Gaza : Nettoyage ethnique en Palestine… Qui est véritablement le terroriste ? (Résistance 71)

Pour comprendre ce conflit israelo-palestinien, il faut revenir à l’histoire. Quant à la question qui est véritablement le terroriste, on va employer une réponse triviale qui dit “On est toujours le con de quelqu’un“, tout dépend de quel côté de la barrière on se place. Ça n’absout en rien, les horreurs innommables perpétrées part les uns et les autres. Merci à Zénon qui m’a signalé l’article de Résistance71, que l’on remercie pour le travail de recherche. Vous pouvez retrouver certains des articles mis en PDF à télécharger gratuitement dans la bibliothèque de PDF de JBL1960

Source RÉSISTANCE71

“Les autochtones, les autochtones… alors sous prétexte qu’ils habitent ici depuis toujours ils se croient chez eux les gars…”
~ Dieudonné MBala MBala ~

« Les assassins israéliens sont appelés « commandos », les commandos palestiniens sont appelées « terroristes’… »
~ George Carlin ~

“Comme les théoriciens du nettoyage ethnique le reconnurent plus tard, lorsqu’une idéologie d’exclusivité est adoptée dans une réalité lourdement ethniquement chargée, il ne peut y avoir qu’un seul résultat : le nettoyage ethnique..”
“Lancer des bombes dans la foule arabe devint la spécialité de l’Irgoun. Elle l’avait déjà fait avant 1947…”
“Si vous étiez un juif sioniste en 1948, cela ne voulait dire qu’une seule chose : se consacrer exclusivement et en priorité à la dé-arabisation de la Palestine.”
“Dès la fin mai 1948, le nettoyage ethnique de la Palestine progressait selon le plan établi.”
~ Ilan Pappé, historien israélien, “Le nettoyage ethnique de la Palestine”, 2006 ~

Palestine : narratif colonial sioniste contre réalité historique, qui est vraiment le terroriste ?

Résistance 71

29 octobre 2023

Ceci est complémentaire de notre Communiqué du 13 octobre 2023. De plus, nous tenons à réitérer que notre position sur tout conflit étatico-marchand est en conformité avec l’énoncé du
« Manifeste de l’Internationale anarchiste contre la guerre”, 1915

Micronus 1er, en bon larbin de ses maîtres, a été se vautrer en Sionistan et proposer “une coalition internationale contre le Hamas” comme il y a eu une coalition internationale contre “le terrorisme” (créé de toute pièce par les services OTANesques depuis la seconde guerre mondiale avec le Gladio en Europe et la “menace islamiste” Al Qaïda / Daesh après le 11 septembre) et a fait dans la foulée et sans trembler du menton, un amalgame de haut vol, qui ferait rire si ce n’était pas si tragique de conséquences : que le Hamas devrait être assimilé et condamné comme l’EIIL / Daesh…

Micronus sait parfaitement ce qu’il dit, il ne pêche en rien par ignorance, c’est politique, propagandiste et ses déclarations font partie du développement d’un narratif et d’un agenda bien précis, celui de ses maîtres de la haute finance désespérés d’une nouvelle guerre mondiale.

Mais rappelons les faits et voyons où sont les terroristes dans l’histoire, sans pour autant soutenir le Hamas dont on verra aussi qu’il est loin d’être exempt de tout reproche, mais aussi en soutenant la résistance palestinienne au colonialisme sioniste étatico-marchand dans son ensemble. Ce que nous allons dire ici est parfaitement vérifiable, il existe de très nombreuses sources, livres, articles et documentaires et nous encourageons comme d’habitude le lectorat à faire ses propres recherches, car il est bien connu que qui cherche… le plus souvent, trouve.

L’origine du Sionistan alias “Israël”

