-fait-de-son-plein-gre-ont-ete-rejetes.html

  3. SI je comprends bien, un médecin pour qui il n’est pas possible de pratiquer l’euthanasie, car cela irait à l’encontre de ses valeurs ou de ce qu’il observe sur le terrain, serait condamné à un an de prison?! Ne pourrait-il pas y avoir une liste d’objecteurs de conscience (y compris pour l’avortement)? Ou le médecin a-t-il perdu sa liberté au profit de celle du patient qui devient roi? Quant aux dérives, le fait de discuter avec le candidat au suicide du bien fondé de sa décision est-ce déjà considéré comme une pression morale ou psychologique?

    Je vous recommande le livre « Le maître de la terre » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Ma%C3%AEtre_de_la_terre) où on retrouve une dérive possible de l’euthanasie et de ce qui pourrait arriver bientôt.

    Pour le reste, Volti, mon avis est le même que le tien, nous continuons à construire la tour de Babel et à jouer les apprentis sorciers dans beaucoup de domaines: l’IA, la santé, la nature, la société. La spiritualité et l’esprit critique s’étiolent, ce qui laisse la voie libre à toutes sortes de dérives. Il y aura bien entendu des conséquences à tout cela, et je crois que celui qui ne dort pas entièrement peut sentir que l’état actuel du monde est très instable et qu’un rien peut tout précipiter. Honnêtement je suis surpris qu’il ne soit encore rien arriver de plus grave pour le monde. Pour la France par contre, elle continue à s’enfoncer dans l’erreur et c’est bien triste quand on voit ce qu’elle aurait pu devenir.

  4. Phase 0, vous identifier comme un danger pour LEUR société.
    Phase 1, vous ostraciser pour déviance à la bienpensante
    Phase 2, vous persécuter socialement en vous poussant à bout.
    Phase 3 vous enfermer pour folie.
    Phase 4, vous transformer en zombi.
    Phase 5, vous euthanasier suite à votre demande de suicide assisté pour souffrance à la vie.
    Nb : Suivant la gravité des faits reprochés, certaines étapes pourront être sautées.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

    « Oui c’est vrai, il est rentré à l’hôpital pour une appendicite, mais il nous a demandé de le suicider et chez nous le client est roi ! »https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  5. Rien d’étonnant, ça va dans le sens de leur plan. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif
    Peut-être est-ce aussi pour cela que la psy est le parent pauvre du système médical dans ce pays.

    • La psychiatrie, c’est pas de la médecine, c’est de l’expérimentation.

      Quand on te prescrit un antibiotique pour une infection bactérienne, on sait quel antibiotique est efficace dans quelle partie du corps, et contre quel spectre de bactéries il est efficace… On ne t’en files pas un au hasard en espérant que ça marche.

      Pour les maladies psychiatrique, c’est au hasard. Les antidépresseurs par exemple, on te file le médoc qui marche le plus souvent pour un maximum de gens (éventuellement celui du labo qui t’arroses le plus), et si ça marche pas on essaye un autre en espérant tomber sur un qui fonctionne, sans même être sur que l’un d’entre eux fonctionnera.

      Parent pauvre ou pas, ça ne fait pas une grande différence dans ces conditions. Pour les antidépresseurs par exemple, le risque de rechute à l’arrêt du traitement est de 56%. Sans arrêt du traitement, le risque de rechute est quand même de 39%…
      De plus, l’utilisation d’antidépresseurs sur les formes légères à modérées n’offre une efficacité que dans 15% des cas. Ils disent que ce résultat augmente significativement sur les formes graves, ce qui signifie aussi que l’efficacité n’est en aucun cas garantie, même sur les formes graves.

      Bref, on te file des médocs aux effets secondaires avérés, très fréquents, parfois dangereux, certains sans rémission possible (problèmes d’impuissance par exemple) sans savoir si ça va, même pas te guérir, mais juste t’aider, et en sachant que le risque de rechute est énorme (une chance sur deux si c’est ta première crise, 90% de chances de rechute à partir de la 3eme). Et cerise sur le gâteau, on peut t’infliger ce traitement de force, contre ta volonté.

      Je crois que les gens qui se réjouissent qu’on donne plus de moyens à la psychiatrie sont des crétins. C’est pas du tout une bonne nouvelle, bien au contraire.

      Mais si t’as des doutes, tu peux leur demander ce qu’ils en pensent, eux :

      https://www.internationaldisabilityalliance.org/blog/world-network-users-and-survivors-psychiatry-wnusp-welcomes-global-disability-summit-2025

      Rien que le nom de l’organisation donne une idée du problème. WNUSP, en français : Réseau mondial des usagers et survivants de la psychiatrie

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