Parrainages et fraude
Que la société française, globalement, ait perdu ses repères, et que tous les dérèglements passent à peu près comme une lettre à la poste, deux éléments relatifs à la présidentielle 2022 le démontreraient.
Une nouvelle version du Parrain
Que n’entendrait-on pas si, en Russie, en Iran, au Vénézuéla, en Syrie ou en Hongrie, les gouvernants cooptaient les candidats à la présidentielle !
L’oligarchie et ses relais médiatiques parleraient immédiatement de scandale anti-démocratique et d’élection truquée.
Or, c’est exactement ce qui s’est passé en France.
Soumis, paraît-il, à de multiples pressions, les élus n’ont accordé leurs parrainages qu’à des sbires qui ne gênaient pas le système, et les ont refusés à ceux que le gouvernement voulait écarter.
Pire encore : on a vu cette aberration inconcevable il y a quelques décennies, et dont la légalité, au demeurant, nous paraît extrêmement douteuse : un membre du régime – Bayrou – récoltant des parrainages par centaines et les redistribuant à de chanceux happy few selon ses caprices !
Cela seul viciait cette consultation et disqualifiait tous les concurrents : si nous avions été un politicien, nous ne nous serions jamais compromis dans un scrutin aussi honteux, et, a fortiori, nous n’aurions jamais sollicité, ou même simplement accepté, des parrainages aussi déshonorants.
D’ailleurs, si de telles choses s’étaient passées il y a encore quarante ans, cela aurait provoqué un tollé.
Aussi, une fois de plus, il faut dénoncer l’aveuglement – ou la duplicité – des gens qui se sont acharnés à faire comme si cette présidentielle pouvait être réglo.
Que ces gens osent nous rétorquer qu’une élection peut être correcte quand c’est la clique au pouvoir qui choisit les candidats !
Quand la Castafiore perd sa voix !
Comme si cela ne suffisait pas, il n’est pas impossible que les résultats aient été bidonnés.
Tout d’abord, rappelons que c’est le gouvernement qui organise l’élection, qui est censé compter et centraliser honnêtement les voix, et qui est chargé de proclamer les résultats.
Cela constitue déjà une anomalie, puisque le pouvoir en place est à la fois juge et partie, et puisqu’il a la main sur un scrutin dont il ne devrait pourtant être que l’un des compétiteurs sans privilèges par rapport aux autres. C’est un peu comme si un patineur artistique organisait l’épreuve de bout en bout et sélectionnait les juges parmi ses copains, tout en étant chargé d’additionner et de publier les notes après avoir choisi, programmé et installé les ordinateurs avec lesquels les juges sont censés donner ces notes …
Justement, cela resterait à vérifier, mais, si l’on en croit certaines sources, Macron aurait obtenu des scores invraisemblables là où l’on votait par machines électroniques.
Et puis, il y a cette stupéfiante « erreur » de France 2.
Cette chaîne publique de propagande annonce les scores de Le Pen et de Macron, tels que fournis par le Ministère de l’Intérieur : damoiselle Marine devance sieur Emmanuel. Cependant, patatras, quelque temps plus tard, la « tendance » est totalement inversée : non seulement Macron est propulsé devant sa rivale, mais celle-ci se retrouve avec environ 2 millions d’électeurs de moins qu’elle n’en avait plus tôt dans la soirée !
Il y a encore quarante ans, un « incident » aussi grave aurait déclenché les foudres des populations et des partis politiques supposés se bagarrer contre le président.
Dans la France de 2022, cela passe quasiment comme une lettre à la poste, ce qui constitue une énième manifestation de la soumission dans laquelle ce pays est tombé et de la connivence entre le régime et ses soi-disant opposants.
L’élection de Macron n’a pas été démontrée
Ici, se pose un problème que connaissent bien les juristes, la charge de la preuve : qui doit prouver quoi ?
Certains clameront que ceux qui hurlent à la fraude, doivent démontrer cette fraude.
Toutefois, on pourrait leur répondre qu’après tout, c’est le contraire qui serait normal : ceux qui prétendent que Macron a gagné avec X millions de voix, devraient l’établir. Or, ils ne l’ont absolument pas fait. Il faut bien saisir qu’en réalité, le pouvoir en place a publié des chiffres qui ne sont pas prouvés.
La continuation du coup d’Etat de mars 2020
Le scandale des parrainages suffirait déjà largement à reconnaître que la présidentielle 2022 était truquée.
Les 2 millions de voix égarées par Marine Le Pen ajoutent un motif d’annulation de cette élection.
Pourtant, que constate-t-on ?
A notre connaissance, Marine Le Pen ne conteste pas les résultats officiels de cette mascarade, non plus que les Mélenchon, les Pécresse, les Jadot, les Roussel, les Poutou etc, et pour cause, puisque, de par leur participation à cette mascarade, ces imposteurs aidaient délibérément le gouvernement à tromper les citoyens et à faire croire qu’il s’agissait d’un scrutin réglo, [tout en servant sciemment de repoussoirs afin que les électeurs préfèrent Macron]url:Présidentielle 2022 – Les moutons enragés (lesmoutonsenrages.fr) .
En définitive, ce scrutin n’a été que la continuation du coup d’Etat sous lequel vit la France depuis au moins mars 2020.
On ne le répétera jamais assez : il ne peut pas y avoir de consultation honnête alors que ce pays est tenu par des putschistes et que la Constitution est outrageusement bafouée.
Ne serait-ce que pour cette raison, les législatives ne vaudront pas mieux que la présidentielle.
Sellami