Le sionisme est une doctrine coloniale suprémaciste, raciste et génocidaire, qui prend sa source dans la mythologie biblique que ses penseurs ont sécularisée. Né au XIXème siècle, le dogme fait peu recette et ce n’est qu’en 1917, alors que l’empire ottoman, allié de l’empire allemand, tous deux piégés par la haute finance transnationale dans ce qui fut la première guerre mondiale, s’effondre. Son éclatement verra ses territoires redistribués et la Palestine devenir un mandat britannique. La lettre dite de “déclaration” du ministre des affaires étrangères britannique Arthur Balfour en 1917 à Lord Lionel Rothschild, personage éminent et influent de la sphère sioniste britannique, promit alors la Palestine comme terre d’accueil pour un état juif. Certaines colonies s’implantèrent, mais cela demeura anecdotique jusqu’après la seconde guerre mondiale. En 1947, la nouvellement créée Organisation des Nations Unies, noyée dans la culpabilité de l’holocauste nazi, entérine la terre de Palestine pour fonder un état juif selon le projet sioniste “d’une terre sans peuple pour un peuple sans terre”, qui ne rêve que de “Grand Israël du Nil à l’Euphrate”, représenté par son drapeau et niant dans le même temps toute occupation des terres par des autochtones. Exterminer ou expulser la population indigène palestinienne vivant sur ces terres depuis quelques millénaires devient alors une nécessité de tout premier ordre. En 1948, 750 000 Palestiniens sont expulsés de leurs maisons, de leurs fermes et de leur terre ancestrale, beaucoup sont massacrés, des villages et des villes sont rasés totalement et des colonies implantées. Ce crime contre l’humanité, commis par ceux qui furent persécutés entre 1930 et 1945 en Europe par un fascisme soutenu par la haute finance et la grosse industrie transnationales, est connu du peuple palestinien sous le nom de “Nakba”, “la catastrophe” en arabe.

De répression en oppression, d’une guerre à une autre contre les nations arabes voisines, le Sionistan, avec l’aide de ses alliés indéfectibles de l’empire anglo-américain, est devenu au fil du temps le “gendarme” de cet empire au Moyen-Orient, en faisant de facto un empire anglo-americano-sioniste étatico-marchand, tentant de tout phagocyter sur son passage. Notons au passage que s tous les juifs ne sont pas sionistes, tous les hauts responsables politiques occidentaux le sont par la force des choses et le bon fonctionnement de l’hégémonie impérialiste. A ce titre, il y a plus de sionistes non-juifs dans le monde que de juifs sionistes… C’est purement politico-démographique.

Toute domination et toute oppression amène une résistance naturelle, qui peut se manifester à des degrés divers. En Palestine, la résistance du peuple palestinien a été féroce et s’est organisée en mouvements qui défrayèrent la chronique dans les années 60-70 et 80 avec l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) dont est issu le Fatah actuel, dont la figure de proue fut Yasser Arafat et en 1967-9 le Front Populaire de Liberation de la Palestine (FPLP de Georges Habache, d’obédience marxiste-léniniste) et le Front Démocratique Populaire de Libération de la Palestine (PDPLP, d’obédience marxiste-maoïste).

En 75 ans, la Palestine est passée territorialement sous contrôle sioniste et seules des poches demeurent aujourd’hui pour que survivent les Palestiniens refusant de s’expatrier. Ainsi la bande de Gaza et la Cisjordanie, elle -même morcelée et boulottée pas à pas par des colonies illégales, ne sont plus que des “réserves”. à l’image des réserves amérindiennes ; pire pour Gaza, qui est depuis 2007, un camp de concentration à ciel ouvert, une enclave sous embargo de 170km2 où vivent dans des conditions déplorables, quelques 2,3 millions de Palestiniens, coincée entre des colonies et un mur de détention et la mer Méditerranée.

Dans un article précédent, nous avons évoqué les cinq factions résistantes palestiniennes. Le Hamas, diabolisé au possible, est une de ces factions, sans doute la plus importante, basée à Gaza et disposant d’environ 30 à 40 000 combattants selon les sources.

Qui est le Hamas ?

