Article proposé par Patatoflex.
Avec l’arrestation récente d’un membre impliqué de la DGSI, certains médias redécouvrent en ce moment l’affaire « Laurent Pasqualli », ce coureur automobile disparu en automne 2018 et dont les restes ont été retrouvés par un promeneur, le 01/09/2019 dans une forêt près de Cistrières.
Cependant, certains médias ont tendance à ne pas oser aller sur le fond de l’affaire : le tentaculaire dossier du réseau de francs-maçons à l’origine d’une série de contrats criminels. Un policier en poste au sein la DGSI, le prestigieux service de renseignement affilié au ministère de l’intérieur, a donc été mis en examen à Paris le 09/12/2022 pour « association de malfaiteurs », en vue de commettre un meurtre en bande organisée, soupçonné de s’être procuré l’adresse et de l’avoir transmise contre rémunération, portant le nombre de mises en examen à 19 dans le dossier-fleuve de la loge Athanor.
De l’arabe « at-tannur » (fourneau), ce nom représente le four à digestion utilisé par les alchimistes à partir de la période arabe (13e siècle) : il permet de monter à de très hautes températures tout en régulant plus finement l’arrivée de l’air (avant, c’était grosso modo une température par four).
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Athanor_(four)
Aujourd’hui, c’est le nom d’une loge maçonnique qui était situé à Puteaux (Hauts-de-Seine), affiliée à la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (_GL-AMF_) et qui tenais lieu de QG pour un réseau criminel (attention de ne pas la confondre avec plusieurs autres loges qui portent le même nom).
En juillet 2020, l’assassinat d’une formatrice en coaching de 54 ans est déjouée, alors que deux membres de la DGSE sont arrêtés devant sa maison avec des couteaux de l’armée française et un pistolet chargé (avec des silencieux fait en emballage de compote de pommes, ça ne s’invente pas). La formatrice en question était la fondatrice d’un syndicat de coachs : un de ses concurrents, membre de la loge, avoue avoir demandé son exécution car il craignait que la création d’un syndicat national ne fasse de l’ombre à son affaire.
Ces arrestations permettront de faire la lumière sur de nombreuses affaires, dont ni cet article ni aucun autre ne pourront jamais faire [une liste exhaustive](https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_barbouzes_de_la_DGSE), mais je vais faire de mon mieux =)
– Murielle Millet, directrice générale de la société Apnyl, située à Izernore dans l’Ain, est soupçonnée d’avoir commandité l’assassinat d’un syndicaliste jugé « gênant ». Elle a été interpelée et incarcérée à Paris.
– Selon les informations de «Libération», Henri Plagnol, qui fut secrétaire d’État de Jacques Chirac, aurait fait appel, avant les municipales de 2014, à la même cellule de barbouzes pour faire surveiller son opposant et maire LR de St-Maur-des-Fossés Sylvain Berrios. L’exécutant arrêté par la DGSE qui fait les révélations admet s’en être déjà pris à son adjoint.
– Autre « mission borderline », en 2015, le tandem serait intervenu pour le compte d’une femme en instance de divorce pour monter une plainte « pour des faits d’agressions sexuelles » visant son mari.
En 2018, le duo est aussi mandaté par un homme d’affaires corse installé à Courchevel pour « se renseigner » sur le père d’un champion de ski alpin français. La même année, toujours pour le compte de cet homme d’affaires corse, le commandant B. est sollicité pour obtenir un passeport diplomatique d’un pays africain contre 75 000 euros en espèces…
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Récapitulons : dans la France de 2020, des agents retraités du renseignement et des coachs en développement personnel se réunissent au sein d’une loge maçonnique parisienne pour faire exécuter leurs concurrents économiques ou politiques._
Les amis de la franc-maçonnerie qui liront ceci nous expliqueront sans doute que c’est une dérive rarissime et inadmissible contre laquelle la franc-maçonnerie lutte sans relâche, et nous l’expliquerons encore à propos de l’affaire Tibérius ou de l’affaire P2 ou de l’affaire du Carlton ou de l’affaire Waterhouse. Loin l’idée de faire de l’anti-maçonnisme primaire mais, il convient quand même de dire que chacun doit se positionner par rapport aux agissement de sa fraternité, du devoir de solidarité qu’il entretient, avec qui et pourquoi. Cette affaire vient salir l’image d’une institution [qui n’avait vraiment pas besoin de ça](https://www.yewtu.be/watch?v=TXJWY55AohQ).
Aujourd’hui, la loge Athanor est dissoute. 19 personnes sont mises en examen.La GL-AMF comptait 14 857 membres dans 747 loges début 2016 et déclare dans un communiqué que toute personne mise en examen dans ce dossier est suspendue «jusqu’à ce que la justice établisse la vérité quant aux faits et à la participation de ces membres à cet acte criminel ». Son site internet n’aborde toujours pas le sujet. L’intégrité des services de renseignement est empiriquement compromise, la franc-maçonnerie [à toujours pignon sur rue place Beauvau](https://www.lepoint.fr/societe/la-face-cachee-de-la-police-09-02-2006-26315_23.php) et la DGSI a toujours son adresse.
