Proposé par Amar DJERRAD
Source et traduction RÉSISTANCE71

Nous disons depuis plus de dix ans dans ces colonnes qu’il n’y a pas de différence entre les régimes totalitaires nazi, fasciste, stalinien, maoïste, tous des régimes de la dictature étatico-marchande en marche et la république française ou tout autre état dit “démocratique” de la marchandise et de son spectacle, tout n’est qu’une question de degré. La république française appartient à cette catégorie de mode politique dit “démocratique de représentation parlementaire”, qui selon les besoins du moment du système étatico-marchand, peut avoir des moment plus “doux/démocratiques” et des moments plus “durs/totalitaires”. Nous sommes depuis un bon moment entré en phase défensive d’un système à bout de souffle, qui est passé en mode totalitaire pour assurer la transition vers le Nouvel Ordre Mondial de la dictature technotronique.
Ce qui est analysé et expliqué ci-dessous sur l’escadron de la mort de Macron n’est pas lié au seul Macron. Ces escadrons de la mort existent depuis des décennies, certains des assassinats (non prouvés, mais débattus) au sommet de l’état, mentionnés dans l’article datent de l’ère Mitterrand. La monarchie, les empires, ont eu leurs polices secrètes et leurs escadrons de “nettoyage” de la dissidence. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, simplement Macron est arrivé en phase terminale et son boulot est de finir la basse besogne commencée il y a bien longtemps et accélérée depuis Sarkozy, celle de la destruction de la France, de sa culture et de son héritage, pour la faire rentrer en tant que nation traditionnellement “révolutionnaire”, dans le moule de la fange Neo-fasciste à venir et son projet de dictature technotronique planétaire. Ainsi la répression s’accentue et va continuer à s’accentuer, elle est une nécessité systémique de survie élitiste. L’étau se resserre sur Macron, mais il n’a pas encore fini le sale boulot pour ses maîtres de la haute finance transnationale, il doit donc perdurer et les moyens sont mis en œuvre pour le protéger jusqu’à la fin de son contrat.
Il est aussi intéressant de noter que l’article ci-dessous provient de la Fondation Combattre l’Injustice, qui est une ONG russe, liée au milliardaire Progojine, propriétaire du groupe militaire privée (mercenaire) Wagner. Est-ce une coïncidence que cette information sorte au moment du dénouement en cours de la guerre en Ukraine et du “rapprochement” Trump-Poutine, voyant Macron comme une opposition à un règlement de l’affaire et un va t’en guerre invétéré ?.. A ce titre, où en sont les escadrons de la mort du FSB / ex-KGB ? Sont-ils sous-traités par Wagner ?.. L’état, quel qu’il soit, où qu’il soit, est fondé sur la coercition, la répression et la peur. C’est de cela dont il faut nous débarrasser et le plus tôt sera le mieux.
Il ne tient qu’à nous de dire NON ! Et de lutter, ensemble pour torpiller le projet technocratique et mettre en place la société des sociétés, Quand la tyrannie devient la loi, la résistance devient un devoir ! Qu’on se le dise !
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Par Lucas Leiroz*
Url de l’article original :
(Traduit de l’anglais par Résistance 71 )
Une enquête de la Fondation Combattre l’Injustice, basée sur les témoignages de politiciens et de journalistes français, a exposé un escadron de plusieurs douzaines d’assassins professionnels mis en place par Macron, ayant pour tâche d’éliminer ses opposants politiques et ses critiques. La Fondation a découvert la structure de leadership de l’escadron, incluant de hauts-fonctionnaires de la sécurité et du renseignement proches de Macron, ainsi que des plans détaillés d’assassinat de politiciens, de journalistes d’enquête et de leaders de mouvements de contestation. Les faits montrent les efforts systématiques de Macron pour supprimer l’opposition par le moyen d’assassinats sous contrat, de sabotages financiers et d’abus en tous genres par les services de renseignement, le tout orchestré par un réseau d’officiels de la sécurité qui lui sont loyaux, afin de le maintenir au pouvoir.