“Hamas” est un acronyme pour : حركة المقاومة الإسلامية Ḥarakah al-Muqāwamah al-ʾIslāmiyyah, ou “Mouvement de Résistance Islamique” qui a été fondé en 1987 par le Sheikh Ahmed Yassin (assassiné à Gaza en 2004) dans la mouvance idéologique sunnite des Frères Musulmans, dont la confrérie possède une vision de l’islam politique, différente de la vision chiite. La confrérie, créée au début du XXème siècle, est pilotée depuis les années 1920 par les services de renseignement britanniques et est devenue l’ennemi du panarabisme nationaliste dont les figures de proue furent Nasser et Kadhafi. Elle est implantée traditionnellement à Gaza qui fut égyptienne jusqu’à la guerre des six jours. Il a été dit que le Hamas a été créé par Israël dans les années 1980 pour diviser la résistance palestinienne sur une ligne religieuse qui n’existait pas auparavant. Il y a eu sans aucun doute des contacts et des facilitations dans sa mise en place, mais tout est bien plus compliquée que cela. Toutes les branches de résistance palestinienne possèdent deux branches : une branche politique et une branche militaire, armée d’action de terrain. Si les factions marxistes coordonnent le politique et l’action de résistance, il en va différemment du Hamas. Dans le passé, il y a eu des désaccords entre la branche politique et la branche militaire, la dernière ne respectant pas les directives de la première suite à des négociations jugées hasardeuses. La raison est simple : la branche militaire du Hamas est basée à Gaza et vit la vie de tous les Palestiniens opprimés au quotidien. La branche et les leaders politiques du Hamas vivent en exil. Pendant longtemps hébergés en Syrie, ils en furent expulsés en 2012-13 suite à une intervention armée de certains membres de la branche militaire avec les Daeshistes de l’EIIL (CIA / OTAN) contre l’armée syrienne, puis un peu plus tard contre le Hezbollah se battant aux côtes des Syriens contre les mercenaires de l’OTAN : Daesh. Au passage, reconnaissons ici que l’alliance américano-turc n’a jamais lutté contre Daesh mais les a aidé tant que possible. Daesh a été éradiqué de Syrie grace aux efforts combinés de l’AAS, du Hezbollah libanais et de la Russie. Ceci est factuel. Cependant il est juste de dire qu’une faction du Hamas a combattu avec Daesh contre la Syrie et ses alliés. Une délégation du Hamas s’est depuis déplacée à Beyrouth et fait amende honorable avec le Hezbollah, qui s’est toujours méfié du Hamas de par ses origines. Il est ainsi légitime de se demander à quel jeu joue le Hamas ?

Suite à son expulsion de Syrie, le dirigeant du Hamas Khaled Mechaal est parti vivre au Qatar, grand financier du Hamas, dans une résidence à 2km de la plus grande base militaire yankee de la région. Nous avons vu par ailleurs que le Qatar est Exxon-Mobil, ex-Standard Oil, c’est à dire représentant les intérêts pétroliers, gaziers et bancaires de la famille Rockefeller. D’autres dirigeants vivent en Turquie, base arrière et dernier fief où les Frères Musulmans sont toujours au pouvoir avec le mafieux Erdogan.

Il est intéressant de noter la réaction du Hezbollah libanais concernant le Hamas : s’il soutient la résistance palestinienne à 100%, le Hezbollah est toujours méfiant quant à ses relation avec la branche politique du Hamas, mais tend à faire plus confiance à la branche militaire, sans doute jugée moins compromise avec l’ennemi. Néanmoins, il y eut ce grand froid après que des combattants du Hezbollah en Syrie firent prisonniers des membres d’une brigade qu’ils combattaient, ceux-ci s’avérant être des Palestiniens de la branche militaire du Hamas sous un autre nom…

Le Hamas est-il une émanation de l’Iran, est-il soutenu par l’Iran ? Comme nous venons de le voir, c’est impossible, car il y a une scission datant de plus de 80 ans entre les zones d’influence des Frères Musulmans (sunnites) et la sphère d’influence iranienne (chiite). Cette répartition a été faite entre les fondateurs de ces deux visions de l’islam politique et est scellée dans le marbre.

Par contre l’Iran soutien la branche palestinienne du Jihad Islamique. Comme très bien analysé ailleurs par Thierry Meyssan, l’Iran est responsable de l’unification des 5 factions de la résistance palestinienne depuis 2018, suite à une réunion qui s’est tenue au Liban et à laquelle un général du CGRI et Hassan Nasrallah, SG du Hezbollah, ont participé. A ce titre, l’attaque du 7 octobre 2023 n’est pas que l’œuvre du Hamas, mais une action conjointe de 3 branches de la résistance palestinienne : le Hamas, le Jihad Islamique et le FPLP, même si le Hamas constitua le gros des troupes commandos s’infiltrant en Sionistan, via ses Brigades Al Qassam. Un des commandants de terrain du Hamas a déclaré que l’objectif de cette attaque était double : annihiler la “Division Gaza” sioniste qui verrouille l’espace et persécute les Gazaouites depuis des lustres, donc un objectif ciblant les militaires sionistes, ce qui a été fait et faire des prisonniers (civils et militaires) pour les échanger contre les quelques 5500 prisonniers palestiniens qui croupissent et sont torturés dans les geôles sionistes, dont un grand nombre de femmes et d’enfants. Ces deux objectifs militaires ont été pour l’essentiel accomplis. Aussi, les commandos des brigades Al Qassam étaient sous stricte restriction dans leur mission. Un commandant des brigades a expliqué que 15 brèches furent ouvertes dans la frontière et qu’après que les commandos se soient infiltrés, ils ont été suivis par des Palestiniens armés, qui ont pu commettre des exactions dans le sillage des combattants du Hamas. Des témoignages sont parvenus de prisonniers israéliens libérés, faisant état de la considération et de la bien traitance que les commandos du Hamas ont fait preuve à leur égard. Une femme israélienne prisonnière fut témoin oculaire du carnage dans le kibboutz Be’eri, massacre qui fut l’œuvre des forces d’occupation qui ont tiré de manière indiscriminée sur les commandos du Hamas et les civils israéliens prisonniers en tuant un bon nombre, utilisant même des canons de chars contre les maisons du kibboutz. Tout cela constitue des faits documentés, à l’encontre des intox de massacres de bébés israéliens par les commandos du Hamas, prouvés depuis comme étant une intox propagandiste répandue à dessein pour émotionnellement faire basculer les opinions publiques en faveur de ce qui allait se passer sur Gaza dans la suite des évènements. Rappelons-nous de l’intox des bébés en couveuse au Koweit en 1990 suite à l’invasion irakienne.