Patatoflex
La maçonnerie n’est qu’une simple confrérie, dixit Asselineau.
En quoi il a totalement raison.
…Vu que la maçonnerie n’a aucun statut légal.
C ‘est une organisation de malfaiteurs à tous les niveaux, donc il a tort.
La mafia est une confrérie, donc il a raison.
Def « confrérie » :
https://www.cnrtl.fr/definition/confrérie
Petit éclairage sur la Franc-Maçonnerie et, par contrecoup, sur tout le reste :
Au verset 5 du second livre de Samuel, il est dit : « Il n’en était pas ainsi de ma maison ; mais Elle m’a établi dans une alliance éternelle, bien ordonnée, et ferme en toutes choses. Elle est toute ma délivrance et tout mon plaisir, et ne fera t-elle pas fleurir ma maison ? »
L’alliance éternelle et bien ordonnée dont parle le verset 5 fait allusion à la fondation d’une immense fraternité secrète qui a été éternelle en effet, puisqu’elle est devenue la Franc-Maçonnerie.
La Franc-Maçonnerie est d’origine hébraïque, tous les mots de passe sont des vocables hébreux, ses légendes sont tirées de l’histoire du peuple d’Israël.
Cependant, Joseph de Maistre, dans « Mémoire au duc de Brunswick » (1782), dit ceci : « Tout annonce que la Franc-Maçonnerie vulgaire est une branche détachée et peut-être corrompue d’une tige ancienne et respectable ».
C’est bien ainsi qu’il faut envisager la question, car on a trop souvent le tort de ne penser qu’à la Maçonnerie moderne (ou « Maçonnerie spéculative »), sans réfléchir que celle-ci est simplement le produit d’une déviation, et une dégénérescence au sens d’un amoindrissement consistant dans la négligence et l’oubli de tout ce qui est « réalisation » du point de vue initiatique.
Les premiers responsables de cette déchéance, à ce qu’il semble, ce sont les pasteurs protestants, Anderson et Desaguliers, qui rédigèrent les Constitutions de la Grande Loge d’Angleterre, publiées en 1723, et qui firent disparaître tous les anciens documents de l’ancienne « Maçonnerie opérative » (Old Charges) sur lesquels ils purent mettre la main, pour qu’on ne s’aperçût pas des innovations qu’ils introduisaient, et aussi parce que ces documents contenaient des formules qu’ils estimaient fort gênantes. Ce travail de déformation, les protestants l’avaient préparé en mettant à profit les quinze années qui s’écoulèrent entre la mort de Christophe Wren, dernier Grand-Maître de la Maçonnerie ancienne (1702), et la fondation de la nouvelle Grande Loge d’Angleterre (1717). Cependant, ils laissèrent subsister le symbolisme, sans se douter que celui-ci, pour quiconque le comprenait, témoignait contre eux aussi éloquemment que les textes écrits, qu’ils n’étaient d’ailleurs pas parvenus à détruire tous, puisqu’on connaît une centaine de manuscrits sur lesquels ils n’avaient pu mettre la main et qui ont échappé à la destruction.
Voilà, très brièvement résumé, ce que devraient savoir tous ceux qui veulent combattre efficacement les tendances de la Maçonnerie actuelle, bien qu’il y a eu ultérieurement une autre déviation dans les pays latins, celle-ci dans un sens antireligieux, mais c’est sur la « protestantisation » de la Maçonnerie anglo-saxonne qu’il convient d’insister en premier lieu.
Dans la Franc-Maçonnerie moderne, nous trouvons aussi l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise, qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire », si chère au monde moderne, qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le « féminisme » contemporain, notamment celui, obscène et profane, des « Femen » et autres « Pussy Riot », ou celui, agressif, des « chiennes de garde », aboyant contre tous les hommes sans distinction ; un féminisme parodique et vulgaire qui nuit au Vrai Féminisme (antique et spirituel) qui tend, malgré tous les obstacles, à renaître de ses cendres.
NB : La Reine Daud (transformée en « Roi David ») ne fut pas seule à fonder les Mystères de Jérusalem, lnstitution secrète qui devait se propager jusqu’à nous à travers la Franc-Maçonnerie. Elle eut deux collaboratrices : deux Reines-Mages, ou Magiciennes qui, avec, elle, formèrent le Triptyque sacré que les trois points de l’Ordre ont représenté depuis. L’une est Balkis, reine d’Ethiopie (appelée la reine de Saba), l’autre est une reine de Tyr, que l’on a cachée derrière le nom d’Hiram.
Nous disons Reines-Mages, alors qu’il faudrait dire « magiciennes », parce que c’est le nom qui leur est resté depuis que ces trois Reines ont été copiées par les trois Rois-Mages, mis dans la légende de la naissance de Jésus.
Plus est claire et nette la vision du passé et plus le présent s’éclaire.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/delisraelismeaujudaisme.html