En finir avec la littérature féministe | Philippe Pichon

Philippe Pichon est notre invité sur Géopolitique Profonde.

Philippe Pichon est un ancien commandant de police et écrivain français, connu pour avoir dénoncé les dysfonctionnements du système de traitement des infractions constatées (STIC) qui lui ont valu une mise à la retraite d’office à 42 ans.

Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Journal d’un flic, L’enfance violée, Voyage en Tsiganie, Un pays vers le ciel et plus récemment Pourquoi la littérature du vagin respire mal (Les daltoniennes de l’écriture inclusive).

Passionné de littérature, il a reçu le prix Antoine de Saint-Exupéry de l’Académie française en 1999 pour son recueil de poèmes Ombre close.

La littérature féminine est souvent considérée comme un genre mineur, voire méprisable, par les critiques littéraires. Elle serait marquée par le manque d’imagination, de logique, d’objectivité, de pensée métaphysique, de composition, d’harmonie et de perfection formelle, et par l’excès de facilité, de facticité, de mots, de phrases, de mièvrerie, de sentimentalité, de désir de plaire, de ton moralisateur et de narcissisme. Elle se réduirait à des romans à l’eau de rose, des collections Harlequin, ou des récits de vie sans intérêt.

Mais qu’en est-il vraiment ?

La littérature féminine existe-t-elle en tant que catégorie homogène et distincte de la littérature masculine ?

Quels sont les critères qui permettent de la définir et de la juger ?

Ces questions, et bien d’autres encore, sont au cœur de notre entretien avec Philippe Pichon, qui nous fait part de son regard critique et éclairé sur la littérature féminine, en tant qu’écrivain, lecteur, et observateur de la société.

GÉOPOLITIQUE-PROFONDE

Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

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