Le Hamas est-il une organisation terroriste ?

Historiquement, tout gouvernement, autoritaire par nature ce n’est qu’une question de degré, qui est soumis à une résistance active va qualifier l’opposition de “terroristes”. Pour les Anglais, les résistants irlandais de l’IRA étaient des “terroristes”. Pour les nazis et le gouvernement collabo de Vichy, les résistants français ou les partisans russes étaient des “Terroristen !” Pour les gouvernements français de la IVème et Vème républiques, le Vietminh et le FLN étaient “terroristes”, pour les Yankees, le Vietcong était “terroriste”, que dire des Talibans, création des services yankees dans les années 80 en Afghanistan pour lutter contre l’URSS et qualifiés de “Combattants de la liberté” par Zbigniew Brzezinski soi-même, émanation des Moudjahidines créés par la CIA et les services du renseignement militaire pakistanais de l’ISI et qui devinrent les “terroristes” utiles après les attentats du 11 septembre 2001 en combinaison avec une autre création d cela CIA : Bin Laden et Al Qaïda. Notez bien le point commun de tout cela : les “terroristes” sont tous des mouvements de résistance à une OCCUPATION de leur terre. L’amalgame de Macron assimilant le Hamas et Daesh est une fumisterie de plus. L’EIIL / Daesh est une émanation, création directe des services de renseignement yankees et de leurs forces spéciales. Daesh est une organisation mercenaire au service de ses maîtres et payeurs de l’OTAN, de l’empire et du Qatar (Exxon-Mobil). “Israël” et la Turquie soignaient les blessés de l’organisation dans des hôpitaux de campagne à la frontière turco-syrienne et sur les plateaux du Golan avant de les renvoyer combattre en Syrie.

La recette habituelle est celle-ci : tout gouvernement par ses branches législative et exécutive possède le monopole de la violence dite “légale”, celle de l’oppression d’un peuple désarmé, à plus forte raison quand ce gouvernement agit de façon encore plus illégitime en faisant occuper des territoires où il n’a aucun droit d’être, si ce n’est le “droit du plus fort”, ce qui dans le temps, comme on le voit historiquement, est plus que discutable dans son succès. Tous les colons finissent par être expulsés, ce n’est qu’une question de temps, mais à quel prix.

Puis vient le temps de la rébellion d’un peuple opprimé, vivant sous occupation et soumis à une force coercitive inouïe générée par un état tout puissant contrôlant tous les leviers de la répression. L’entité sioniste depuis 75 ans expulse, détruit, harcèle, arrête, maintient arbitrairement en détention, torture, tue, estropie, contraint par la force, vole, pille, annihile, bombarde et maintient sous régime d’apartheid violent, un peuple indigène palestinien, femmes, enfants et vieillards compris, peuple qui ne plie pas, qui est résilient et lutte passivement ou activement pour sa libération, le tout sous l’œil bienveillant et la volonté complice de la “communauté internationale” atlanto-sioniste.

Le Hamas, dans ce contexte, est une organisation politique, qui participe à des élections (quoi qu’on pense du système électoral, notre position est ici très claire là-dessus, ou même du Hamas en tant qu’entité politique…), qui a des leaders politiques et une branche armée de défense du peuple par une fraction du peuple en arme (moins de 2% de la population de Gaza).

