C’est horrible….
Source TrustMyScience
Le « Physician comitee for responsible medicine » (PCRM), un groupe de défense des droits des animaux qui compte près de 17 000 docteurs, vient de déposer une plainte auprès du Département d’agriculture des États-Unis. L’objet de son indignation : les expérimentations menées à l’université UC Davis pour le compte de Neuralink, une entreprise notamment fondée par Elon Musk.
La plainte a été déposée le 10 février 2022. Elle concerne le cas de 23 singes sur lesquels des expériences ont été menées entre 2017 et 2020. Elles ont eu lieu dans les infrastructures de recherche de l’université UC Davis, en Californie, mais les singes appartenaient à Neuralink. Cette université fédérale avait donc reçu, selon le comité, 1,4 million de dollars pour mener les expériences liées au projet de l’entreprise privée.
Celle-ci a d’ailleurs largement utilisé l’image de ces singes pour faire la publicité de son projet : une vidéo d’un singe jouant à Pong « par la pensée » avait par exemple été diffusée. Pour rappel, l’implant Neuralink fait partie de la catégorie des « implants cérébraux d’interfaces neuronales directes ». Il s’agit d’une interface de communication directe entre le cerveau et une machine, qui peut avoir de multiples applications, y compris dans le développement d’outils pour les personnes paraplégiques.
Cela fait maintenant depuis 2019 qu’Elon Musk clame chaque année que les expérimentations sur l’être humain devraient commencer cette année. En attendant, c’est notamment sur des primates que les tests sont menés. Et ce, si l’on en croit les propos du comité qui porte plainte, dans des conditions plutôt catastrophiques.
Le PCRM a en effet déposé en 2021 une demande aux archives publiques pour avoir accès à la documentation concernant les fameuses expériences. Le comité a obtenu quelque 600 pages de données, incluant des rapports vétérinaires et des autopsies, qui laissent à penser que les singes ont énormément souffert.
L’université refuse de diffuser les photos et les vidéos
Insider, qui a eu accès au document de la plainte avant son dépôt, relève neuf violations de la Loi sur la protection des animaux en vigueur aux États-Unis. Notamment, l’obligation de minimiser la douleur et la détresse animale et l’obligation d’avoir un conseiller vétérinaire sur les anesthésies. Il est fait mention, à titre d’exemple, d’un singe avec des doigts et des orteils manquants, « peut-être dû à une automutilation ».
Dans un communiqué publié hier, le PCRM précise que selon les documents consultés, les soins vétérinaires et l’attention accordée au bien-être psychologique étaient inadéquats. Une « bio-glue » non approuvée a été utilisée et a entraîné la mort de primates en détruisant une partie de leurs cerveaux. Les singes étaient laissés seuls en cage, des pics vissés à leur crâne. Des infections ont été constatées au niveau des implants, ainsi que des traumatismes faciaux et des convulsions suite à leur implantation. Il est même arrivé que l’état de santé des singes soit trop mauvais pour que les expérimentations prévues puissent être menées : dans ces cas, les singes auraient été euthanasiés.
Une seconde demande vient d’être émise afin d’obtenir l’accès aux vidéos et aux photos des expérimentations, qui n’ont pour le moment pas été diffusées. Toujours selon le PCRM, l’université a argué qu’elles appartenaient à Neuralink, une entreprise privée non soumise à la loi sur la publicité des archives.
« UC Davis a peut-être cédé ses installations financées par l’État à un milliardaire, mais cela ne signifie pas qu’il peut se soustraire aux exigences de transparence et enfreindre les lois fédérales sur le bien-être des animaux », affirme Jeremy Beckham, coordinateur du plaidoyer auprès du Comité. « Les documents révèlent que des singes ont eu leur cerveau mutilé lors d’expériences de mauvaise qualité et qu’ils ont été abandonnés à la souffrance et à la mort. La raison pour laquelle Elon Musk et l’université veulent garder les photos et les vidéos de cet horrible abus cachées au public n’est pas mystérieuse ». Seuls 7 des 23 singes auraient survécu, et auraient été transférés dans une autre structure appartenant à Neuralink.
Voir aussi:
On torture depuis toujours des animaux à des fins thérapeutiques et on tue des gens dans le plus grand silence médiatique depuis si longtemps. Alors parce que monsieur Musk tue des singes là on s’indigne! Pfffff quelle hypocrisie.
S’indigner de la souffrance d’êtres sans défense c’est hypocrite ? Il y a des moyens de faire des recherches sans torturer personne. C’est un manque de respect pour la VIE tout simplement. Ce ne sont pas des objets jetables que je sache, ils vivent, souffrent et ont des sentiments de peur, voire de terreur en regard à ce qu’on leur inflige. Si tu penses que c’est normal, ça te regarde mais ne parle pas d’hypocrisie.