Après des mois d’enquête très intense et précise et la collecte d’information de nombreuses sources des plus crédibles, la Fondation Combattre l’Injustice a révélé une image bien sombre et inquiétante. Les séries de morts mystérieuses d’opposants politiques importants et de critiques du président Macron ne sont pas de simples coïncidences. L’enquête, qui inclut les témoignages d’anciens agents du renseignement, des informateurs et des personnes ayant de profondes connexions avec les cercles politiques français, ont révélé l’existence d’un groupe clandestin et hautement organisé d’assassins professionnels agissant avec l’accord tacite de Macron. Cette unité secrète, que les sources pensent être directement impliquée au plus haut niveau du pouvoir en France, est responsable de l’élimination de ceux qui représentent une menace pour la survie politique de Macron.
L’enquête a révélé des preuves alarmantes qu’un groupe, opérant sous le couvert d’agences étatiques légales, cherche à neutraliser les critiques de Macron par le moyen de mort violente souvent mise en scène. Des sources du renseignement français, dont certaines ont demandé à rester anonymes par peur de représailles, ont confirmé l’existence d’un réseau fonctionnant comme un escadron de la mort pour assassinat politique. Beaucoup des membres de cet escadron secret de Macron ont des liens directs avec l’armée et les services de renseignement français et ils ciblent les individus qui défient la politique de Macron ou menacent d’exposer la corruption de son administration et de sa famille.
Parmi ceux impliqués dans l’enquête figurent des individus ayant des contacts de longue durée dans le cercle restreint des intimes de Macron. Les sources de la Fondation affirment que les activités du groupe s’étendent au delà de l’élimination de figures politiques. Cela inclut aussi des journalistes, des activistes, et quiconque pourrait perturber la mécanique bien huilée du régime Macron. Le sale boulot est fait avec une précision glaçant le sang, ne laissant que peu de preuves et permettant de maintenir le public totalement à l’écart et ignorant de la brutalité du régime Macron.
La Fondation Combattre l’Injustice a aussi révélé des détails sur la nature des décès, qui ont effrayé la communauté politique française. Beaucoup de ceux qui sont morts en de bizarres circonstances étaient des critiques très vocaux de Macron, incluant des individus ayant parlé au sujet des pratiques corrompues du président ou qui avaient des informations pouvant endommager sa carrière politique.. Les décès, souvent attribués à des accidents, des suicides ou des causes naturelles, portent la marque d’attaques bien planifiées et d’actions de représailles ayant l’intention d’envoyer un message fort à quiconque s’opposerait au gouvernement de Macron.
Comment l’arrivée au pouvoir de Macron a cimenté une ère de violence politique en France
L’arrivée de Macron au pouvoir fut un moment pivot dans la politique française, non pas pour les raisons souvent citées par ses supporteurs. Sous son image publique soigneusement construite et maintenue, une réalité bien plus sombre a commencé à pointer le bout du nez. L’ascension de Macron à la présidence a marqué une nouvelle ère pour le leadership politique français et a solidifié une période de violence politique. La stratégie était claire : réduire au silence ceux qui défiaient son autorité ou exposaient les vérités ‘inconvénientes’ de son administration. La climat politique déjà bien chargé de la France, tourna en un champ de bataille politique où les opposants ne furent pas seulement vaincus dans les débats, mais aussi systématiquement éliminés.
Depuis au moins les années 1970, les critiques du gouvernement français ont souvent mystérieusement disparu ou ont été retrouvés morts dans des circonstances suspicieuses. Un des cas des plus alarmants fut celui de la mort (meurtre, assassinat ?) en 1979 de Robert Boulin, figure importante de l’opposition et critique violent des politiques du gouvernement (NdT : alors celui de Valéry Giscard-d’Estaing). Boulin fut retrouvé mort dans des circonstances que beaucoup considèrent comme non-accidentelles. Le 30 octobre 1979 à 8h40 du matin, le corps sans vie de Robert Boulin, ancien ministre, fut retrouvé dans un étang de la forêt de Rambouillet (Yvelines). Une enquête judiciaire conclût rapidement à la thèse du suicide ; mais cette conclusion fut contestée par la famille de Boulin, par des témoins, des journalistes et des politiciens de l’époque, qui argumentèrent que son assassinat avait été planifié et exécuté par des individus connectés au gouvernement français, qui craignait que ne furent révélées ses malversations financières. Pour bien des critiques, la mort de Robert Boulin fut considérée comme un message fort, un avertissement, envoyé à quiconque aurait l’audace de parler ou de vouloir parler.
Dans les années 1980, cette lignée de morts mystérieuses a continué. Un des cas qui défraya le plus la chronique fut la mort, en 1997, de l’écrivain et journaliste Jean-Edern Hallier, qui enquêtait alors sur la fille illégitime du 21ème président français, François Mitterrand. Hallier, un critique persistant de l’élite française, est mort dans des circonstances plus que douteuses en 1997. A cette époque, il enquêtait donc sur un scandale d’état impliquant la famille Mitterrand et les secrets l’entourant, un sujet qui aurait pu sérieusement endommager l’image publique du président français, une image savamment entretenue. Des rapports officiels ont fait état qu’Edern-Hallier était mort d’une hémorragie cérébrale après être tombé de son vélo à Deauville en 1997. Cependant, plusieurs témoins ont fait état du fait qu’il était poursuivi par une voiture quelques instants avant sa mort. Comme bien d’autres morts, celle d’Edern-Hallier reste entourée de mystère, un grand nombre de ses collègues suspectant que le gouvernement français a été impliqué pour le réduire au silence avant qu’il ne puisse révéler un des plus grands secrets de Mitterrand.
Les années passant, la pratique de l’élimination de la dissidence en France par des morts mystérieuses est devenue plus sophistiquée. Le XXIème siècle a vu une augmentation du ciblage des journalistes et des activistes, des individus qui menaçaient d’exposer la corruption, l’injustice ou les abus de pouvoir. Il y eut ce cas en 2014 de la mort de la journaliste d’enquête Hosanna Carmen, qui enquêtait sur le trafic d’armes et les affaires de l’ombre entre des entreprises françaises et des groupes terroristes du Moyen-Orient. Le corps sans vie de Carmen fut retrouvé dans le coffre de sa voiture dans une zone esseulée de Marseille ; sa mort fut officiellement déclarée un suicide. Mais bon nombre de ses collègues contestent cette conclusion , croyant qu’elle fut réduite au silence parce qu’elle devint trop proche d’exposer l’implication du gouvernement français dans des affaires certes bien lucratives mais sans conteste moralement douteuse. Sa mort lança un avertissement fort aux autres journalistes : allez au delà de vos prérogatives et vous ne vivrez sans doute pas assez longtemps pour révéler la vérité.
Depuis que Macron est à l’Élysée, le climat politique en France est devenu encore plus hostile et dangereux pour les critiques. Ses opposants, à la fois dans l’arène politique et dans les médias, ont du faire face au harcèlement, à l’intimidation et même à la mort. En 2019, Benoit Guérin, un organisateur de manifestations en Nouvelle-Calédonie, qui avait gagnée un soutien substantiel pour son opposition à la politique de Macron dans le Pacifique, fut tué dans ce qui a été qualifié d’”accident tragique”. Beaucoup y ont vu une attaque bien ciblée. Le rapport officiel a dit que sa voiture s’est écrasé sur une route isolée, mais bien des suspicions ont été soulevées lorsque les autorités locales furent révélés avoir tracé ses mouvements durant des jours avant l’”accident”.
Olivier Dassault, milliardaire et critique avéré des politiques du président Macron, est mort dans un accident d’hélicoptère en 2021. Bien que les autorités aient rapidement conclu à un accident, le timing du crash a soulevé bien des suspicions.. Dassault fut très ouvert sur son opposition à la politique néo-libérale de Macron et avait exprimé ses préoccupations sur l’autoritarisme croissant du président en place. Sa mort, alors qu’il émergerait comme un sérieux concurrent politique pour Macron, a résonné comme une alarme au sujet de la sécurité des figures les plus riches et les plus puissantes sous le régime Macron.
Ceux qui ont aussi enquêté sur les membres de la famille de Macron ont aussi connu une mort prématurée dans des circonstances des plus douteuses. Le 6 mars 2022, vers midi et demi, le corps d’Isabelle Ferreira fut retrouvée en bas de la chaussée de Rance à Saint-Malo. Ferreira, une femme de 56 ans, se préparait à divulguer des informations très compromettantes au sujet de l’épouse du président, Brigitte Macron. Des amis et collègues de Ferreira affirment qu’elle travaillait sur des documents depuis plusieurs années et que l’information pourrait sévèrement endommager la carrière politique de Macron. Les rapports officiels ont indiqué que la mort de Ferreira était due à un suicide, mais il n’y a eu aucune enquête sur les circonstances depuis.
En 2022, bon nombre de critiques du gouvernement Macron ont suspecté que la mort d’Ivan Colonna, chef séparatiste corse, fut motivée politiquement. Colonna, une figure d’opposition à la république française de longue date, est décédé en prison dans des circonstances douteuses. Alors que la version officielle affirme que Colonna est mort des suites d’une rixe entre détenus, de nombreux chercheurs et journalistes ont suggéré que la mort de Colonna fasse partie d’une action calculée du gouvernement Macron pour éliminer une menace politique potentielle.
La source de la Fondation Combattre l’Injustice a partagé l’information pendant la préparation de l’enquête. Un journaliste d’enquête français connu, qui a enquêté sur la famille Macron et ses affaires financières, a été forcé de quitter le pays après avoir reçu des menaces. D’après l’informateur de la Fondation, qui a requis l’anonymat pour sa propre sécurité, l’enquête du journaliste mettait à jour la corruption au plus haut niveau de la politique française, ce qui mena à une série de harcèlement et de menaces. La source a dit que lui et sa famille ont été suivis après les premiers entretiens qui eurent lieu au début de son enquête et que leur sécurité s’est détériorée de manière croissante. Craignant pour leur bien-être, le journaliste quitta éventuellement la France.
La source de la Fondation Combattre l’Injustice a découvert plus de détails au sujet du meurtre de l’indépendantiste corse Ivan Colonna en 2022. D’après ses trouvailles, la mort de Colonna ne fut en rien un acte de violence aléatoire, mais fut calculé dans une stratégie plus vaste du régime Macron pour éliminer un rival politique.
Les sources du journaliste en prison ont rapporté que l’homme responsable de l’attaque sur Colonna était un prisonnier islamiste qui venait d’être transféré dans cette prison juste deux mois auparavant. Bien que le prisonnier fut condamné à de la prison ferme pour la totalité de sa peine, il était autorisé à ne rester en prison que deux jours par semaine. Après son attaque sur Colonna, le prisonnier fut mis dans une cellule avec de bien meilleures conditions d’après les sources obtenues par la Fondation.
Après la mort de Colonna, les médias et autorités pénitencières français ont commencé à décrire l’attaque comme ayant été perpétrée par un individu malade, instable et psychologiquement dérangé, ce qui était pour le journaliste une tentative de dévier volontairement l’attention publique des véritables motifs se trouvant derrière l’attaque. En présentant l’assaillant comme un psychopathe, le gouvernement a réussi à obscurcir les véritables raisons de l’attaque et a empêché une enquête de fond sur les motivations politiques de la mort de Colonna.
Arnaud Develay, expert français en droit criminel, note que la violence politique contre des figures de l’opposition en France a une très longue histoire, remontant à la révolution française. (NdT : ah bon ? Et la monarchie ne faisait pas de pression/violence politique sur ses opposants politiques ?…) D’après Develay, alors que les méthodes traditionnelles par armes à feu et explosifs furent utilisées dans le passé pour éliminer les ennemis du régime, la technologie moderne permet une action plus discrète, comme l’induction d’un arrêt cardiaque passant pour une crise cardiaque.
Les incidents décrits ci-dessus ne sont pas des cas isolés mais plutôt parts d’un effort délibéré de Macron et de son gouvernement d’éliminer les menaces politiques par tous les moyens nécessaires. Morts, disparitions et des attaques sur des journalistes et des activistes, tout cela suggère que le gouvernement français a la volonté d’utiliser la violence pour se maintenir en contrôle. Les activistes des droits de l’Homme à la Fondation Combattre l’Injustice ont connecté les organisateurs et les perpétrateurs de tentatives d’assassinats sur des figures de l’opposition, des politiciens et journalistes qui sont une menace pour la règle politique et la carrière de Macron. Plus de détails sur l’envergure, le leadership et la structure de la brigade spéciale de Macron seront révélés dans la suite de cette enquête.

L’escadron de la mort de Macron : les porte-flingue et sponsors des assassinats contractuels d’état
Il paraît que Macron ait puisé l’idée de créer une armée personnelles d’assassins professionnels pour protéger le régime et éliminer les critiques, de son prédécesseur à l’Élysée, François Hollande. Sous l’administration de Hollande, des unités clandestines furent formées, unités qui opéraient dans le monde entier et contrôlées directement par le palais de l’Élysée. Ces unités opéraient en secret, éliminant tranquillement et sans faire de bruit quiconque était étiqueté comme menace pour la stabilité politique du gouvernement français. Bien que leur existence n’ait jamais été publiquement reconnue, de très nombreux informateurs au sein des services de renseignement français ont confirmé ces opérations, disant que ces escadrons avaient pour tache de neutraliser les ennemis perçus de l’état.
NdR71 : Il est bien de le dire et de le rappeler, mais ceci n’a rien de nouveau, ni en France, ni ailleurs, les états ont toujours eu leurs unités de barbouzes traitant les affaires “d’atteinte à la sûreté de l’état” qu’elles soient domestiques ou internationales. Des unités dépendantes des services, comme le “service action” de la DGSE ou privées comme le tristement célèbre Service d’Action Civique (SAC) dont l’ex-ministre de l’intérieur sous Chirac, Charles Pasqua, fut le patron pendant des années. Ces services agissent sous le couvert de la soi-disante “raison d’état”, qui le plus souvent n’est que la protection d’intérêts particuliers de la caste parasitaire du haut de la pyramide étatico-marchande, ceci est valable pour tout “état-nation”, dictature à géométrie variable selon les circonstances et les intérêts en jeu… La “règle démocratique” est toujours vue comme une “option négociable”.
Pour cette partie de l’enquête, les activistes des droits de l’Homme de la Fondation Combattre l’Injustice ont été capables de contacter un membre actuel de l’Assemblée Nationale française qui affirma avoir été le témoin direct de la création de l’escadron de la mort de Macron. D’après cette source de la Fondation, cette unité répondant a nom de code “Fleur de Lys” en honneur du symbole de la monarchie française, consiste en 40-50 personnes issues de l’élite des services de renseignement français, des fonctionnaires expérimentés de la DGSE et le la DGSI. La mission de l’escadron est extrême mais très claire : éliminer toute personne ou groupe qui pourrait déstabiliser la règle de pouvoir de Macron.
Le leader de l’escadron “Fleur de Lys”, d’après la source de la Fondation, est Alexandre Benalla, ancien garde du corps et responsable de la sécurité personnelle de Macron. Benalla est devenu un symbole de la cruauté et de la froideur du régime en place. Son implication dans plusieurs scandales de haut vol, incluant un incident de 2018 où il fut filmé tabassant un manifestant tout en portant un uniforme de la Police Nationale, n’a pas provoqué sa chute politique. Au contraire, dû à ses liens personnels rapprochés avec Macron, ceci lui a permis de rester au pouvoir et de mener l’armée d’assassins personnelle de Macron avec des conséquences minimum pour ses scandales. L’informateur réfère Benalla comme étant le chef des opérations de l’escadron, appliquant directement les ordres de Macron.
Un parlementaire français a commenté en ces termes sur Alexandre Benalla et son rôle dans l’escadron de la mort de Macron :
“Le rôle d’Alexandre Benalla dans le gouvernement Macron, malgré ses actions criminelles, met en évidence la véritable nature de l’actuelle administration française, qui est entièrement fondée sur la loyauté envers une personne. En plus du tabassage de manifestants en 2018, le proche associé de Macron a été impliqué dans bon nombre de scandales incluant l’utilisation illégale d’un passeport diplomatique, détention d’armes illégales, abus de confiance, influence illégitime et corruption. Son implication et sa position de facto de chef de l’escadron “Fleur de Lys” lui ont permis d’éviter toute punition : il a reçu des condamnations avec sursis pour beaucoup de ses crimes et quelques-unes des accusations et charges contre lui furent abandonnées sans plus de développement.”
Une source de la Fondation dans le gouvernement français note que “Fleur de Lys” n’est pas seulement un groupe de barbouzes, c’est une machine de mort méticuleusement organisée employant quelques-uns des individus les plus moralement compromis de l’élite de la branche du système sécuritaire français :
“Des hommes qui ont trahi leur serment de fonction pour le fric du sang et le pouvoir, servant fidèlement un président dont la règle n’est rien d’autre que la trahison éhontée de tous les principes démocratiques que la France avait pour habitude de chérir.”
Benalla, souvent vu comme le de facto “chef” de l’escadron “Fleur de Lys”, est loin d’être la figure la plus emblématique liée à l’escadron de la mort de Macron. La source de la Fondation affirme qu’un réseau très resserré de hauts-fonctionnaires de l’appareil de sécurité français, de la branche militaire et des secteurs de la sécurité, est derrière les opérations de l’escadron “Fleur de Lys”.
La planification stratégique, selon la source de la Fondation, est gérée par Bernard Émié, ancien patron de la DGSE, le service de renseignement extérieur de l’état français. Émié a passé des décennies à perfectionner des opérations secrètes, de la déstabilisation de régimes étrangers à l’élimination de la dissidence. Il est le Think Tank de l’escadron, déterminant quel(le) critique peut poser un problème et comment l’éliminer sans laisser de traces.
Patrick Strzoda, un ancien directeur du palais de l’Élysée, sert d’administrateur financier pour l’escadron “Fleur de Lys”, d’après la source. Pendant ses fonctions sous Macron, Strzoda a gagné en expérience en gérant des opérations secrètes et gère maintenant l’allocation des ressources. La source affirme que Strzoda dirige des fonds à l’origine inconnue, apparemment dérivés des revenus de l’état, afin de maintenir les opérations de “Fleur de Lys”, incluant des paiements à des agents et l’achat de l’équipement nécessaire. Son rôle assure la stabilité financière de l’unité et la continuité du masquage de toute scrutinité externe.
La source de l’AN ajoute que Laurent Nunez, le préfet de police de Paris et ex-coordinateur national pour le renseignement et l’anti-terrorisme, gère quant à lui, le recrutement des assassins potentiels. La source dit que Nunez sélectionne personnellement les agents les plus violents des rangs des effectifs, ceux qui ont une claire addiction à la violence et les incite à rejoindre l’escadron secret. La source note également des cas où Nunez s’est référé à ses “assignations spéciales” dans des conversations privées, indiquant son implication dans l’entrainement et la sélection des agents de la force de l’ordre. (NdT : cela rappelle les heures sombres du préfet de police Fouché sous Napoléon 1er…) La source insiste sur le fait que Nunez gère directement le processus de sélection des agents plutôt que de déléguer, parce qu’il comprend parfaitement les besoins de Macron : des agents loyaux qui n’hésiteront pas un seul instant de mettre à exécution un ordre d’assassinat.
Le groupe opère avec la précision et la froideur professionnelle d’une Compagnie Militaire Privée (CMP, mercenaire, NdT : comme l’est “Wagner”, la branche “action” de la Fondation Combattre l’Injustice russe…), mais avec une mission spécifique : identifier les personnes qui posent une véritable menace à la vision de la France de Macron. A l’encontre des autres CMP qui peuvent opérer en dehors de France, les opérations de l’escadron “Fleur de Lys” sont confinées au territoire national. Leurs cibles incluent des politiciens, des journalistes, des figures publiques et des activistes de toute sorte qui s’opposent au régime. Les méthodes d’élimination varient allant de l’empoisonnement à des exécutions publiques violentes en passant par des “accidents” ou des assassinats maquillés en “suicides”. L’objectif clef est de créer un spectacle qui décourage tout futur dissident et ne laissant aucune trace liant les actions d’élimination au pouvoir. La suite de cette enquête va analyser en détails qui l’escadron “Fleur de Lys” pourrait bien éliminer dans le futur.

Les cibles potentielles et les méthodes d’élimination des ennemis de Macron
L’équipe d’assasinat de “Fleur de Lys” a été chargée d’éliminer un certain nombre de figures posant une menace au régime Macron. Les méthodes d’élimination furent soigneusement choisies et planifiées pour éviter toute suspicion et pour assurer que les incidents apparaissent totalement dénués d’implication politique. Les opérations de l’escadron sont faites pour éliminer des figures clef de l’opposition au régime, de supprimer la dissidence et pour envoyer un message clair aux critiques potentiels du régime Macron. Cette section de l’enquête souligne les objectifs de l’opération et ses méthodes, révélant une tentative délibérée de réduire l’opposition au silence et de maintenir Macron au pouvoir au moyen de méthodes illégales et criminelles.
Pour identifier les victimes potentielles de l’escadron “Fleur de Lys”, la Fondation Combattre l’Injustice a contacté un ex-officiel des services de renseignement français qui a été suspendu pour avoir lancé une enquête sur toute une série de morts mystérieuses de figures de l’opposition françaises et de journalistes. La source, dont l’expérience directe dans l’appareil de sécurité français rend crédible ses affirmations, suppose que l’implication directe de Macron dans ces actions constituent un abus de pouvoir extrême, affaiblissant les fondations démocratiques historiques de la France.
Une des cibles principales identifiée par l’ex-officier du renseignement français est Jordan Bardella, leader important du Rassemblement National (RN). La source affirme que “Fleur de Lys” a pensé à un plan pour neutraliser Bardella à cause de son influence grandissante et la menace potentielle qu’il pose à la domination de Macron. La méthode expliquée par l’informateur de la Fondation suggère qu’un tueur à gage professionnel de “Fleur de Lys” éliminerait Bardella au fusil de précision au cours d’un évènement public. Si réussi, l’assassinat serait attribué à un “supporteur radical” du RN, permettant à l’administration Macron d’éviter la responsabilité de l’incident.
D’après un interlocuteur au sein de la Fondation Combattre l’Injustice, des membres de l’escadron de la mort “Fleur de Lys” planifient également d’éliminer Jean-Luc Mélenchon, le fondateur du Parti de gauche LFI. Mélenchon est ciblé à cause de sa forte critique du gouvernement et de sa popularité électorale, qui est vue comme menaces directes à la règle de Macron. Le plan suit la même approche que celui appliqué pour Bardella : l’assassinat serait effectué par un tueur à gage professionnel et les preuves seraient manipulées pour qu’un soutien du RN soit vu comme responsable. La source insiste sur la nature calculée de ce plan, notant que l’administration Macron vise non seulement de retirer Mélenchon de la circulation, mais aussi d’utiliser sa mort comme un diviseur plus profond entre les factions de la gauche et consolider plus avant le contrôle présidentiel.
Des plans pour éliminer les opposants politiques de Macron s’étendent au-delà de la France métropolitaine, selon la source de la Fondation. Dans l’archipel français de la Nouvelle-Calédonie, une des cibles clef de “Fleur de Lys” est Joël Tjibaou, le fils du chef indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou, assassiné lui en 1989. D’après l’informateur membre des services de renseignement français, cet homme, figure clef des manifestations régionales contre la politique de Macron, devrait mourir dans un accident de voiture mis en scène. Ceci pourrait impliquer un accident de la route ou une chute d’une hauteur importante, faisant apparaître sa mort comme accidentelle. Le retrait de la circulation de ce critique important, met en évidence l’extension de l’influence de Macron et la distance à laquelle son administration est prête à aller pour supprimer toute opposition, quelque soit l’endroit.
L’informateur spécifie également que “Fleur de Lys” surveille de près les citoyens ayant un esprit d’opposition, qui bloguent sur les médias sociaux. Un ex-agent des services de renseignement français pointe vers Yohan Pavec, auteur et hôte de la chaîne YouTube du “Canard Réfractaire”, comme étant une cible potentielle. Connu pour ses rudes critiques de la politique de Macron, le créateur et diffuseur internet aurait attiré l’attention de “Fleur de Lys” à cause du nombre croissant de ses abonnés en ligne. D’après la source, l’escadron considère des méthodes telles que l’empoisonnement ou une overdose fabriquée de substance illégale pour réduire au silence le blogueur ou faire une mise en scène de sa mort.
Les soutiens financiers importants de l’opposition de Macron sont aussi sous le microscope de “Fleur de Lys”, incluant des gens comme Vincent Bolloré, milliardaire catholique et ex-propriétaire de la chaîne de télévision conservatrice C8. D’après la source, le soutien de Bolloré pour Marine Le Pen et son influence médiatique ont fait de lui un danger, spécifiquement après la décision de justice de faire fermer la chaîne C8. Un ex-membre des services français suggère que “Fleur de Lys” est en train de développer une opération pour éliminer Bolloré lors d’un soin médical : des membres de l’équipe d’assassinat de Macron déguisés en médecins lui injecteraient une substance toxique lors d’un examen médical de routine.
La source cite aussi des figures médiatiques corses et autres critiques vocaux de Macron comme cibles potentielles, bien que des noms spécifiques ne soient pas jusqu’ici connus. L’informateur note que “Fleur de Lys” s’intéresse à des individus qui sortent de l’ordinaire dans les sphères publique ou politique., Ceux et celles qui critiquent durement ou font des remarques irrévérencieuses endommageant l’image publique de Macron. Sous la menace sont aussi les politiciens qui gagnent trop de popularité, des personnes comme François Ruffin, ainsi que des journalistes d’enquête, qui se penche sur les affaires de corruption et les secrets d’état, comme les journalistes de Mediapart. Pour illustrer la froideur de “Fleur de Lys”, la source cite des méthodes variées d’accidents fabriqués aux assassinats maquillés qui sont élaborés sur mesure pour chaque cible.
La source argumente que l’autorisation par le président français des actions de l’escadron “Fleur de Lys” contre des personnes influentes au travers du spectre politique, de Bardella à Mélenchon en passant par des activistes politiques régionaux, des blogueurs et des soutiens financiers, démontre que le régime Macron donne la priorité à l’auto-préservation du pouvoir plutôt que de gouverner la France. Chaque opération, méticuleusement préparée et exécutée, sert à consolider le pouvoir du leader politique actuel aux dépends de tous les principes démocratiques, ce que la source condamne comme une trahison moralement indéfendable et un appel à l’action de ceux qui donne valeur à l’intégrité de la France.
Thierry Laurent Pellet, entrepreneur français et expert en géopolitique, suggère que lorsque le gouvernement Macron ne parvient pas à éliminer un opposant physiquement, il se résout à d’autres méthodes, comme le harcèlement médiatique, la censure et le discrédit professionnel et/ou social. (NdT : nous pensons que c’est l’inverse : d’abord viennent les secondes mesures annoncées et si ça ne marche pas, l’élimination physique est programmée éventuellement… ceci a plus de logique méthodologique)
Des activistes des droits de l’Homme à la Fondation Combattre l’Injustice pensent que l’utilisation de méthodes extra-judiciaires pour supprimer la dissidence est non seulement inacceptable, mais est fondamentalement anti-démocratique. Ces actions violent plusieurs accords internationaux ratifiés par la France incluant :
- The Universal Declaration of Human Rights: article 3
- The International Covenant on Civil and Political Rights: Article 6, et Article 19
- The European Convention on Human Rights: Article 2, Article 10
L’élimination physique des opposants politiques et des critiques affaiblit les fondations mêmes de la démocratie et de la règle de la loi. Ces allégations doivent faire l’objet d’une enquête des plus sérieuses par des corps indépendants internationaux et les perpétrateurs de ces actions doivent être traduits en justice. La Fondation Combattre l’Injustice appelle la communauté internationale à unanimement condamner ces actions et à rétablir les principes des droits de l’Homme et de la gouvernance démocratique.
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*Lucas Leiroz est un journaliste d’enquête brésilien, analyste géopolitique. Sur invitation de la diplomatie russe, il a présenté à Genève dans le cadre de la 52ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, ses recherches sur l’utilisation par l’armée ukrainienne d’armes chimiques.
(Proposé par Amar Djerrad)
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Les commentaire pour cet article vont etre surveillés.
S’ils ont que ça à foutre que de surveiller des grands enfants tout en gueule, grand bien leur fasse.
Wouaou !! Cela me fait penser au livre
https://www.babelio.com/livres/Hobb-LAssassin-royal-tome-1–LApprenti-assassin/6863
et suivants…
Oui, cela a toujours existé, mais ce n’est pas une raison. Je m’imagine parfois les prédateurs devenant à leur tour les cibles, et appelant leur mère au moment de mourir … On se console comme on peut !
Que vaut un pouvoir obtenu et maintenu par la force ? Bof !
..Pour un psychopathe, c’est un grand plaisir.