Au début du Sionistan, des groupes sionistes comme l’Irgoun ont mis des bombes dans des lieux publics, ont fait sauté l’hôtel King David en Palestine britannique (1946), tués des innocents. L’Irgoun s’est fait une spécialité de balancer des bombes dans la foule arabe. L’Irgoun, dont émane le Likoud de Netanyahou, était-il terroriste ? Qu’en pensent les Anglais dont des proches furent tués dans l’attentat de l’hôtel King David ?

Les Palestiniens défendent leur terre et leur culture sur cette terre. Ils sont sous le coup des lois scélérates d’un régime raciste d’apartheid et génocidaire qui les privent de tout et les considèrent pour moins que des animaux.

La question serait plutôt de savoir qui sont véritablement les terroristes dans cette sale affaire ? Aucune guerre n’est propre, encore moins une guerre menée par la force des choses de manières asymétriques et utilisant des méthodes et tactiques de guérilla. Il convient ici d’être clair, “Israël” depuis 75 ans est l’agresseur exogène, l’entité sioniste ne se défend pas elle attaque, détruit et expulse, elle éradique pour remplacer le peuple autochtone ancestral par des juifs de Brooklyn, Paris, Londres ou Berlin. Le peuple palestinien résiste et se DÉFEND contre une invasion, nuance, grosse nuance.

Le fait est que le plus grand terroriste de l’histoire est l’État. Tout état est fondé sur la coercition, l’oppression, la domination. Il impose une vision étriquée et oligarchique de la gouvernance et ne peut se maintenir au pouvoir, séparée du corps social, que par la “violence légitime” et l’illusion démocratique qu’il a mises en place et que seuls des gogos lobotomisés peuvent encore soutenir, et que les privilégiés du système utilisent pour préserver leur hégémonie et leur pouvoir.

Les Gazaouites (et tous les Palestiniens vivant en Sionistan) doivent faire face au quotidien à la volonté d’expulsion et d’annihilation des forces d’occupation. Ils résistent et se défendent. Ce n’est pas leur “droit”, c’est leur devoir, lié à leur instinct de survie. Ils ne sont les “terroristes” que de leur opposition institutionnalisée dans la violence et plus terroriste par nature et par les faits, il suffit de voir Gaza sous les bombes ayant déjà tué plus de 5000 Palestiniens dont plus de 2000 enfants. Si cela n’est pas du terrorisme alors qu’est-ce qu’il l’est ??

La solution à ce terrible problème est une solution à zéro état, une solution qui verra des communautés humaines unies œuvrant pour le bien-être de toutes et tous, à chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. Ensemble, sans intermédiaires illusoires et obsolètes politiques ou religieux.

La vie dans toute sa beauté, son harmonie, sa complémentarité naturelle.

Devant l’hégémonie et l’usurpation de pouvoir par l’État, consolidées par l’escroquerie marchande et son règne dictatorial, NOUS SOMMES TOUS DES PALESTINIENS et devons penser et agir en conséquence !!

Le droit au retour des réfugiés palestiniens qu’Israël a expulsé en 1948 fut reconnu par l’assemblée générale des Nations-Unies en décembre 1948. Ce droit est ancré dans le droit international et est en accord avec toutes notions de justice universelle.”
~ Illan Pappé ~

NdR71 : La compréhension de Pappé de la situation l’amène à écrire ce dernier paragraphe qui cloture son livre de 2006 (la guerre par procuration en Syrie n’a commencé qu’en 2011 rappelons-le…). Quand on comprend l’histoire réelle, pas besoin de boule de cristal…

“Les attaques israéliennes sur Gaza et le Liban à l’été 2006 indiquent que la tempête fait déjà rage. Des organisations comme le Hezbollah et le Hamas, qui osent questionner le droit d’Israël d’imposer sa volonté unilatérale sur la Palestine, ont fait face à la puissance militaire d’Israël et jusqu’ici (aussi loin que la date d’écriture de ce livre), parviennent à résister à cette puissance d’assaut. Mais ceci est loin d’être terminé. Les patrons régionaux de ces mouvements de résistance, la Syrie et l’Iran, pourraient bien être ciblés dans le futur et le risque d’un conflit encore plus meurtrier et sanglant n’a jamais été si présent.”

17 ans plus tard, où en sommes-nous ??….

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Lire notre dossier “Ouragan / Déluge d’Al Aqsa”

Lire notre dossier “Sionisme et colonialisme”

Manifeste de l’Internationale anarchiste contre la guerre, 1915 (PDF)

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés