La science prouve le bien-fondé des vaccins anti-covid ?

Pour illustration

Bonjour à toutes et à tous. Je voudrais ici partager mon analyse de l’étude scientifique suivante : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33301246/

D’après ceux que, pour des raisons de simplicité (je ne vais pas ici me livrer à une analyse sociologique) j’appellerais les “covidistes”, il s’agirait là d’une très bonne étude qui ne laisse aucune ambiguïté quant à l’innocuité et l’efficacité des vaccins anti-covid ; et c’est ça que je ne peux pas (encore) accepter rationnellement, pour les raisons suivantes qui me forcent (pour l’instant) à penser que l’étude est, en fait, biaisée :

          1) Au tout début du compte-rendu, il est affirmé que “L’infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu a touché des dizaines de millions de personnes dans une pandémie mondiale.” Et les auteurs concluent juste après : “Des vaccins sûrs et efficaces sont nécessaires de toute urgence.”
Or à ce sujet il faut justement se reporter à la publication fixe de ma page où il est exposé que la déclaration de l’état de pandémie doit se faire en se basant sur le nombre de malades et de décès et non, comme on le fait cette étude, sur le nombre de contaminés. Cela est expliqué par m. Laurent Toubiana (https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Toubiana). De plus, le nombre de contaminés lui-même n’a aucune fiabilité étant donné que les tests qui déterminent qui est contaminé ou non ne sont eux-mêmes pas fiables (comme l’a même admis le modérateur de la page VLS qui est une page gouvernementale dédiée à divulguer de l’information au sujet de la vaccination).
 
          2) Dans cette étude, les effets secondaires n’ont été suivis que pendant deux mois après la vaccination : “La sécurité sur une période médiane de 2 mois était similaire à celle d’autres vaccins viraux.” (dernière phrase du compte-rendu) Alors que la pharmacovigilance en situation réelle et non plus de laboratoire dure des années. Par exemple, l’ANSM effectue le suivi des vaccins anti-covi depuis le 27 décembre 2020, soit plus de treize mois. En toute logique, il faudrait donc extrapoler les résultats de cette étude en multipliant par environ 6,5 (2moisX6,5=13mois) le nombre d’effets secondaires mis à jour par cette étude !
 
           3) L’étude affirme n’avoir pas trouvé plus d’effets indésirables graves chez les vaccinés que chez les non vaccinés. Elle en conclut à l’innocuité du vaccin. Néanmoins : l’étude porte sur un échantillon de 21 720 vaccinés. Or, la prévalence des effets indésirables graves des vaccins anti-covi, entre le 27/12/2020 au 26/08/2021 (8 mois) est d’environ 13 000 (12 973)* sur un total d’environ 38 millions de personnes injectées. Sur deux mois ça donne une moyenne d’environ 3250 effets indésirables graves pour 38 millions de personnes.
 
Extrapolé aux dimensions de l’étude, ça donne une valeur d’environ 0,5 cas d’effets indésirables graves pour 22 000 vaccinés. (38 millions divisé par 22 000 = 1727 que l’on divise à présent par 3250 ce qui donne 0,53). Or, il me semble que nous soyons là en face d’un biais : 0,5 cas d’effets graves est un chiffre qui permet en effet d’affirmer que le vaccin ne cause pas d’effets graves. Pourtant, 3250 effets graves potentiellement imputables aux vaccins représente bel et bien un chiffre significatif ! Et que l’on ne me réponde pas que le nocebo peut causer 3200 thromboses, infarctus et autres effets graves, parce que sinon je vais dire qu’une telle réponse est indignante de cynisme. Si quelqu’un arrive à me trouver ne serais-ce qu’un cas documenté d’accident physique grave de ce genre causé par un nocebo, je veux bien revenir sur cette dernière affirmation.
 
          4) L’étude trouve 20 fois plus d’occurrence du covid chez les non vaccinés que chez les vaccinés : “Il y a eu 8 cas de Covid-19 avec une apparition au moins 7 jours après la deuxième dose parmi les participants assignés à recevoir le BNT162b2 et 162 cas parmi ceux assignés au placebo.”
Cependant, l’efficacité des tests pour détecter le covid étant au maximum de 40% (si l’on fait la moyenne des deux études à ce sujet que je fourni dans la publication fixe de ma page), on doit réduire ce chiffre à un maximum de 10 fois plus d’occurrences chez les non vaccinés. La question des faux négatifs n’a pas d’influence ici car la prévalence de ces derniers dépend de ce qu’on appelle la “spécificité” des tests, et non de leur sensibilité. Or, 10 fois ça reste un chiffre significatif, mais pas tant que ça étant donné le caractère aléatoire de la fiabilité des tests : 40% est en effet un maximum, appliqué sur un tout petit échantillon de vacciné. On peut donc vraisemblablement s’attendre à un chiffre moins élevé. Mais en admettant ce chiffre de 40%, l’efficacité du vaccin pour prévenir la contamination n’est pas de 95% comme annoncé par l’étude, mais de beaucoup moins.
(Désolé, je ne sais pas calculer les pourcentages je laisse ça là ; dans tous les cas ça fait beaucoup moins.)
 
Et en plus il faudra enlever à ce chiffre le pourcentage d’efficacité pour éviter la contamination que confère l’immunité naturelle, chose qui n’a d’ailleurs pas été faite par l’étude car a priori les patients ayant reçu un placebo n’avaient pas déjà attrapé le covid par le passé donc l’immunité naturelle n’a pas été confrontée à l’immunité donnée par le vaccin, ce qui me semble assez biaisé également. Ce dernier point pourrait faire l’objet d’un 5ème argument, mais je crois que le lecteur courageux qui sera arrivé jusqu’ici en aura déjà bien assez de cette soupe).
 
Voilà. Si jamais quelqu’un de qualifié passant par là estime que mes arguments sont erronés, svp qu’il ou elle n’hésite pas à se manifester dans les commentaires.
 
 

Xelnaga

xelnaga

2 Commentaires

  1. Quelques captures d’écran du Conseil scientifique indépendant comparant les effets secondaires enregistrés sur les 30 dernières années avec 2021

    Et lien vers la vidéo elle-même

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