Ah je vois ici les limitations de l’écrit et l’ambiguïté du langage! Quand une mouche ou une araignée m’embêtent, je prends le temps de les capturer pour les remettre dehors, sans leur faire de mal. Je ne fais donc pas de mal à une mouche car je respecte la vie autant que possible. Je m’indigne bien évidemment de la souffrance inutile qu’on inflige aux animaux et aux hommes. Ce que je trouve hypocrite, c’est qu’en temps normal, on ne dit rien ou pas grand chose sur ces souffrances silencieuses, mais quand Elon Musk, parce qu’il est connu, a tué quelques singes, alors là on en parle! Et puis on oublie de nouveau. Il faut dénoncer, ok, mais ça ne suffit pas: il faut boycotter de telles barbaries par des actes sinon ça continue encore et encore, et on pourra toujours dénoncer pour faire sensation, mais rien ne changera.
Marsi, regarde les archives du blog et avant ça le forum, j’ai toujours dénoncé les expérimentations sur les animaux, les bidouillages avec les plantes, l’exploitation de la fourrure des chiens dépecés vivants en Chine et j’en passe. Ça n’est pas parce que c’est Musk, Fauci et la torture des chiens à qui on sectionnait les cordes vocales pour ne pas entendre leurs cris, a été dénoncé aussi, l’univers concentrationnaire des animaux d’élevages, les vaches à hublots, les cochons ébouillantés vivants etc… Ça a été un de mes combat depuis toujours, Monsanto, les OGM, l’écologie, les animaux et la Nature. Le mot hypocrite m’a heurté car, j’ai donné du temps et de ma personne pour ces causes là, sans changement hélas, et dans l’indifférence quasi générale. Oui l’indignation parce qu’on en parle, et aussi vite oubliée est hypocrite. Mais il ne faut pas généraliser.. 🙂 Désolée de m’être emballée, les animaux sont importants pour moi, plus que certains « humains » 🙂
Je comprends, je me suis mal exprimé également. Un animal qui me tient particulièrement à cœur est le cochon. C’est un animal au moins aussi intelligent et sensible qu’un chimpanzé (https://www.l214.com/cochons/intelligence-et-vie-sociale). On le maltraite et le méprise tellement que j’en pleurerais. Première chose à faire: ne plus en manger et éviter les produits qui l’utilise. Après, il n’est pas si difficile de devenir végétarien. Dans 100 ans nous passerons tous pour des barbares, des inconscients, des égoïstes insensibles. Le mépris de la vie, des animaux, de la nature, se généralise encore plus qu’avant, c’est parfois lourd de vivre dans un monde aussi con. Pourtant il faut continuer à lutter et à dénoncer… Comme je l’ai déjà dit, le problème principal à tous nos problèmes, c’est la conscience. Certains sont conscients, d’autres pas et ne sont pas prêts de l’être. On a beau lire un livre de développement personnel, discuter 1000h de philosophie, lire les moutons enragés, ce n’est pas pour cela que la conscience change nécessairement. Ce serait tellement plus simple! Ce qui doit changer n’est pas l’intellect mais les couches les plus profondes de notre être, et il faut pour cela renoncer à certaines choses qui font notre confort et notre esclavage. Voilà pourquoi rien ne change vraiment.
Pour une fois, je vais être optimiste.
– Je trouve qu’entre les années 60 et maintenant, les gens* sont devenus bien plus sensibles à la condition animale. Ils ne traitent plus les animaux de la même façon.
Bien sûr c’est loin d’être parfait…
*) A l’exception des salopards de l’agro-alimentaire industrielle, pour qui le profit-max justifie toutes les souffrances
—–
Je me rappelle,
– de tous ces chiens attachés à une chaine dehors, leurs vies durant, été comme hiver.
– des champs déserts dans lesquels vous pouviez marcher des heures durant, sans jamais voir le moindre lapin ou autre perdreau.
Heureusement, les choses ont quand même bien évolué.
.
Cela permet surtout,
de savoir que le Musk est de la veine que tout les autres salopards qui ne s’embarrassent pas d’état d’âme quand leurs interets sont en jeu.
…Et non, un sauveur, comme on l’entend de plus en plus.
PS : Musk me fait aussi penser à tous ses cons des années 90/2000 qui voyaient en Bill Gates un grand génie bienfaiteur de l’humanité.
Tout à fait Volti. Ici c’est un article sur Musk. Il n’est pas le seul. A commencer par Fauci. Mais cela n’empêche en rien de dénoncer ces tortures.
Ce sont des ordures !!
Pour eux, compassion égal faiblesse.
Et c’est aussi pour ça que je ne prends plus de médicaments big pharma et ne vais plus chez le docteur depuis des années, j’utilise uniquement les plantes et je constate que je suis moins malade que ceux qui ont des médicaments plein leurs placards.
Des millions d’animaux sont sacrifiés chaque année, c’est inimaginable de ce dire que c’est pour soigner les gens ou pour des implants machin truc débile dont on n’a pas besoin. En quoi faire souffrir un animal est éthique et juste ? Et en quoi notre vie vaut plus que la leur ?
Non c’est que du bizness, pour moi ces gens là ont perdu toute humanité pour le profit et il n’est pas question que je les nourrisse et encore moins que je cautionne cette ignominie faites aux animaux.
Fallait oser, faire la relation entre plante médicinale et condition animale.
Dit moi, tu boycottes aussi les céréales pour t’élever contre l’emploi de souricide ?
tu as surement surtout la chance , et tant mieux pour toi , de ne pas être gravement malade , mais même en élévages bio ils sont contraints d utiliser des antibiotiques